L'obscur été de Dominique Labarrière
Trouvé dans les rayons de ma médiathèque.
Août 1944 - Georges Frédun est commissaire de police au 36 Quai des Orfèvres. Il est envoyé à la Baule car il souffre d'une maladie des bronches.La Baule fait partie de la poche de St Nazaire où se concentre le gros de l'entreprise Todt et des équipes allemandes en charge du Mur de l'Atlantique. Alors que dans le même temps Nantes et Rennes ont été libérés.
Une nuit, Henri Berthon, architecte de son état, collabo' aux meilleures heures de l'Occupation avec la crème des Occupants est assassiné alors qu'il sort de chez sa maîtresse, Mathilde Van Harden, une franco- hollandaise, polyglotte, poule de luxe, amante aussi d'un ingénieur allemand, Werner et d'un officier de la marine allemande.
Dans le même temps, au Palace Hôpital, hôtel de luxe converti en hôpital pour les Allemands, on découvre dans les combles le cadavre d'un jeune suicidé, d'une balle dans la tête, manchot, dont l'autopsie révèle un alcoolisme chronique.
Georges Frédun se voit confier l'affaire. Il entre dans le monde de l'Occupation, de la collaboration, des affaires douteuses, des coucheries des un.es et des autres. Les collabo de notoriété publique sont-ils vraiment ce qu'ils sont ? Les poules à Boches sont-elles vraiment que des poules ? Pourquoi la veuve est-elle joyeuse ? Et que vient faire Cervantès dans l'affaire ? Autant de questions à démêler.
Ce sont 151 pages qui se lisent bien et vite et puis voilà, on passe à une autre lecture...sauf que j'ai retenu un truc tout bête de ce roman ultra-classique : il ferait une super pièce de théâtre. Les lieux sont bien délimités, les dialogues sont pas mal (un peu trop à mon sens en ce qui concerne le médecin-chef allemand qui parle un français super stylisé et approfondi), l'intrigue se déroule bien et la fin est plutôt bien foutue même si elle reste classique.
Trouvé dans les rayons de ma médiathèque.
Août 1944 - Georges Frédun est commissaire de police au 36 Quai des Orfèvres. Il est envoyé à la Baule car il souffre d'une maladie des bronches.La Baule fait partie de la poche de St Nazaire où se concentre le gros de l'entreprise Todt et des équipes allemandes en charge du Mur de l'Atlantique. Alors que dans le même temps Nantes et Rennes ont été libérés.
Une nuit, Henri Berthon, architecte de son état, collabo' aux meilleures heures de l'Occupation avec la crème des Occupants est assassiné alors qu'il sort de chez sa maîtresse, Mathilde Van Harden, une franco- hollandaise, polyglotte, poule de luxe, amante aussi d'un ingénieur allemand, Werner et d'un officier de la marine allemande.
Dans le même temps, au Palace Hôpital, hôtel de luxe converti en hôpital pour les Allemands, on découvre dans les combles le cadavre d'un jeune suicidé, d'une balle dans la tête, manchot, dont l'autopsie révèle un alcoolisme chronique.
Georges Frédun se voit confier l'affaire. Il entre dans le monde de l'Occupation, de la collaboration, des affaires douteuses, des coucheries des un.es et des autres. Les collabo de notoriété publique sont-ils vraiment ce qu'ils sont ? Les poules à Boches sont-elles vraiment que des poules ? Pourquoi la veuve est-elle joyeuse ? Et que vient faire Cervantès dans l'affaire ? Autant de questions à démêler.
Ce sont 151 pages qui se lisent bien et vite et puis voilà, on passe à une autre lecture...sauf que j'ai retenu un truc tout bête de ce roman ultra-classique : il ferait une super pièce de théâtre. Les lieux sont bien délimités, les dialogues sont pas mal (un peu trop à mon sens en ce qui concerne le médecin-chef allemand qui parle un français super stylisé et approfondi), l'intrigue se déroule bien et la fin est plutôt bien foutue même si elle reste classique.