@nezentrompette j'ai lu Watership Down cet automne dans le cadre du Pumpkin autumn challenge et j'ai bien aimé. J'espère que ça t'emportera plus dans les pages à venir.
J'ai lu Solal d'Albert Cohen qui est le 1er tome de sa tétralogie comprenant notamment Belle du Seigneur. Il n'est pas absolument nécessaire de lire les livres encore moins chronologiquement mais je voulais d'abord me frotter à son oeuvre par quelque chose de plus court.
On suit donc des épisodes marquants de la vie de Solal de ses 13 ans (la veille de sa bar mitzva) à la fin de la vingtaine, épisodes portant sur son rapport aux femmes et sa judéité, les 2 au regard de son ambition insatiable. Flanqué de ses oncles, les Valeureux, personnages grotesques doté d'une gouaille digne de Pagnol, il est envahi par cette famille encombrante qui représente à la fois ses origines méditerranéenne et juive.
Solal le magnifique, calculateur et séducteur, bouscule tout sur son passage, piétine sans pitié quiconque lui faisant obstacle. Il est prêt à tout pour parvenir à ses fins, quitte à se renier en reniant sa famille et à travers elle sa judéité, au risque de se perdre lui même. Il quittera le soleil de Céphalonie pour faire carrière en politique sans arriver à se défaire ni de l'une ni de l'autre.
Personnage parfois détestable car féroce et impitoyable, Solal incarne la maxime "La fin justifie les moyens". Le style est surprenant. L'auteur questionne ce qui fait notre identité, d'où on vient ou là où on veut aller. J'ai regretté la passivité des femmes dont le rapport avec Solal est placé sous la domination mais peut être est ce pour marquer encore plus l'esprit conquérant du (anti) héros. Les quelques passages sur ses idées (la charité) m'ont beaucoup plu.
J'ai lu Solal d'Albert Cohen qui est le 1er tome de sa tétralogie comprenant notamment Belle du Seigneur. Il n'est pas absolument nécessaire de lire les livres encore moins chronologiquement mais je voulais d'abord me frotter à son oeuvre par quelque chose de plus court.
On suit donc des épisodes marquants de la vie de Solal de ses 13 ans (la veille de sa bar mitzva) à la fin de la vingtaine, épisodes portant sur son rapport aux femmes et sa judéité, les 2 au regard de son ambition insatiable. Flanqué de ses oncles, les Valeureux, personnages grotesques doté d'une gouaille digne de Pagnol, il est envahi par cette famille encombrante qui représente à la fois ses origines méditerranéenne et juive.
Solal le magnifique, calculateur et séducteur, bouscule tout sur son passage, piétine sans pitié quiconque lui faisant obstacle. Il est prêt à tout pour parvenir à ses fins, quitte à se renier en reniant sa famille et à travers elle sa judéité, au risque de se perdre lui même. Il quittera le soleil de Céphalonie pour faire carrière en politique sans arriver à se défaire ni de l'une ni de l'autre.
Personnage parfois détestable car féroce et impitoyable, Solal incarne la maxime "La fin justifie les moyens". Le style est surprenant. L'auteur questionne ce qui fait notre identité, d'où on vient ou là où on veut aller. J'ai regretté la passivité des femmes dont le rapport avec Solal est placé sous la domination mais peut être est ce pour marquer encore plus l'esprit conquérant du (anti) héros. Les quelques passages sur ses idées (la charité) m'ont beaucoup plu.
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