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- Initiateur de la discussion Yana
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La lecture est un des rares moments de répit durant cet arrêt qui sert à soigner un burn-out. J'ai fait une belle commande avant que tout cela n'arrive et j'ai été gâtée depuis pour mon anniversaire. J'ai une pile bien entamée d'une dizaine de livres neufs à savourer...
Martin Eden de Jack London. J'aime les écrits des transfuges de classes. J'ai aimé la naïveté de Martin. Quand elle a laissé place à de la suffisance, le personnage m'a agacé. Et en fait, il ne se passe pas grand chose : il écrit, ses écrits ne sont pas achetés par les magazines et revues, il s'appauvrit, il gagne quelque argent et rebelote. Et les débats théoriques portant sur les œuvres des intellectuels de l'époque que je ne connais pas étaient longuets. Sauf, sauf, que la fin, dont je ne dirais rien est triste, cynique, parfaite pour ce roman. J'avais déjà beaucoup aimé le Talon de fer : je continuerai à découvrir l’œuvre de London.
J'ai voulu me replonger dans la fantasy parce que mes lectures personnelles ont toujours de près ou de loin un lien avec le travail. Sauf que je suis difficile. Très difficile. Pour moi, rien de peut égaler les mondes de Pierre Bottero et de David et Leigh Eddings. J'ai donc entamé un cycle classique, celui de Terremer. Je n'ai lu que le premier tome de l'intégrale. Lecture sympathique, qui change. Après je ne suis pas emportée.
L'inconnu de la poste de Florence Aubenas. C'est un page-turner efficace. J'ai trouvé que l'autrice avait très bien su rendre l'atmosphère de la petite ville où a eu lieu cette affaire.
404 de Sabri Louatah. Les personnages principaux sont des Français aux racines algériennes plus ou moins lointaines, tous passés dans la même prépa lyonnaise et ayant une belle carrière. Dans un futur proche, Allia imagine une appli vidéo qui empêche l'enregistrement de celles-ci. Du streaming en direct dont il ne reste plus aucune trace après la diffusion. Le but est d'éviter la multiplication des vidéos deep-fake, dont il est impossible de savoir si l'événement qu'elles montrent est vrai ou faux. Dans le même temps, l'arrière-plan politique est celui d'une France qui a élu une présidente centriste et populiste. Le racisme se porte bien, s'amplifie. Allia installe son entreprise dans sa maison natale de l'Allier. L'application n'est utilisable que sur ce territoire. Rapport aux écrans, aux réseaux sociaux, politique, racisme...C'est un roman qui donne à réfléchir, que je n'ai pas pu lâcher avant de l'avoir terminé.
Le silence d'Isra, d'Etaf Rum. Qu'il a été dur à lire ce livre. Je l'ai beaucoup, beaucoup aimé. Il déroule l'histoire de femmes d'origine palestinienne un peu en Palestine mais surtout à New-York de 1990 à 2008. Isra, mariée à 17 ans à un américain d'origine palestinienne ayant deux fois son âge émigre avec lui à Brooklyn. Comme dans sa maison d'enfance, elle va passer ses années à NY à gérer la maison où elle vit avec ses beaux-parents et son époux. Elle sort très rarement de chez elle. Elle doit avoir des garçons sous peine de jeter la honte sur sa famille. On suit aussi l'histoire de sa fille Deya. Deya, que sa grand-mère paternelle veut marier à 18 ans. Deya ne veut pas mais se sent piégée, incapable de s'opposer à son aïeule. Attention, c'est un livre avec de nombreux TW.
J'ai commencé Ecotopia d'Ernest Callenbach. La Californie, l'Etat de l'Oregon et de Washington ont fait sécession des Etats-Unis dans les années 1970 pour créer un pays le plus écologique possible. Le nouvel Etat n'a plus de lien avec son voisin américain pour qui il incarne une écologie extrémiste. Un journaliste américain y est envoyé en reportage pour la première fois dans l'espoir de renouer des échanges diplomatiques. Non seulement le personnage principal est antipathique mais en plus le sujet me rappelle trop le travail (je ne peux le lire sans me demander quels passages en donner à mes élèves l'année prochaine). Du coup je vais le laisser de côté pour le moment.
