Je lis Là où chantent les écrevisses de Delia Owens. J'en avais entendu beaucoup de bien et pour l'instant c'est justifié 
Quel livre lisez-vous en ce moment ?
- Initiateur de la discussion Yana
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- les essentiels
Pour lutter contre le blues de janvier et de la reprise, je me suis plongée dans une série policière. J ai lu la trilogie de La dame de Reykjavik de Ragnar Jonasson : La dame de Reykjavik, L île au secret et La dernière tempête.
On suit Hulda, une enquetrice de Reykjavik, d abord à 64 ans à la veille de sa retraite, puis à 50 ans et enfin à 40 ans à l aube des événements qui la marqueront.
Dans ces histoires de disparitions suspectes et de huis clos, l auteur joue avec nos nerfs comme avec les temporalités.
La nature islandaise sauvage devient un élément de plus en plus pregnant au fil des tomes, en nous embarquant de Reykjavik jusqu aux confins de l Islande (sur l île déserte d Ellidaey ou dans un village isolé du nord du pays).
Les personnages ont tous des zones d ombres, les résolutions sont douces amères et inattendues.
La construction "à rebours" de la trilogie nous attache à cette héroïne désenchantée et solitaire qu est Hulda et loin de faire perdre de l intérêt, participe à la tension générale.
On aurait presque envie de relire cette saga chronologiquement une fois terminée.
On suit Hulda, une enquetrice de Reykjavik, d abord à 64 ans à la veille de sa retraite, puis à 50 ans et enfin à 40 ans à l aube des événements qui la marqueront.
Dans ces histoires de disparitions suspectes et de huis clos, l auteur joue avec nos nerfs comme avec les temporalités.
La nature islandaise sauvage devient un élément de plus en plus pregnant au fil des tomes, en nous embarquant de Reykjavik jusqu aux confins de l Islande (sur l île déserte d Ellidaey ou dans un village isolé du nord du pays).
Les personnages ont tous des zones d ombres, les résolutions sont douces amères et inattendues.
La construction "à rebours" de la trilogie nous attache à cette héroïne désenchantée et solitaire qu est Hulda et loin de faire perdre de l intérêt, participe à la tension générale.
On aurait presque envie de relire cette saga chronologiquement une fois terminée.
Dernière édition :
J'ai fini Le Roi fantôme de Pearl Buck hier ! 
J'ai beaucoup aimé, cette autrice est tellement respectueuse de son lectorat, et la plume de Lola Tranec (la traductrice) ne me déçoit jamais.
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J'ai commencé Le Portrait de mariage de Maggie O'Farrell en livre audio (il s'agit de la LC du mois de janvier du club de lecture des forums !)... Le sublime d'une tragédie.
J'ai beaucoup aimé, cette autrice est tellement respectueuse de son lectorat, et la plume de Lola Tranec (la traductrice) ne me déçoit jamais.
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J'ai commencé Le Portrait de mariage de Maggie O'Farrell en livre audio (il s'agit de la LC du mois de janvier du club de lecture des forums !)... Le sublime d'une tragédie.
Je poursuis ma période thriller/Policier avec Le couple d à côté de Shari Lapena.
Un couple dîne chez leurs voisins mitoyens en se relayant toutes les 30 minutes auprès de leur bébé qu ils ont laissé chez eux après que la babysitter leur a fait faux bond. Mais au moment de rentrer, le bébé a disparu...
C est un thriller domestique qui se lit bien et qui a le mérite d aborder la dépression post partum (de manière superficielle)...
Mais les personnages sont un peu caricaturaux, les twists un peu too much et l écriture assez neutre. Le tout aurait gagné en nuances et en finesse.
Un couple dîne chez leurs voisins mitoyens en se relayant toutes les 30 minutes auprès de leur bébé qu ils ont laissé chez eux après que la babysitter leur a fait faux bond. Mais au moment de rentrer, le bébé a disparu...
C est un thriller domestique qui se lit bien et qui a le mérite d aborder la dépression post partum (de manière superficielle)...
Mais les personnages sont un peu caricaturaux, les twists un peu too much et l écriture assez neutre. Le tout aurait gagné en nuances et en finesse.
Je suis restée dans l'ambiance hivernale avec "jamais la par hasard" de Lorraine Fouchet.
