Oui, le masque est chiant, et oui, on va continuer à le porter. Voici pourquoi.

3 Juin 2021
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Personnellement, je n'arrive pas vraiment à me réjouir de cette mesure parce que je la vois comme une manœuvre électoraliste (de même que la suspension du pass vaccinal). Mais pour le moment j'en profite et non, je ne porterai plus le masque en lieu clos le temps que ça durera.

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Quant aux personnes plus exposées aux risques, j'en ai quelques unes dans mon entourage (personne immunodéprimée, plus de 60 ans, en surpoids) et celles-ci se sont surtout senties infantilisées, diminuées et stigmatisées pendant 2 ans. Ce sont aussi celles qui tenaient le moins à respecter la distanciation physique, qui voulaient absolument leur bise à chaque fois, qui ont le plus souffert psychologiquement des différentes mesures prises et de l'isolement. On en avait parlé lors d'une réunion de famille : pour eux, le mot "fragile" martelé partout était déjà insultant et ils vivaient assez mal ces restrictions imposées en leur nom (puisque l'Etat s'est beaucoup caché derrière) et dont eux ne voulaient pas. Alors ce n'est représentatif que de mon entourage et que d'un certain état d'esprit, mais c'est aussi une réalité. Je ne cherche pas à démontrer quoi que ce soit ici, juste que les concernés ont parfois un son de cloche différent et que celui-ci est un peu silencié.

Je pense qu'on ne sera jamais d'accord parce qu'on a tous une perception de la maladie, une expérience de la pandémie (et de la vie de manière générale), des attentes sur ce qu'est "faire société", une définition de la santé, voire une éducation, très différentes.
De mon côté, je m'inquiète toujours énormément des retombées sur les libertés individuelles et le contrôle de la population quel que soit l'événement ; mes proches ont surtout souffert moralement et/ou de la crise économique ; j'ai trouvé indécent de faire passer tout le versant psychologique, y compris chez les enfants, systématiquement après "il y a 5689 façons de mourir chaque jour, mais il ne faut surtout pas risquer de mourir de celle-ci" et de minimiser l'impact de telles mesures. Beaucoup ici ne comprennent pas trop ce positionnement, je ne comprends pas trop leur point de vue non plus. C'est comme ça. J'imagine qu'on a tous ressenti une bonne dose de colère, d'incompréhension et d'aigreur pendant cette période, mais que l'avis contraire nous dépassera toujours avec le recul, même en le respectant, et qu'on peut continuer longtemps à s'écharper sans que ça ne change rien à nos perceptions.

Aucune solution n'est parfaite/juste pour tout le monde en même temps et j'entends que ce soit plus anxiogène/contraignant pour certaines personnes qui ne se sentent plus protégées, comme c'était anxiogène/contraignant pour d'autres avant. C'est chaud de trouver un équilibre viable sur le long terme pour pénaliser le moins de monde possible.

Concernant l'article, j'avoue qu'il m'a surtout fait sourire et que je trouve que c'est un peu immature pour du travail journalistique, mais j'imagine qu'il est là pour attirer l'attention, relancer un débat clivant qui semble perdurer des plombes et donc générer des clics (spoiler alert : à l'évidence, ça marche puisqu'on est beaucoup à l'avoir lu). Pourquoi pas. Il ne mérite pas que des gens soient sérieusement touchés/blessés par son contenu. C'est juste avec ce genre de procédés que le magazine et les membres de la rédac' vivent.
 

Iroise

Enfant du Fléau.
21 Avril 2018
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@Let_Them_Eat_Cake
Tu as parlé à plusieurs reprises déjà de l'attitude de ton employeur vis-à-vis de toi lorsque tu étais malade et là-dessus, je répète ce que beaucoup t'avaient déjà dit : iels sont dans l'illégalité la plus totale. Ce n'est pas de ta faute si tu es malade (franchement, qui voudrait tomber malade volontairement et se prendre des remarques acerbes comme celles que tu reçois ?) et tu as le droit à des congés maladie, comme tout·e salarié·e.

