La critique des méthodes d'enseignement me paraît pertinente et nécessaire, mais je ne suis pas d'accord avec les jugements d'utilité sur telle ou telle matière enseigné.
D'abord, je pense qu'on est tous/toutes plus ou moins influencés par l'expérience qu'on a eu de l'enseignement de ces matières, par les méthodes des profs , par l'intérêt de base qu'on avait pour ces matières.
Sauf que ce n'est pas forcément représentatif d'une population entière, ni des besoins de chacun à l'âge adulte.
La techno ne m'intéressait pas à la base, mais c'est quand même là que j'ai appris à me servir d'un ordinateur, d'internet, de word, excel, PowerPoint, parce qu'on avait pas encore d'ordinateur à la maison.
La svt m'intéressait beaucoup de base, certes, mais c'est quand même dans le cadre de ces cours que j'ai appris ce qu'il y a à savoir sur la reproduction humaine, la contraception. On parle beaucoup des antivax ? C'est en svt qu'à la base j'ai appris comment fonctionne le système immunitaire, les vaccins, les maladies. Savoir de base qui manque à beaucoup de personnes pour comprendre et faire des choix éclairés de santé. Pareil pour la nutrition. En fait la svt, à mon avis, permet d'aborder pas mal de sujets sur lesquels avoir quelques connaissances de base est quand même bien utile à l'âge adulte.
Physique et chimie, pareil. Savoir comment fonctionne l'électricité, comprendre les notions d'acide-basique (pour l'eau de consommation, la cuisine, l'hygiène, etc)
Histoire et géographie alimentent la culture générale et nous donnent des repères sur d'où nous venons, et servent de socle à la compréhension de la politique. Allez expliquer à quelqu'un l'intérêt de voter si il ou elle ne comprend pas le principe d'une dictature ou d'une monarchie totalitaire.
L'apprentissage des langues ne sert pas qu'à savoir baragouiner en anglais sur les joyaux de la couronne, ça donne des bases pour une société mondialisée où les langues étrangères sont de plus en plus présentes dans notre vie de tout les jours. Et souvent ça ouvre la porte sur d'autres cultures, d'autres sociétés.
Je ne vais pas écrire un plaidoyer pour le programme scolaire et ses matières, j'en ai d'ailleurs laissé beaucoup de côté, mais par pitié laissons de côté les arguments du genre: qui s'en fout de savoir comment se reproduit une moule, qui s'en fout que mélanger les produits a et b ça fait du rose, qui s'en fout de calculer la distance à laquelle atterrira le ballon de rugby, qui s'en fout de quel roi a intégré la Bretagne à la France,etc.
D'une ça fait pas avancer le débat, et de deux généraliser le désintérêt d'une personne pour un sujet à toute une population c'est très très réducteur.
Et perso je me sens en plus un peu blessée parce que pendant une bonne partie de ma scolarité je me suis fait harceler et traiter d'intello, de chouchoute des profs, juste parce que, effectivement, ces sujets m'intéressait.
D'abord, je pense qu'on est tous/toutes plus ou moins influencés par l'expérience qu'on a eu de l'enseignement de ces matières, par les méthodes des profs , par l'intérêt de base qu'on avait pour ces matières.
Sauf que ce n'est pas forcément représentatif d'une population entière, ni des besoins de chacun à l'âge adulte.
La techno ne m'intéressait pas à la base, mais c'est quand même là que j'ai appris à me servir d'un ordinateur, d'internet, de word, excel, PowerPoint, parce qu'on avait pas encore d'ordinateur à la maison.
La svt m'intéressait beaucoup de base, certes, mais c'est quand même dans le cadre de ces cours que j'ai appris ce qu'il y a à savoir sur la reproduction humaine, la contraception. On parle beaucoup des antivax ? C'est en svt qu'à la base j'ai appris comment fonctionne le système immunitaire, les vaccins, les maladies. Savoir de base qui manque à beaucoup de personnes pour comprendre et faire des choix éclairés de santé. Pareil pour la nutrition. En fait la svt, à mon avis, permet d'aborder pas mal de sujets sur lesquels avoir quelques connaissances de base est quand même bien utile à l'âge adulte.
Physique et chimie, pareil. Savoir comment fonctionne l'électricité, comprendre les notions d'acide-basique (pour l'eau de consommation, la cuisine, l'hygiène, etc)
Histoire et géographie alimentent la culture générale et nous donnent des repères sur d'où nous venons, et servent de socle à la compréhension de la politique. Allez expliquer à quelqu'un l'intérêt de voter si il ou elle ne comprend pas le principe d'une dictature ou d'une monarchie totalitaire.
L'apprentissage des langues ne sert pas qu'à savoir baragouiner en anglais sur les joyaux de la couronne, ça donne des bases pour une société mondialisée où les langues étrangères sont de plus en plus présentes dans notre vie de tout les jours. Et souvent ça ouvre la porte sur d'autres cultures, d'autres sociétés.
Je ne vais pas écrire un plaidoyer pour le programme scolaire et ses matières, j'en ai d'ailleurs laissé beaucoup de côté, mais par pitié laissons de côté les arguments du genre: qui s'en fout de savoir comment se reproduit une moule, qui s'en fout que mélanger les produits a et b ça fait du rose, qui s'en fout de calculer la distance à laquelle atterrira le ballon de rugby, qui s'en fout de quel roi a intégré la Bretagne à la France,etc.
D'une ça fait pas avancer le débat, et de deux généraliser le désintérêt d'une personne pour un sujet à toute une population c'est très très réducteur.
Et perso je me sens en plus un peu blessée parce que pendant une bonne partie de ma scolarité je me suis fait harceler et traiter d'intello, de chouchoute des profs, juste parce que, effectivement, ces sujets m'intéressait.