Personnellement, je n'arrive pas vraiment à me réjouir de cette mesure parce que je la vois comme une manœuvre électoraliste (de même que la suspension du pass vaccinal). Mais pour le moment j'en profite et non, je ne porterai plus le masque en lieu clos le temps que ça durera.
Quant aux personnes plus exposées aux risques, j'en ai quelques unes dans mon entourage (personne immunodéprimée, plus de 60 ans, en surpoids) et celles-ci se sont surtout senties infantilisées, diminuées et stigmatisées pendant 2 ans. Ce sont aussi celles qui tenaient le moins à respecter la distanciation physique, qui voulaient absolument leur bise à chaque fois, qui ont le plus souffert psychologiquement des différentes mesures prises et de l'isolement. On en avait parlé lors d'une réunion de famille : pour eux, le mot "fragile" martelé partout était déjà insultant et ils vivaient assez mal ces restrictions imposées en leur nom (puisque l'Etat s'est beaucoup caché derrière) et dont eux ne voulaient pas. Alors ce n'est représentatif que de mon entourage et que d'un certain état d'esprit, mais c'est aussi une réalité. Je ne cherche pas à démontrer quoi que ce soit ici, juste que les concernés ont parfois un son de cloche différent et que celui-ci est un peu silencié.
Je pense qu'on ne sera jamais d'accord parce qu'on a tous une perception de la maladie, une expérience de la pandémie (et de la vie de manière générale), des attentes sur ce qu'est "faire société", une définition de la santé, voire une éducation, très différentes.
De mon côté, je m'inquiète toujours énormément des retombées sur les libertés individuelles et le contrôle de la population quel que soit l'événement ; mes proches ont surtout souffert moralement et/ou de la crise économique ; j'ai trouvé indécent de faire passer tout le versant psychologique, y compris chez les enfants, systématiquement après "il y a 5689 façons de mourir chaque jour, mais il ne faut surtout pas risquer de mourir de celle-ci" et de minimiser l'impact de telles mesures. Beaucoup ici ne comprennent pas trop ce positionnement, je ne comprends pas trop leur point de vue non plus. C'est comme ça. J'imagine qu'on a tous ressenti une bonne dose de colère, d'incompréhension et d'aigreur pendant cette période, mais que l'avis contraire nous dépassera toujours avec le recul, même en le respectant, et qu'on peut continuer longtemps à s'écharper sans que ça ne change rien à nos perceptions.
Aucune solution n'est parfaite/juste pour tout le monde en même temps et j'entends que ce soit plus anxiogène/contraignant pour certaines personnes qui ne se sentent plus protégées, comme c'était anxiogène/contraignant pour d'autres avant. C'est chaud de trouver un équilibre viable sur le long terme pour pénaliser le moins de monde possible.
Concernant l'article, j'avoue qu'il m'a surtout fait sourire et que je trouve que c'est un peu immature pour du travail journalistique, mais j'imagine qu'il est là pour attirer l'attention, relancer un débat clivant qui semble perdurer des plombes et donc générer des clics (spoiler alert : à l'évidence, ça marche puisqu'on est beaucoup à l'avoir lu). Pourquoi pas. Il ne mérite pas que des gens soient sérieusement touchés/blessés par son contenu. C'est juste avec ce genre de procédés que le magazine et les membres de la rédac' vivent.
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Quant aux personnes plus exposées aux risques, j'en ai quelques unes dans mon entourage (personne immunodéprimée, plus de 60 ans, en surpoids) et celles-ci se sont surtout senties infantilisées, diminuées et stigmatisées pendant 2 ans. Ce sont aussi celles qui tenaient le moins à respecter la distanciation physique, qui voulaient absolument leur bise à chaque fois, qui ont le plus souffert psychologiquement des différentes mesures prises et de l'isolement. On en avait parlé lors d'une réunion de famille : pour eux, le mot "fragile" martelé partout était déjà insultant et ils vivaient assez mal ces restrictions imposées en leur nom (puisque l'Etat s'est beaucoup caché derrière) et dont eux ne voulaient pas. Alors ce n'est représentatif que de mon entourage et que d'un certain état d'esprit, mais c'est aussi une réalité. Je ne cherche pas à démontrer quoi que ce soit ici, juste que les concernés ont parfois un son de cloche différent et que celui-ci est un peu silencié.
Je pense qu'on ne sera jamais d'accord parce qu'on a tous une perception de la maladie, une expérience de la pandémie (et de la vie de manière générale), des attentes sur ce qu'est "faire société", une définition de la santé, voire une éducation, très différentes.
De mon côté, je m'inquiète toujours énormément des retombées sur les libertés individuelles et le contrôle de la population quel que soit l'événement ; mes proches ont surtout souffert moralement et/ou de la crise économique ; j'ai trouvé indécent de faire passer tout le versant psychologique, y compris chez les enfants, systématiquement après "il y a 5689 façons de mourir chaque jour, mais il ne faut surtout pas risquer de mourir de celle-ci" et de minimiser l'impact de telles mesures. Beaucoup ici ne comprennent pas trop ce positionnement, je ne comprends pas trop leur point de vue non plus. C'est comme ça. J'imagine qu'on a tous ressenti une bonne dose de colère, d'incompréhension et d'aigreur pendant cette période, mais que l'avis contraire nous dépassera toujours avec le recul, même en le respectant, et qu'on peut continuer longtemps à s'écharper sans que ça ne change rien à nos perceptions.
Aucune solution n'est parfaite/juste pour tout le monde en même temps et j'entends que ce soit plus anxiogène/contraignant pour certaines personnes qui ne se sentent plus protégées, comme c'était anxiogène/contraignant pour d'autres avant. C'est chaud de trouver un équilibre viable sur le long terme pour pénaliser le moins de monde possible.
Concernant l'article, j'avoue qu'il m'a surtout fait sourire et que je trouve que c'est un peu immature pour du travail journalistique, mais j'imagine qu'il est là pour attirer l'attention, relancer un débat clivant qui semble perdurer des plombes et donc générer des clics (spoiler alert : à l'évidence, ça marche puisqu'on est beaucoup à l'avoir lu). Pourquoi pas. Il ne mérite pas que des gens soient sérieusement touchés/blessés par son contenu. C'est juste avec ce genre de procédés que le magazine et les membres de la rédac' vivent.