Je ne dis pas cela pour te culpabiliser. La faute est entièrement de leur côté et leur manière de gérer les soucis de santé de leurs employé·es, point.

Personnellement, leur attitude, me conforte dans mon hypothèse (je ne te dis pas de la partager à tout prix !) à savoir que c'est peut-être parce qu'au cours des dernières générations on a autant appris que la maladie pouvait être aisément évitée que des gens comme cela sont conforté·es dans leur attitude qui consiste à culpabiliser leurs salarié·es lorsqu'iels tombent malades :hesite:

@Nienke
Je partage ton avis concernant le fait que plus les règles hygiéniques seront respectées, plus le risque d'être malade diminuera. Et bien entendu, je sais que les vaccins ont eu un impact essentiel dans la lutte contre les maladies infectieuses (je suis historienne, l'histoire des sciences j'en ai soupé :yawn:).

Là où je tiens à nuancer les différents propos qui sont tenus ici, c'est en relativisant notre rapport actuel à la maladie qui consiste à vouloir une tolérance zéro pour celle-ci alors que l'histoire humaine est intimement liée à l'histoire microbienne. Le système immunitaire se construit en partie par mise à l'épreuve face aux bactéries et aux virus. Et c'est bien comme cela que marchent les vaccins d'ailleurs, en habituant le système immunitaire à lutter contre une maladie.

J'ai moi aussi remarqué que j'étais biiiieeeen moins malade depuis deux ans mais en ce qui me concerne, ça me fait plus peur qu'autre chose : j'ai peur que le prochain virus que je choperai (je ne parle pas du Covid) soit beaucoup plus virulent qu'il ne pourrait l'être justement parce que mon système immunitaire est en mode farniente sur la plage depuis deux ans :lunette:
 
17 Décembre 2021
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Je précise que je suis vaccinée de mes trois doses, que je l'ai fait dès que ça a été possible pour ma tranche d'âge et là où j'habite, et que je porte gentiment mon masque là où je dois le porter (en 2020, quand c'était obligatoire dehors, j'en étais même au point de le porter seule en forêt, par angoisse irrationnelle, oui...des potentiels gendarmes cachés derrière les arbres prêts à me coller une amende :lunette: ), et que je suis handicapée, bien que pas d'une façon qui me place dans les personnes à risque. Je n'ai pas l'impression d'être une irresponsable, ni d'être une personne qui n'en a rien à foutre de rien.

Cela dit, je n'ai pas envie d'une société aseptisée, je n'ai pas envie que le masque soit la norme pour toujours, qu'on devienne des angoissés de la moindre saleté, à redouter d'attraper une angine ou la gastro. Finalement, ça me rappelle ces parents (dont ma mère était, ça doit être pour ça :cretin:) qui passent leur temps à crier "ATTENTION !" dès que leur gosse fait quelque chose. Quand j'étais petite, il fallait se laver les mains chaque fois qu'on avait caressé le chat de Pépé, pas jouer avec la terre pour ne pas se salir, pas courir pour pas abimer ses sandales, pas se tenir à la barre dans le métro parce que c'est sale, pas grimper nulle part parce que c'est dangereux, pas monter sur tel type de balançoire parce qu'on pourrait tomber, on ne pouvait pas aller à l'école seuls à deux rues de là de peur qu'on se fasse écraser ou kidnapper, la première fois que je suis sortie en ville sans adulte avec des amis j'avais 16 ans, je n'ai jamais joué dans un bac à sable de ma vie parce que "on sait jamais, il pourrait y avoir des cacas de chien, et puis c'est un truc à attraper des vers". Alors oui, je ne me suis pas fait kidnappée par un inconnu qui m'aurait préalablement écrasé avec sa voiture, je ne me suis jamais cassé le moindre os de ma vie (et j'ai quand même eu des vers et des gastro, sans bac à sable ni barre de métro :lunette:). Mais que c'est fatigant de vivre dans du coton.
Je n'ai pas de souci à prendre mille précautions dans une situation exceptionnelle, mais si on finit enfin par se sortir de cette pandémie, oui, j'espère franchement qu'on n'en gardera pas une peur du moindre virus, et une culpabilisation des autres si on est malade.
Surtout quand je lis que c'est en partie lié à des raisons de productivité ! On n'est pas des machines, on n'est pas des robots, on est des humains, des animaux avec un corps qui fait des trucs corporels, n'en déplaise au capitalisme. Parfois on est malade, on a le droit de se reposer, de prendre du temps pour soi et pour se remettre. La colère, elle devrait être contre le monde capitalisme qui nous impose sa cadence, plutôt que contre l'inconnu qui nous a peut-être "refilé" "sa" gastro.

