shy-lee a dit :
Comment oser meme de maniére caricaturale, penser et dire que le devoir de la mémoire de la shoah a été "surestimée"????Il est inpensable de lire ce genre de propos, que le devoir de mémoire a été instrumentalisé pour valoriser une communauté religieuse...C est véritablement scandaleux.Ou voulez vous en venir???La question de la légitime existence de l'état d israel qui en découle par justement cette manipulation de la souffrance de la shoah ???
Je suis plus que choquée, c est comme si le devoir de mémoire n' avait jamais commencé ou qu il est incapable de commencer dans vos esprits.La question juive dérange toujours autant.Pourquoi s essoufler autant quand il s agit de mettre en avant le génocide juif? par crainte d avouer la profonde culpabilité de son pays?
J ai la sensation que la Shoah n a rien transmis, c est comme si le temps n avait pas avancé..Honte
Tu lis ce que j'ai écrit de travers, et je pourrais en faire de même avec tes propos !
Les filles avec qui j'ai dit que j'étais d'accord ont démontré la 'spécificité' de ce génocide dans l'histoire de notre pays, l'importance qu'il y a à travailler dessus, etc.
Ta réaction est vraiment décevante, d'autant plus que tu sembles avoir un rapport particulier à la question, mais dans ce cas tu pourrais faire part de tes réflexions et pas uniquement adopter cette posture aggressive et très nuisible à tout débat !
Ce n'est pas remettre en cause la nécessité de maintenir la mémoire de cette catastrophe que de dire que, comme toujours dans l'histoire, elle a pu être utilisée à des fins politiques pour bloquer un certain nombre de débats, et par là-même dénaturée, pervertie, notamment, oui, sur l'état d'Israël, pas sur son "existence légitime" pour reprendre tes propres mots mais sur les modalités de son extension, la justification éventuelle de son impérialisme, etc. Je ne développe pas car tu risques à nouveau de décontextualiser ce que je dis, mais il est un fait qu'une des pages les plus noires de notre histoire risque tout particulièrement d'être dénaturée, instrumentalisée d'une façon extrêmement problématique, lourde, et il est extrêmement malheureux de voir qu'il est difficile de souligner cet aspect sans être accusé violemment comme tu le fais. C'est très précisément nier une autre vérité historique, qu'il faut très certainement étayer, mais tout de même.
Tu mélanges tout, tu résumes "la question juive" à la question avant tout politique de l'état d'Israël, c'est assez navrant mais je prends la peine de te répondre pour souligner que c'est trop facile de prendre pour prétexte l'ampleur de la catastrophe pour condamner tout regard critique, non pas sur le fait lui-même, mais sur l'utilisation pervertie qui peut en être faite, et qui en a été faite !
Et tu parles du "devoir de mémoire" comme si cette notion allait de soi, mais justement, elle implique énormément de choses contradictoires et douloureuses à manier, sa signification mérite d'être débattue, sans pour autant qu'il faille y voir un outrage à la mémoire des déportés, bien entendu. C'est justement là l'essentiel de la question posée, mais malheureusement nos dirigeants n'ont pas l'air d'avoir un regard clair là-dessus.
Bon, je n'insiste pas car tu as l'air de considérer que tout ce qu'on peut dire sur l'ambiguïté de l'héritage de la Shoah est de l'antisémitisme voilé. Encore une fois, c'est dommage.