Je n'ai pas fini le tome 2 de la saga des Cazalet, j'ai tenté de m'y replongé ce matin mais sans succès.
Martin Eden de Jack London. J'aime les écrits des transfuges de classes. J'ai aimé la naïveté de Martin. Quand elle a laissé place à de la suffisance, le personnage m'a agacé. Et en fait, il ne se passe pas grand chose : il écrit, ses écrits ne sont pas achetés par les magazines et revues, il s'appauvrit, il gagne quelque argent et rebelote. Et les débats théoriques portant sur les œuvres des intellectuels de l'époque que je ne connais pas étaient longuets. Sauf, sauf, que la fin, dont je ne dirais rien est triste, cynique, parfaite pour ce roman. J'avais déjà beaucoup aimé le Talon de fer : je continuerai à découvrir l’œuvre de London.
J'ai voulu me replonger dans la fantasy parce que mes lectures personnelles ont toujours de près ou de loin un lien avec le travail. Sauf que je suis difficile. Très difficile. Pour moi, rien de peut égaler les mondes de Pierre Bottero et de David et Leigh Eddings. J'ai donc entamé un cycle classique, celui de Terremer. Je n'ai lu que le premier tome de l'intégrale. Lecture sympathique, qui change. Après je ne suis pas emportée.
L'inconnu de la poste de Florence Aubenas. C'est un page-turner efficace. J'ai trouvé que l'autrice avait très bien su rendre l'atmosphère de la petite ville où a eu lieu cette affaire.
404 de Sabri Louatah. Les personnages principaux sont des Français aux racines algériennes plus ou moins lointaines, tous passés dans la même prépa lyonnaise et ayant une belle carrière. Dans un futur proche, Allia imagine une appli vidéo qui empêche l'enregistrement de celles-ci. Du streaming en direct dont il ne reste plus aucune trace après la diffusion. Le but est d'éviter la multiplication des vidéos deep-fake, dont il est impossible de savoir si l'événement qu'elles montrent est vrai ou faux. Dans le même temps, l'arrière-plan politique est celui d'une France qui a élu une présidente centriste et populiste. Le racisme se porte bien, s'amplifie. Allia installe son entreprise dans sa maison natale de l'Allier. L'application n'est utilisable que sur ce territoire. Rapport aux écrans, aux réseaux sociaux, politique, racisme...C'est un roman qui donne à réfléchir, que je n'ai pas pu lâcher avant de l'avoir terminé.
Le silence d'Isra, d'Etaf Rum. Qu'il a été dur à lire ce livre. Je l'ai beaucoup, beaucoup aimé. Il déroule l'histoire de femmes d'origine palestinienne un peu en Palestine mais surtout à New-York de 1990 à 2008. Isra, mariée à 17 ans à un américain d'origine palestinienne ayant deux fois son âge émigre avec lui à Brooklyn. Comme dans sa maison d'enfance, elle va passer ses années à NY à gérer la maison où elle vit avec ses beaux-parents et son époux. Elle sort très rarement de chez elle. Elle doit avoir des garçons sous peine de jeter la honte sur sa famille. On suit aussi l'histoire de sa fille Deya. Deya, que sa grand-mère paternelle veut marier à 18 ans. Deya ne veut pas mais se sent piégée, incapable de s'opposer à son aïeule. Attention, c'est un livre avec de nombreux TW.
J'ai commencé Ecotopia d'Ernest Callenbach. La Californie, l'Etat de l'Oregon et de Washington ont fait sécession des Etats-Unis dans les années 1970 pour créer un pays le plus écologique possible. Le nouvel Etat n'a plus de lien avec son voisin américain pour qui il incarne une écologie extrémiste. Un journaliste américain y est envoyé en reportage pour la première fois dans l'espoir de renouer des échanges diplomatiques. Non seulement le personnage principal est antipathique mais en plus le sujet me rappelle trop le travail (je ne peux le lire sans me demander quels passages en donner à mes élèves l'année prochaine). Du coup je vais le laisser de côté pour le moment.