Je comprends et partage le sentiment de responsabilité collective, de solidarité, et je trouve que justement, compter autant sur le masque, c'est en partie mettre la responsabilité sur l'individu. Si j'attrape le COVID, ça va être la faute du gars qui toussait à l'arrêt de bus. Sans parler d'arrêter de porter des masques (comme je l'ai dit dans un autre message, je trouve qu'au vu de ce qu'on nous dit de la situation depuis des mois, il est trop tôt pour les retirer complètement comme ça), où sont les vraies (ou au moins les autres) solutions collectives ? Où sont les purificateurs d'air ? Les bus supplémentaires pour éviter que les transports soient bondés ? Ou l'organisation de plages horaires en coopération avec les entreprises pour éviter que tout le monde soit dans les transports en même temps ? Les ouvertures de classes dans les écoles ? La rénovation des locaux publiques et municipaux pour que tout le monde puisse ne serait-ce qu'ouvrir les fenêtres et avoir un lavabo à proximité ? Une vraie obligation des employeurs de permettre le télétravail si le salarié le demande, de continuer à fournir masques et gel ? Le recrutement de personnel de ménage, à qui on laisserait le temps de faire correctement leur travail ? Le budget suffisant pour que les hôpitaux soient moins sous pression ?
Pourquoi, au bout de deux ans, on en est encore à compter sur le fait que Bidule mette son masque sur le nez ?

Et je comprends l'intention derrière les "oui, mais si vous avez vraiment un vrai problème en portant un masque, c'est bon, vous comptez dans les handicapés", mais le fait est que 1. On ne se promène pas en agitant nos cartes de priorité, ce n'est pas possible de savoir si le gars qui porte son masque sur le menton est un gros connard ou un pauvre asthmatique.
2. Les gens qui n'en ont rien à foutre continueront à n'en avoir rien à foutre, mais ça fait stresser et hésiter les gens qui ont "vraiment un vrai problème".
Sans compter que parfois, on n'est pas vraiment au courant qu'on a vraiment un vrai problème : on peut commencer à perdre l'audition ou sa vision périphérique sans s'en être rendu compte encore, etc. Plein de gens ont des difficultés, des "symptômes" sans que ce soit un handicap ou un diagnostic précis. On peut avoir des difficultés sensorielles sans être autiste, par exemple. Parfois, avoir du mal à reprendre sa respiration avec un masque, c'est juste devenir vieux, parfois c'est juste être gros, parfois c'est avoir perdu l'habitude de faire un effort physique, c'est être fumeur, c'est faire une crise d'angoisse pour la première fois de sa vie.
 

Mimi Pinkerton

I could be doing that but I'll do this instead
Ambassadrice de Ville
12 Juin 2015
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Je trouve ce discours extrêmement infantilisant et victimisant :dunno:
(Je te cite toi, mais j'aurais pu citer bien d'autres personnes - c'est juste que ton propos est formulé d'une façon qui se prête le mieux à une réponse.)
Tu pourras t'entretenir avec ma pote anglaise immunodéprimée qui n'a pas une seule fois pu faire de soirée/réunion amicale depuis deux ans parce que c'est trop risqué pour elle, qui continue de risquer de contracter un truc super dangereux pour elle en allant simplement faire ses courses parce que personne ne porte plus le masque au Royaume-Uni depuis des semaines, qui ne va plus au restau ni au café non plus depuis deux ans. Elle n'est pas infantilisée ni victimisée, au contraire, elle est potentiellement protégée par des personnes qui, en choisissant de continuer à porter leur masque, font passer la santé collective avant leur vie sociale individuelle.

