C'est bon j'ai fini Ravage de René Barjavel.
@miss.acacia je rejoins ton avis. Pour un livre écrit dans les années 1940 la partie anticipation est frappante de lucidité sur notre dépendance à l'électricité et à la technologie en générale. Le livre dénonce notre éloignement générale de la nature et ce qu'elle produit, une rationalisation de la production poussée à l'extrême. La chute des villes par le feu m'a fait penser au réchauffement climatique, les survivants marchant au milieu d'une nature ravagée par la chaleur, brûlée et morte, vers un endroit où l'humain aurait moins altéré la nature (la Provence) pour espérer survivre.
Bref je pense que l'aspect anticipation du livre est vraiment intéressant, d'ailleurs c'est toujours amusant de voir comment un auteur de 1940 imaginait le monde en 2052. Barjavel anticipe très bien notre monde hyperconnectés avec des écrans et téléphones mais pas un instant il imagine ces dispositifs devenir portable! Mais on repassera sur la vision des femmes et des classes sociales. Dans ce livre j'ai trouvé les positions de l'auteur bien plus rétrogrades que dans La nuit des temps paru 25 ans plus tard en 1968. Par curiosité pour voir l'évolution de Barjavel j'ai maintenant envie de lire La tempête paru en 1982, 40 ans après Ravage et 15 ans après La nuit des temps.
@miss.acacia je rejoins ton avis. Pour un livre écrit dans les années 1940 la partie anticipation est frappante de lucidité sur notre dépendance à l'électricité et à la technologie en générale. Le livre dénonce notre éloignement générale de la nature et ce qu'elle produit, une rationalisation de la production poussée à l'extrême. La chute des villes par le feu m'a fait penser au réchauffement climatique, les survivants marchant au milieu d'une nature ravagée par la chaleur, brûlée et morte, vers un endroit où l'humain aurait moins altéré la nature (la Provence) pour espérer survivre.
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