Pourtant c'est ce qui ressort des interventions : peur de contaminer, d'être contaminé.e, de "tuer" indirectement, de voir ses proches mourir, de mourir soi...
C'est le cas de plein de choses qu'on fait déjà au quotidien.
Je pense (là, tout de suite) principalement à des actions liées à la voiture mais il y en a plein d'autres.
Est ce que conduire en étant bourré c'est égoïste ? Si on ne le fait pas, c'est bien pour éviter de blesser ou se blesser soit même, non ? Est ce que c'est "vivre dans la peur" de décider que si on est bourré, c'est plus respectueux de ne pas conduire ? Est ce que rentrer chez soit alors qu'on est bourré, c'est "dire non à la peur" ?
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De la même façon que se protéger en couchant avec quelqu'un qu'on ne connait pas, ce n'est pas "ceder à la peur". Que mettre un casque à vélo ou à ski non plus.
En fait, je trouve ça particulier d'utiliser l'espace public en disant "je sais que j'augmente le risque que certains aient une maladie grave mais c'est plus confort pour moi, et puis zut c'est pas si grave, les autres peuvent bien se protéger eux même et il faut arrêter d'avoir peur de tout"
Effectivement, chacun vie cette maladie différemment. On a tous des rapports différents à la maladie, la mort. Mais si quelqu'un à risque n'a pas envie d'être gravement malade, ce qui pourrait être fort probable pour certains, je pense que c'est son droit de demander à ce que collectivement on essaye de minimiser ses risques.
Après, chacun met le curseur où il le perçoit. Le masque en exterieur, j'ai pas tellement l'impression qu'il soit très utile, je le met rarement. Par contre dans un magasin, j'ai du mal à comprendre qu'on puisse se dire "tant pis".