nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
@petitegazelle Si ça t'intéresse, j'ai écrit un article de blog sur ton livre là
J'ai fini Prière pour ceux qui ne sont rien de Jerry Wilson. J'ai aimé même si en un sens je me sentais mal à l'aise de le lire en ces temps de vacances estivales. En effet, ce livre dresse le portraits de sans abris, ces gens "qui ne sont rien" et qui ont réellement existé (l'auteur a été gardien de parcs aux USA). Rien n'est édulcoré: alcooliques, arriérés, toxico, fumeuses de tout et n'importe quoi qui allaitent leur nouveau-né sous un pont, des canettes vides, du vomi et de l'excrément. On pourrait être heurté par cette réalité crue, et pourtant le côté humain qui transparait transcende le tout. Dur de faire bronzette en lisant ces tranches de vie de gens qui, très certainement, ont cessé d'exister.
J'ai également terminé La porte de Magda Szabo dont quelqu'un avait parlé sur ce forum. N'ayant jamais lu d'auteur/autrice hongrois auparavant, j'ai sauté le pas...et connu un mauvais démarrage. J'ai lu les premières pages dans une salle d'attente. Ce n'était pas le bon endroit, le bon moment, je l'ai refermé en me disant que ce livre n'était pas pour moi. Et puis je lui ai donné une deuxième chance et là, j'ai compris: ce livre est une confidence que nous fait l'autrice, le lire dans cet endroit neutre n'était pas adapté, ce livre appelle votre coin lecture-cocon habituel. Installée chez moi, je l'ai dévoré. Curieusement je n'ai pas ressenti d'empathie pour l'autrice (mais dans la mesure où elle se pose en "criminelle" dès le départ, peut-être était-ce recherché?) mais le personnage d'Emerence a une telle ampleur. J'ai adoré la découvrir, parfois à l'instant T, parfois à travers ses propres souvenirs, parfois par les anecdotes glanées auprès d'autres habitants du quartier. Une antinomie à elle seule, une mama aimante mais distante. Il est fort possible que je cherche rapidement à lire un autre titre de cette autrice.
J'ai fini Prière pour ceux qui ne sont rien de Jerry Wilson. J'ai aimé même si en un sens je me sentais mal à l'aise de le lire en ces temps de vacances estivales. En effet, ce livre dresse le portraits de sans abris, ces gens "qui ne sont rien" et qui ont réellement existé (l'auteur a été gardien de parcs aux USA). Rien n'est édulcoré: alcooliques, arriérés, toxico, fumeuses de tout et n'importe quoi qui allaitent leur nouveau-né sous un pont, des canettes vides, du vomi et de l'excrément. On pourrait être heurté par cette réalité crue, et pourtant le côté humain qui transparait transcende le tout. Dur de faire bronzette en lisant ces tranches de vie de gens qui, très certainement, ont cessé d'exister.
J'ai également terminé La porte de Magda Szabo dont quelqu'un avait parlé sur ce forum. N'ayant jamais lu d'auteur/autrice hongrois auparavant, j'ai sauté le pas...et connu un mauvais démarrage. J'ai lu les premières pages dans une salle d'attente. Ce n'était pas le bon endroit, le bon moment, je l'ai refermé en me disant que ce livre n'était pas pour moi. Et puis je lui ai donné une deuxième chance et là, j'ai compris: ce livre est une confidence que nous fait l'autrice, le lire dans cet endroit neutre n'était pas adapté, ce livre appelle votre coin lecture-cocon habituel. Installée chez moi, je l'ai dévoré. Curieusement je n'ai pas ressenti d'empathie pour l'autrice (mais dans la mesure où elle se pose en "criminelle" dès le départ, peut-être était-ce recherché?) mais le personnage d'Emerence a une telle ampleur. J'ai adoré la découvrir, parfois à l'instant T, parfois à travers ses propres souvenirs, parfois par les anecdotes glanées auprès d'autres habitants du quartier. Une antinomie à elle seule, une mama aimante mais distante. Il est fort possible que je cherche rapidement à lire un autre titre de cette autrice.