J’ai commencé
Poirot joue le jeu d’Agatha Christie. A priori, il risque d’y avoir un meurtre lors d’une « kermesse » (qui est un genre de chasse aux trésors — plus précisément une « course à l’assassin » organisée
par une autrice de romans policiers… Petite mise en abyme sympa !). C’est tipar !
Plié (hier) !
Agatha Christie m’a déroutée : j’étais bien incapable de formuler des hypothèses, d’imaginer la résolution de l’enquête, ce jusqu’au dernier chapitre ! Hercule Poirot était en galère, l’inspecteur Bland (l’enquêteur officiel) naviguait en eaux troubles, et la multiplicité des personnages rendait encore plus complexe le raisonnement a posteriori. C’était stimulant et hyper agréable. J’ai trouvé dans ce roman d’AC plus de suspense qu’habituellement.
À la bibliothèque, j’ai emprunté
Écrire la vie d’Annie Ernaux, qui est un recueil de onze ouvrages de la belle.
J’ai donc lu
L’Évènement, émerveillée par la pureté de son style d’écriture. C’est à la fois terriblement beau, et terriblement dur. J’ai apprécié ce texte dépouillé d’affect, ancré dans la réalité matérielle, qui rend « l’événement » d’Annie Ernaux presque impersonnel ; il est surtout, à mon sens, le témoignage d’une époque, d’un système (la politique anti-avortement des années 60).