Et j'ai beaucoup aimé, sensible et surprenant. Mention spéciale aux aurores boréales
Et j'ai beaucoup aimé, sensible et surprenant. Mention spéciale aux aurores boréales
Après m'être battue avec ma nouvelle liseuse et Adobe Digital Editions pour emprunter un livre numérique à la médiathèque, je me suis plongée dans Et c'est ainsi que nous vivrons de Douglas Kennedy. Je n'avais jamais lu cet auteur qui ne m'intéressait guère. Mais mettez-moi sous le nez une uchronie ou une dystopie se déroulant aux États-Unis et je ne réponds plus de rien avant d'avoir refermé le bouquin...Je suis déçue pour le moment : je trouve le style très académique, très froid, les personnages ne sont pas attachants...
Après une lecture très bof (Sweet sixteen d'Annelise Heurtier), j'ai commencé ce matin L'aube sera grandiose d'Anne-Laure Bondoux. Emprunté à la bibliothèque totalement par hasard (le titre était beau 
), je n'en suis qu'à une cinquantaine de pages mais j'aime déjà les personnages et le cadre 
), je n'en suis qu'à une cinquantaine de pages mais j'aime déjà les personnages et le cadre
Sur le conseil d'une salariée d'une de mes librairies favorites, j'ai acheté The Lighthouse Witches de C. J. Cooke (un de mes coups de cœur de 2023, The Witches of New York d'Ami McKay, était une recommandation de cette même salariée). C'est une VO en anglais (Cooke est irlandaise). Pour l'instant c'est un pur plaisir !
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ça y est je suis venue à bout de Saison d'os de Samantha Shannon et je reste sur mon 1er avis c'est bof, je pense pas lire la suite. La fin du tome 1 me permet de me dire que c'est une fin hyper ouverte et voilà j'en resterai là, si le livre n'avait pas été un cadeau je serais pas allée au bout je pense.
L'univers est sombre, cruel, complexe mais sous-exploité, les personnages secondaires sont très secondaires, la romance est bien malsaine et l'héroïne plutôt insupportable...
Pour passer à autre chose je vais partir bien loin de la fantasy avec La fiancée était à dos d'âne de Vénus Khoury-Ghata. Une jeune juive du désert algérien est choisie pour épouser l'émir Adbelkader qui lutte alors contre la conquête de l'Algérie par la France et voit sa vie basculer.
L'univers est sombre, cruel, complexe mais sous-exploité, les personnages secondaires sont très secondaires, la romance est bien malsaine et l'héroïne plutôt insupportable...
Pour passer à autre chose je vais partir bien loin de la fantasy avec La fiancée était à dos d'âne de Vénus Khoury-Ghata. Une jeune juive du désert algérien est choisie pour épouser l'émir Adbelkader qui lutte alors contre la conquête de l'Algérie par la France et voit sa vie basculer.
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J'ai fini L'amour est dans le thé de Umebachi Yamanaka, l'histoire d'une fille de théiers qui, pour fuir son ex-fiancé, fait croire qu'elle s'est mariée avec l'homme qui a repris la plantation de ses parents. C'est assez léger mais on sent quand même des thèmes sous-jacents plus durs (même si c'est un premier tome donc ce n'est pas abordé frontalement).
Et il y a certains passages qui n'ont pas beaucoup de sens aussi
Par contre, il y a une case qui m'a bien fait tiquer, je vous la joins dans le spoiler
(désolée pour la qualité, je lisais à la lueur de ma lampe de chevet)
Et il y a certains passages qui n'ont pas beaucoup de sens aussi
Par contre, il y a une case qui m'a bien fait tiquer, je vous la joins dans le spoiler
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J ai lu Un bref instant de splendeur d Ocean Vuong que j ai adoré !
Dans une lettre à sa mère analphabète (qui ne la lira donc pas!), le narrateur démêle ses souvenirs, marqués par la transmission intergénérationnelle des traumas familiaux et la découverte de son altérité (à travers l expérience du racisme et de son homosexualité). L ombre de la guerre du Vietnam plane, comme la violence (de la famille et de la société) et la souffrance (du déracinement, du deuil).
C est cru, douloureux, bouleversant.
Un uppercut de poésie dans un monde de brutes, ponctué de "brefs instants de splendeur".
Dans une lettre à sa mère analphabète (qui ne la lira donc pas!), le narrateur démêle ses souvenirs, marqués par la transmission intergénérationnelle des traumas familiaux et la découverte de son altérité (à travers l expérience du racisme et de son homosexualité). L ombre de la guerre du Vietnam plane, comme la violence (de la famille et de la société) et la souffrance (du déracinement, du deuil).
C est cru, douloureux, bouleversant.
Un uppercut de poésie dans un monde de brutes, ponctué de "brefs instants de splendeur".