Je n'ai pas fini le tome 2 de la saga des Cazalet, j'ai tenté de m'y replongé ce matin mais sans succès.
oui et non, je vois la littérature comme un outil de developpement personnel. mais je suis assez réticente par rapport à ces ouvrages là car beaucoup d'auteurs s'y engouffrent avec des compétences et de l'experience très variable...
bon ben comme @Fantine, j'ai trop procrastiné avant de faire le récap de mes lectures. j'ai été opérée hier, et je peux difficilement rester assise. du coup, je fais des tours d'appart en bouquinants. 3 livres hier, 4 aujourd'hui, en trois langues différentes je suis moulue
dans les ouvrages finis il y a
un palais d'épines et de rose sarah j maas. une chouette réécriture de la belle et la bête veresion disney au royaume des fées. il y a une touche d'aulnoy aussi (je sais jamais si c'est villeneue ou d'aulnoy qui a écrit ce conte)
un palais de colère et de brume, de saah j maas. le tome 2. c'est très décevant. next.
minima moralia de theodor adorno, avec des réflexions souvent très conservatrices.
la glace et la nuit, de léa silhol. ca fait plus de 20 ans que j'attendais de me le procurer. donc forcément, mes attentes ont été décues.
the irrestible fairry tale, de jack d zipes. malheureusement, c'est un récap de ses autres bouquins. ca reste intéressant, mais c'est du déjà vu. l'homme est folkloriste, spécialiste des contes de fées. en générl, j'aime beaucoup ce qu'il écrit, mais je suis carrément restée sur ma faim. du déjà-lu.
the madwoman in the attic de sandra gilbert, écrit à 4 mains avec une autre autrice. c'est une analyse très pertinente des difficultés d0etre écrivaine au 19e siècle. il est un peu long, mais je l'ai bingé pendant la nuit dernière j'ai beaucoup aimé, malgré son côté féministe radical pas intersectionnel pour un sou. bon, il a été écrit il y a 40 ans aussi.
la bd le serment des pécadous de wilfrid lupano. de belles barres de rire.
saracens, demons and jews, making demons in medieval arts de deborah higgs. c'était super intéressant, mais avec ma lecture précédente, l'histoire des juifs de simon shama, j'ai juste eu envie de me tirer une balle. c'était pas joyeux. d'ailleurs ce dernier opus prend l'aspect de divers personnes juives de 1492 au 20e siècle et explique leur parcours, le contexte social, etc. c'était passionnant.
no man's land, the place of woman writer in the 20th century de sarah gilbert. celui-là m'a moins marquée que madwoman in the attic.
une histoire du monde aux temps modernes, de jean delumeau. j'ai mis 4 mois à le lire, car je l'ai savouré - et je prends beaucoup trop de livres en bibliothèque, surtout. un bon récap historique et global de la période.
kizumonogatari, la légende de kiss shot de nissioin. on dirait les fantasmes d'un ado de 14 ans. vraiment mauvais.
koba, bd de dufaux. c'était une chouette histoire, mais male gaze +++. en même temps, c'est dufaux.
capétiennes de sophie brouquet. une histoire des reines de france. pas mal, sans plus. elle relève qu'il est étonnant qu'on sache si peut sur les reines, alors qu'il reste des archives.
le dieu caché, olivier bonfait. sur la façon de peindre le religieux sous les lumières. c'est très emprunt de catholicisme, pas très scientifique, tout ca.
students, a gendered history de carol dyhouse. une histoire de différentes cohortes d'étudiantes et leurs possibilités après les études tout au long du 20e siècle. pas mal, mas j'ai pas appris grand chose.
marie-antoinette, reine de la mode et du goût. un très court livre fort intéressant. j'ai appris entre autre que la robe à la polonaise n'était pas nommée ainsi parce qu'une rose bertin polonaise l'avait inventée, mais parce que le vêtement est coupé en trois pans, comme la Pologne a été divisée entre prusse, autriche et russie. ouch le cynisme.
monsters and grotesques in medieval manuscripts, de alixe bovey. gé-nial.