Le validisme, ce n'est pas uniquement dire des personnes handicapées qu'elles sont fragiles, c'est partir du principe que leurs besoins passent après ceux des personnes valides. Ce qui est exactement ce qu'on fait en retirant l'obligation de porter le masque.

Je n'arrive pas à comprendre comment en tant qu'individu on peut se sentir visé.e à ce point par cet article ; ce qui est critiqué est systémique, comme souvent : "Tout ne dépend que du comportement individuel de chacun, alors qu’il pourrait y avoir une vraie politique publique de santé protectrice de tout le monde." Voilà, c'est ça le fond du problème qui est dénoncé : encore une fois, on fait reposer la sortie de crise sur la responsabilité individuelle alors qu'elle devrait être collective.
Bien sûr que puisqu'il est autorisé d'enlever le masque, la plupart des gens vont le faire, et on ne peut pas le leur reprocher. En revanche, est-ce que c'est opportun de lever cette obligation ? Est-ce que ça prend en compte la vie et le confort de tout le monde, ou seulement d'une majorité ? Ce sont des questions légitimes, et si ça vous fait vous sentir merdeux.ses, ce n'est peut-être pas sans raison :dunno: C'est toujours super inconfortable de voir en face ses propres privilèges, ça n'empêche pas qu'ils existent.
 
Dernière édition :
1 Septembre 2021
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Je rebondis sur une chose mais les besoins des personnes handicapées / malades sont toujours passés après ceux des valides.

Je suis à risque et les autres prennent « soin de moi » en mettant un masque. Ok. Et pour tout le reste ?
Je n’ai pas de place de parking adaptée, pas d’heures de courses adaptée ni de priorité aux caisses. Je n’ai pas de réduction de mon temps de travail, pas d’aménagement de mon poste non plus. Je n’ai pas droit à des jours de congés supplémentaires.
J’ai galéré pour pouvoir être en ald et j’ai juste eu le droit de payer plus cher d’assurance de prêt parce que je suis malade.
Alors qu’on me dise que les gens mettent les masques pour protéger ma vie, désolée mais j’y crois moyen.

Que les gens veulent le mett pour se protéger eux ok et au passage pointer du doigt les autres qui ne font pas pareil pour les traiter d’égoïste me semble plus probable.

Soudain, les personnes à risques sont venues au centre de l’attention. Et quand je vois les discussions sur les topics de la grossophobie, j’ai dû mal à penser que celleux qui jugent notre santé sont celleux qui veulent en prendre soin.

Pardon pour ce petit coup de gueule mais j’aimerais bien que si on se préoccupe de moi, et de ma santé, on puisse comprendre que ça englobe tellement d’autres choses.
 
5 Décembre 2014
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Oui mais à partir du moment où Jacques à désormais l'autorisation de sortir ni masqué, ni vacciné (je ne cautionne pas hein, j'exprime juste une idée), est-ce que ce ne serait pas restreindre sa liberté à lui parce que Jean-Pierre lui veut qu'on continue à mettre des masques ?
Je n'avais pas vu ta réponse. Je dirais que tant pis pour Jean-Pierre, Jacques n'est plus obligé de porter un masque et personne ne peut l'y forcer et donc "restreindre sa liberté".
Cependant, on a le droit de trouver que Jacques est égoïste :dunno:
Du coup, là aussi se pose la question de la liberté des uns commence là où s'arrête celle des autres.
En fait, pourquoi dans un cas, on peut imposer sa vision mais pas dans l'autre ?
Parce que l'un des deux est en danger de mort.
On n'est pas libres de buter quelqu'un même si on adore ça. On n'est pas libres de conduire alcoolisés. On n'est pas libres de fumer à l'intérieur d'un lieu public.
Tout ça pour la même raison qu'on a dû porter des masques : ne pas mettre en danger des gens avec notre liberté.
Après c'est vrai, que le passage du tout à rien est incompréhensible. Je pense qu'il aurait été bien de faire des mesures par paliers. Et limiter le brassage par exemple.
Enfin je sais pas, passer de tout à rien est juste dingue quand le nombre de cas remonte.
À mon sens, il aurait surtout fallu garder le pass vaccinal si on voulait vraiment enlever les masques.
C'est n'importe quoi de tout enlever, oui...
 
