Je crois que c'est ma première participation sur ce sujet !
Je viens de finir Enfant de salaud, de Sorj Chalandon. J'avais déjà lu Le quatrième mur, une lecture difficile mais qui m'avait beaucoup plu (d'ailleurs le livre avait reçu le Goncourt des lycéens à l'époque).
Enfant de salaud est une autofiction où le narrateur retrace sa quête de vérité sur les activités de son père pendant la seconde guerre mondiale. Il sait que son père a été dans le "mauvais camp" et qu'il a porté l'uniforme allemand. Mais le père est un mythomane pathologique et il faut alors démêler le vrai du faux dans ses déclarations rocambolesques. L'histoire de déroule en parallèle du procès de Klaus Barbie, à Lyon, dans les années 80, où le narrateur est correspondant de presse pour le journal Libération. On suit donc en parallèle la grande Histoire et la petite, les crimes du monstrueux Barbie et les lâchetés du père. Chalandon a été reporter de guerre pendant des années et il a vu probablement plus d'horreur que ce qu'un homme peut supporter. Cependant, les passages difficiles (évocation des crimes du nazi Klaus Barbie) ne sont jamais gratuits et l'auteur ne se complait pas dans la description de la violence.
J'ai aimé la fluidité de lecture, car le style est sobre, et la description crue des personnages. Le père n'est pas épargné, on peut difficilement imaginer pire géniteur. Cependant on en vient presque à plaindre cet homme qui a passé toute sa vie à mentir, si bien qu'il ne peut affronter la réalité en face.
Je lirai probablement d'autres romans de cet auteur !
Je viens de finir Enfant de salaud, de Sorj Chalandon. J'avais déjà lu Le quatrième mur, une lecture difficile mais qui m'avait beaucoup plu (d'ailleurs le livre avait reçu le Goncourt des lycéens à l'époque).
Enfant de salaud est une autofiction où le narrateur retrace sa quête de vérité sur les activités de son père pendant la seconde guerre mondiale. Il sait que son père a été dans le "mauvais camp" et qu'il a porté l'uniforme allemand. Mais le père est un mythomane pathologique et il faut alors démêler le vrai du faux dans ses déclarations rocambolesques. L'histoire de déroule en parallèle du procès de Klaus Barbie, à Lyon, dans les années 80, où le narrateur est correspondant de presse pour le journal Libération. On suit donc en parallèle la grande Histoire et la petite, les crimes du monstrueux Barbie et les lâchetés du père. Chalandon a été reporter de guerre pendant des années et il a vu probablement plus d'horreur que ce qu'un homme peut supporter. Cependant, les passages difficiles (évocation des crimes du nazi Klaus Barbie) ne sont jamais gratuits et l'auteur ne se complait pas dans la description de la violence.
J'ai aimé la fluidité de lecture, car le style est sobre, et la description crue des personnages. Le père n'est pas épargné, on peut difficilement imaginer pire géniteur. Cependant on en vient presque à plaindre cet homme qui a passé toute sa vie à mentir, si bien qu'il ne peut affronter la réalité en face.
Je lirai probablement d'autres romans de cet auteur !