pucelle t.1, bd de florence dupré la tour je n'ai pas du tout aimé le dessin, mais à nouveau, des barres de fou rires. on plongedans une famille ultra catholique, et comment une petite fille peine à comprendre la chose-dont-on-ne-doit-pas-parler (le sexe et le corps, surtout féminin). excellent.
la bd beauté, dont une madz avait parlé. c'était super, j'ai adoré-.
le tome 2 des salauds gentilshommes. j'ai vraiment essayé, mais je n'ai pas plus aimé que le premier tome. je me suis bien fait chier.
et goodreads me dit qu'il y en a encore 5 à lister depuis mon dernier passage, mais je crois que ce post est déjà assez long comme ca. je parlerai prochainement de mes lectures actuelles.
dans les ouvrages finis il y a
un palais d'épines et de rose sarah j maas. une chouette réécriture de la belle et la bête veresion disney au royaume des fées. il y a une touche d'aulnoy aussi (je sais jamais si c'est villeneue ou d'aulnoy qui a écrit ce conte)
un palais de colère et de brume, de saah j maas. le tome 2. c'est très décevant. next.
minima moralia de theodor adorno, avec des réflexions souvent très conservatrices.
la glace et la nuit, de léa silhol. ca fait plus de 20 ans que j'attendais de me le procurer. donc forcément, mes attentes ont été décues.
the irrestible fairry tale, de jack d zipes. malheureusement, c'est un récap de ses autres bouquins. ca reste intéressant, mais c'est du déjà vu. l'homme est folkloriste, spécialiste des contes de fées. en générl, j'aime beaucoup ce qu'il écrit, mais je suis carrément restée sur ma faim. du déjà-lu.
the madwoman in the attic de sandra gilbert, écrit à 4 mains avec une autre autrice. c'est une analyse très pertinente des difficultés d0etre écrivaine au 19e siècle. il est un peu long, mais je l'ai bingé pendant la nuit dernière j'ai beaucoup aimé, malgré son côté féministe radical pas intersectionnel pour un sou. bon, il a été écrit il y a 40 ans aussi.
la bd le serment des pécadous de wilfrid lupano. de belles barres de rire.
saracens, demons and jews, making demons in medieval arts de deborah higgs. c'était super intéressant, mais avec ma lecture précédente, l'histoire des juifs de simon shama, j'ai juste eu envie de me tirer une balle. c'était pas joyeux. d'ailleurs ce dernier opus prend l'aspect de divers personnes juives de 1492 au 20e siècle et explique leur parcours, le contexte social, etc. c'était passionnant.
no man's land, the place of woman writer in the 20th century de sarah gilbert. celui-là m'a moins marquée que madwoman in the attic.
une histoire du monde aux temps modernes, de jean delumeau. j'ai mis 4 mois à le lire, car je l'ai savouré - et je prends beaucoup trop de livres en bibliothèque, surtout. un bon récap historique et global de la période.
kizumonogatari, la légende de kiss shot de nissioin. on dirait les fantasmes d'un ado de 14 ans. vraiment mauvais.
koba, bd de dufaux. c'était une chouette histoire, mais male gaze +++. en même temps, c'est dufaux.
capétiennes de sophie brouquet. une histoire des reines de france. pas mal, sans plus. elle relève qu'il est étonnant qu'on sache si peut sur les reines, alors qu'il reste des archives.
le dieu caché, olivier bonfait. sur la façon de peindre le religieux sous les lumières. c'est très emprunt de catholicisme, pas très scientifique, tout ca.
students, a gendered history de carol dyhouse. une histoire de différentes cohortes d'étudiantes et leurs possibilités après les études tout au long du 20e siècle. pas mal, mas j'ai pas appris grand chose.
marie-antoinette, reine de la mode et du goût. un très court livre fort intéressant. j'ai appris entre autre que la robe à la polonaise n'était pas nommée ainsi parce qu'une rose bertin polonaise l'avait inventée, mais parce que le vêtement est coupé en trois pans, comme la Pologne a été divisée entre prusse, autriche et russie. ouch le cynisme.
monsters and grotesques in medieval manuscripts, de alixe bovey. gé-nial.