3 Juin 2021
76
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Je n'ai pas l'impression que l'article propose une réflexion de ce type non plus. D'ailleurs, je trouve que cette recette est quand même recyclée sur beaucoup d'articles du site : un titre polémique, un avis bien tranché, des témoignages un peu drama qui (surprise) ne sont jamais nuancés mais abondent simplement dans le même sens, un couplet moralisateur pour les méchants qui ne pensent pas tout pareil, fin. Ça fonctionne éventuellement avec les prises de position qui relèvent du délit oui, mais pas avec (tout) le reste.

(J'ai relu mon précédent post et je trouve ma phrase peu claire : c'est bien le procédé utilisé qui prête à sourire, pas les problématiques exposées par les personnes qui ont témoigné).

Ce n'est même pas parce que ça "ne m'arrange pas". J'ai déjà fait la remarque à l'époque de Rockie (même si la tendance était nettement moins marquée), c'est l'une des raisons pour lesquelles je n'interviens que peu ici et je dirais exactement la même chose d'un article anti-masque qui met uniquement en avant des gens stressés pour x raisons à l'idée de le porter, qui font des malaises en plein milieu de la rue parce qu'ils n'arrivent pas à respirer, qui sont contraints de renoncer à leur vie sociale ou whatever. Ça me parlerait plus, ça viendrait sûrement titiller ma colère et mon empathie sur le moment, mais ce n'est pas du journalisme. Ce genre d'articles n'apporte rien, ne nous apprend rien, surfe sur des oppositions et des émotions faciles. Encore une fois, c'est un billet de blog, une discussion qu'on pourrait avoir au bar avec un quidam qui campe sur les mêmes positions que nous, un échange de commentaires, l'équivalent d'une vidéo YouTube, mais ce n'est pas un article de magazine digne de ce nom avec le travail de recherche et de nuance que ça implique. Et, à la longue, c'est un peu de la malhonnêteté intellectuelle aussi, de faire trop souvent reposer une ligne édito sur du buzz ou du contenu pensé pour susciter une réaction passionnée/blessée.

Mais en effet, comme le dit @alextine1703, une critique systémique et un questionnement sur pourquoi on prête tout à coup une grande attention aux personnes "à risques" aurait vraiment été intéressante pour le coup. J'ai déjà eu cette conversation avec mes proches concernés (qui grosso modo se sentaient instrumentalisés de façon hypocrite jusqu'à rejeter en bloc les mesures sanitaires et la vaccination, voire adhérer à des théories complotistes) (c'est peut-être un exemple extrême mais oui ça aussi, ça existe, et ce serait sans doute pertinent d'interroger le pourquoi d'une telle défiance au delà de "ouin ouin les vilains capricieux/inconscients"). L'échange avait été instructif pour moi qui ne suis pas à risque et j'aurais aimé en comprendre plus sur le sujet. Il me semble que c'est ce qu'on est en droit d'attendre d'un magazine ayant pour ambition de "déconstruire" (ce mot est moche mais voilà) son lectorat, pas des jugements qui ne servent à rien et qu'on pourrait aussi bien aller lire sur FB en moins de caractères.
 
Dernière édition :

J_Serpentine

Allez, ouste, va away petit bird !
17 Décembre 2015
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Je voudrais juste faire un aparté sur quelque chose que j'ai vu revenir dans les commentaires : le masque serait un outil (ou un symbole) de plus dans l'aseptisation de notre société qui ne ferait que rendre notre immunité de plus en plus faible et qu'à ce rythme, nous ne saurons plus nous défendre de rien.

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