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Membre supprimé 276733
Guest
Ca fait plusieurs messages que je le constate mais... Pourquoi toujours se dire que le non concerné minimise ou dit de la merde ?
On ne peut pas comparer ces deux groupes si on ne prend en compte que les personnes non concernées qui vont avancer des inepties d'un côté, et que celles concernées qui vont avoir un discours éclairé de l'autre. Le débat n'est plus le même et perd tout son sens. Pour procéder à une comparaison (et pour revenir à ce que dénonce l'article), il faut prendre le même discours, et se demander s'il est vraiment important de savoir si la personne est concernée ou non pour commencer à prendre en compte les arguments avancés.
Ainsi, mettons que une personne tienne un discours X. Doit-on lui demander de s'outer pour prendre en compte ledit discours X ? Sommes-nous certains que les arguments avancés permettent de déterminer si la personne est concernée ou non ? Et si la personne est effectivement concernée mais que son discours sort du chemin traditionnel, doit-on forcément se dire qu'elle n'est pas déconstruite, à défaut de ne pas être non-concernée, ou peut-on envisager de discuter avec elle sans fermer le dialogue ?
Il me semble qu'on pose plutôt ce genre de questions. Qu'on parle d'un filtre préalable à l'analyse des arguments, qui va dépendre de l'identité de la personne et non plus de la qualité de son analyse et de son argumentation. On ne parle pas de si les non concernés ont le droit de dire des bêtises aux concernés et de faire leur loi, ou de revenir sur leurs témoignages pour leur dire "Oh, vous exagérez, hein !". Je ne vois vraiment pas pourquoi les derniers posts semblent se fixer sur cette situation, ce qui n'est plus vraiment le propos...
On ne peut pas comparer ces deux groupes si on ne prend en compte que les personnes non concernées qui vont avancer des inepties d'un côté, et que celles concernées qui vont avoir un discours éclairé de l'autre. Le débat n'est plus le même et perd tout son sens. Pour procéder à une comparaison (et pour revenir à ce que dénonce l'article), il faut prendre le même discours, et se demander s'il est vraiment important de savoir si la personne est concernée ou non pour commencer à prendre en compte les arguments avancés.
Ainsi, mettons que une personne tienne un discours X. Doit-on lui demander de s'outer pour prendre en compte ledit discours X ? Sommes-nous certains que les arguments avancés permettent de déterminer si la personne est concernée ou non ? Et si la personne est effectivement concernée mais que son discours sort du chemin traditionnel, doit-on forcément se dire qu'elle n'est pas déconstruite, à défaut de ne pas être non-concernée, ou peut-on envisager de discuter avec elle sans fermer le dialogue ?
Il me semble qu'on pose plutôt ce genre de questions. Qu'on parle d'un filtre préalable à l'analyse des arguments, qui va dépendre de l'identité de la personne et non plus de la qualité de son analyse et de son argumentation. On ne parle pas de si les non concernés ont le droit de dire des bêtises aux concernés et de faire leur loi, ou de revenir sur leurs témoignages pour leur dire "Oh, vous exagérez, hein !". Je ne vois vraiment pas pourquoi les derniers posts semblent se fixer sur cette situation, ce qui n'est plus vraiment le propos...