pucelle t.1, bd de florence dupré la tour je n'ai pas du tout aimé le dessin, mais à nouveau, des barres de fou rires. on plongedans une famille ultra catholique, et comment une petite fille peine à comprendre la chose-dont-on-ne-doit-pas-parler (le sexe et le corps, surtout féminin). excellent.
la bd beauté, dont une madz avait parlé. c'était super, j'ai adoré-.
le tome 2 des salauds gentilshommes. j'ai vraiment essayé, mais je n'ai pas plus aimé que le premier tome. je me suis bien fait chier.
et goodreads me dit qu'il y en a encore 5 à lister depuis mon dernier passage, mais je crois que ce post est déjà assez long comme ca. je parlerai prochainement de mes lectures actuelles.
J'ai fini "Les falsificateurs" d'Antoine Bello. Je reste sur mon idée que ce livre m'a fasciné autant qu'affolé. Il y a de quoi se sentir parano sur ce qu'est la "vérité" une fois qu'on a fini de le lire. Il y a deux autres tomes après je pense les lire mais il va falloir que je me les procure. Or je tente comme toujours de réduire ma PAL (jusqu'à ma prochaine commande qui ruinera mes efforts).
J'ai lu le manga "Les temps retrouvés" de Fujii Kei et Hirai Cocoro et c'est un gros coup de coeur!
C'est une délicate histoire d'amour entre deux septuagénaires. Est-ce que vraiment à cet âge-là on peut refaire sa vie? Apprendre à connaître quelqu'un d'autre au point de l'épouser? Comment réagissent les proches à une telle histoire?
Les deux tomes sont en couleur, le dessin est doux, j'ai été très émue par cette histoire, j'ai passé un très bon moment en lisant cette histoire!
En roman j'ai commencé "Pour trois couronnes" de François Garde.
J'ai un peu du mal, le perso principal est pas terrible j'ai l'impression qu'il manque de substance et on sait pas trop où l'enquête qu'il mène doit aller. On connait le but de son enquête (découvrir la vérité sur un récit de 3 pages laissé par un milliardaire défunt) mais on ne connaît pas les enjeux (car personne n'a voulu les donner au perso principal). J'imagine qu'on va tout découvrir au dernier moment mais j'aimerai bien avoir des miettes en cours de route!
J'ai lu le manga "Les temps retrouvés" de Fujii Kei et Hirai Cocoro et c'est un gros coup de coeur!
C'est une délicate histoire d'amour entre deux septuagénaires. Est-ce que vraiment à cet âge-là on peut refaire sa vie? Apprendre à connaître quelqu'un d'autre au point de l'épouser? Comment réagissent les proches à une telle histoire?
Les deux tomes sont en couleur, le dessin est doux, j'ai été très émue par cette histoire, j'ai passé un très bon moment en lisant cette histoire!
En roman j'ai commencé "Pour trois couronnes" de François Garde.
J'ai un peu du mal, le perso principal est pas terrible j'ai l'impression qu'il manque de substance et on sait pas trop où l'enquête qu'il mène doit aller. On connait le but de son enquête (découvrir la vérité sur un récit de 3 pages laissé par un milliardaire défunt) mais on ne connaît pas les enjeux (car personne n'a voulu les donner au perso principal). J'imagine qu'on va tout découvrir au dernier moment mais j'aimerai bien avoir des miettes en cours de route!
@nezentrompette beaucoup aimé la Trilogie des Elfes que j'avais lue au lycée
@Elyon_64 ouiiiii Brandon !!! J'ai beaucoup aimé La voie des Rois. J'ai d'ailleurs Le livre des Radieux dans ma pàl.
@Polynie comme toi j'apprécie les lectures sur les transfuges de classe (ça me parle^^) et Martin Eden est superbe!
Je sors d'une mini-panne de lecture en ayant lu Richard III de Shakespeare.
Déjà familière de ses tragédies, je voulais me frotter à ses pièces historiques. On assiste à l'ascension fulgurante et au règne éphémère de Richard d'York qui n'était que le 3e fils du roi. Il y est décrit comme le vilain de l'histoire; manipulateur, menteur, diablement intelligent, tellement assoiffé de pouvoir qu'il est prêt à toutes les bassesses (fratricides et incestueuses). Un portrait biaisé à l'origine de l'image d'Epinal de ce personnage historique. C'est dire la puissance de ce récit qui m'a également conquise.
