@Keko Je reconnais qu'on est plusieurs à te poser les mêmes questions et je ne souhaite pas avoir l'air intimidante. Je tiens à dire que je ne cherche pas à t'attaquer. Je te réponds moi aussi parce que ton post m'était adressé à moi directement.
Je ne comprends pas où tu veux en venir. Je ne comprend pas non plus tes comparaisons.
Les termes de mâle et de femelle en tant que terme scientifiques décrivent des choses qui ne sont pas les mêmes que celles décrites par le langage courant.
Les concepts de mâle et de femelle tels qu'ils sont compris dans le langage courant déforment la vérité en étant excessivement simplistes, et en faisant des généralisations abusives qui se retrouvent très souvent fausses dès lors qu'on se préoccupe de cas individuels.
Le langage courant utilise les termes de mâle et de femelle non pas pour décrire une réalité scientifique autant que pour instaurer des présupposés sur les corps des gens - des présupposés sur leurs organes génitaux, leurs taux d'hormones, leurs chromosomes, leur apparence physique et les caractéristique sexuées de ce physique, et parfois même leurs comportements ou leurs personnalités (les hommes viennent de mars et les femmes de vénus, tout ça). Le langage courant utilise les termes de mâle et de femelle pour diviser l'humanité en deux parties et en classifiant toutes ces informations-là de manière binaire, comme s'il n'y avait que deux modèles de corps existants, regroupant chacun des données prédéfinies et immuables sur toutes ces caractéristiques.
Et c'est cela qu'on pointe du doigt et qu'on remet en question. C'est le langage utilisé pour parler de cette réalité-là, et les idées reçues véhiculées par le langage. Ce n'est pas la réalité qu'on remet en question.
Ce n'est pas mentir sur la réalité de dire que je n'ai aucune idée de mes chromosomes et que je suis loin d'être une exception là-dessus, que mes taux hormonaux (même avant le traitement hormonal) ne rentraient pas dans les limites "normales" (celles marquées sur la feuille du compte-rendu du labo) et que je suis probablement pas une exception non plus vu que tous les médecins avaient un peu l'air de s'en foutre, que les caractéristiques sexuelles secondaires ne sont pas si binaires que ça et que certaines personnes dont le sexe est socialement considéré comme femelle ont parfois un peu de barbe et certains personnes dont le sexe est socialement considéré comme mâle ont parfois un peu de seins, que le sexe ne détermine pas mon comportement ou ma personnalité - en bref, que faire des généralisations absolues sur ce qui n'est que des moyennes, c'est faire plein d'erreurs. Ce n'est pas mentir sur la vérité de dire que y'a des gens qui ont des organes génitaux qui ne rentrent pas dans nos schémas préconçus de pénis ou de vagins. Rien de tout cela ne nie le bon sens.
Parler de sexe mâle et de sexe femelle, souvent, c'est comme dire que toutes les femmes font 1m62 de hauteur, parce qu'en moyenne c'est vrai - ou de dire que toutes les femmes sont plus petites que les hommes, parce qu'en moyenne c'est vrai.
Et le truc, c'est qu'on vit dans une société qui fait de ses moyennes des généralisations, et de ses généralisations des vérités absolues, et qui opprime toutes les personnes qui sont la preuve vivante de ce mensonge. C'est juste ça qu'on dit.
@AngelTen Richard II
Je ne comprends pas où tu veux en venir. Je ne comprend pas non plus tes comparaisons.
Les termes de mâle et de femelle en tant que terme scientifiques décrivent des choses qui ne sont pas les mêmes que celles décrites par le langage courant.
Les concepts de mâle et de femelle tels qu'ils sont compris dans le langage courant déforment la vérité en étant excessivement simplistes, et en faisant des généralisations abusives qui se retrouvent très souvent fausses dès lors qu'on se préoccupe de cas individuels.
Le langage courant utilise les termes de mâle et de femelle non pas pour décrire une réalité scientifique autant que pour instaurer des présupposés sur les corps des gens - des présupposés sur leurs organes génitaux, leurs taux d'hormones, leurs chromosomes, leur apparence physique et les caractéristique sexuées de ce physique, et parfois même leurs comportements ou leurs personnalités (les hommes viennent de mars et les femmes de vénus, tout ça). Le langage courant utilise les termes de mâle et de femelle pour diviser l'humanité en deux parties et en classifiant toutes ces informations-là de manière binaire, comme s'il n'y avait que deux modèles de corps existants, regroupant chacun des données prédéfinies et immuables sur toutes ces caractéristiques.
Et c'est cela qu'on pointe du doigt et qu'on remet en question. C'est le langage utilisé pour parler de cette réalité-là, et les idées reçues véhiculées par le langage. Ce n'est pas la réalité qu'on remet en question.
Ce n'est pas mentir sur la réalité de dire que je n'ai aucune idée de mes chromosomes et que je suis loin d'être une exception là-dessus, que mes taux hormonaux (même avant le traitement hormonal) ne rentraient pas dans les limites "normales" (celles marquées sur la feuille du compte-rendu du labo) et que je suis probablement pas une exception non plus vu que tous les médecins avaient un peu l'air de s'en foutre, que les caractéristiques sexuelles secondaires ne sont pas si binaires que ça et que certaines personnes dont le sexe est socialement considéré comme femelle ont parfois un peu de barbe et certains personnes dont le sexe est socialement considéré comme mâle ont parfois un peu de seins, que le sexe ne détermine pas mon comportement ou ma personnalité - en bref, que faire des généralisations absolues sur ce qui n'est que des moyennes, c'est faire plein d'erreurs. Ce n'est pas mentir sur la vérité de dire que y'a des gens qui ont des organes génitaux qui ne rentrent pas dans nos schémas préconçus de pénis ou de vagins. Rien de tout cela ne nie le bon sens.
Parler de sexe mâle et de sexe femelle, souvent, c'est comme dire que toutes les femmes font 1m62 de hauteur, parce qu'en moyenne c'est vrai - ou de dire que toutes les femmes sont plus petites que les hommes, parce qu'en moyenne c'est vrai.
Et le truc, c'est qu'on vit dans une société qui fait de ses moyennes des généralisations, et de ses généralisations des vérités absolues, et qui opprime toutes les personnes qui sont la preuve vivante de ce mensonge. C'est juste ça qu'on dit.
@AngelTen Richard II
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