@Elyon_64 ouiiiii Brandon !!! J'ai beaucoup aimé La voie des Rois. J'ai d'ailleurs Le livre des Radieux dans ma pàl.
@Polynie comme toi j'apprécie les lectures sur les transfuges de classe (ça me parle^^) et Martin Eden est superbe!
Je sors d'une mini-panne de lecture en ayant lu Richard III de Shakespeare.
Déjà familière de ses tragédies, je voulais me frotter à ses pièces historiques. On assiste à l'ascension fulgurante et au règne éphémère de Richard d'York qui n'était que le 3e fils du roi. Il y est décrit comme le vilain de l'histoire; manipulateur, menteur, diablement intelligent, tellement assoiffé de pouvoir qu'il est prêt à toutes les bassesses (fratricides et incestueuses). Un portrait biaisé à l'origine de l'image d'Epinal de ce personnage historique. C'est dire la puissance de ce récit qui m'a également conquise.
Dernière édition :
J'ai proposé hier à mon beau frère et ma belle sœur de leur faire une couverture pour leur bébé à venir, du coup euuuuuh 
On espère les voir le mois prochain alors faut que je me bouge 
On espère les voir le mois prochain alors faut que je me bouge 
nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
@Liili Les seuls livres que j'aime d'Amélie Nothomb sont ses autobiographies, et Stupeur et tremblements est mon préféré. J'aime beaucoup ce genre de témoignage "de l'intérieur", même si je ne perds pas de vue que par définition ça reste subjectif.
J'ai terminé Imagination tome 1: le dernier envol, ce S.G. Baud'huin, et j'ai été conquise. J'ai adoré retrouver ma Belgique adorée et ses expressions, et découvrir un nouvel univers de magie où l'imagination est la pièce maîtresse.
J'ai d'ailleurs attaqué le tome 2 : le gouffre de l'espoir, partie 1 et j'aime toujours autant suivre l'histoire de ses triplés qui essayent de vivre leur vie malgré la prophétie qui pèse sur eux ^^
J'ai d'ailleurs attaqué le tome 2 : le gouffre de l'espoir, partie 1 et j'aime toujours autant suivre l'histoire de ses triplés qui essayent de vivre leur vie malgré la prophétie qui pèse sur eux ^^
J'ai fini Pour trois couronnes de François Garde, finalement c'est resté décevant jusqu'au bout j'ai trouvé ^^"
Tant pis, on passe au livre suivant!
Ce sera Mémoires de paille et de soie de Saga Junichi. Dans les années 70 ce médecin japonais a enregistré les témoignages de ces vieux patients pour laisser une trace du Japon "d'avant". La plupart des personnes dont il retranscrit un bout de vie sont nées aux alentours de 1900. C'est intéressant mais comme il y a pas vraiment d'histoire, je vais sûrement commencer un autre livre en parallèle! Reste à savoir lequel!
Tant pis, on passe au livre suivant!
Ce sera Mémoires de paille et de soie de Saga Junichi. Dans les années 70 ce médecin japonais a enregistré les témoignages de ces vieux patients pour laisser une trace du Japon "d'avant". La plupart des personnes dont il retranscrit un bout de vie sont nées aux alentours de 1900. C'est intéressant mais comme il y a pas vraiment d'histoire, je vais sûrement commencer un autre livre en parallèle! Reste à savoir lequel!
nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
J'ai fait ma mauvaise élève, je suis pas venue vous raconter mes lectures (je suis toute déboussolée depuis mon inscription sur babelio: je veux participer là-bas, je veux alimenter mon blog et je veux vous raconter, le tout en n'écrivant pas toujours la même chose. Du coup des fois j'ai la flemme).
Donc j'ai lu:
Les Frères Karamazov de Dostoïevski. Un monument littéraire. Le vassal des Misérables (parce que rien n'égale les Misérables, même si les deux ne traitent pas du même sujet). L'histoire en deux mots: le vieux Karamazov père, ignoble dans son genre, rend la vie dure à ses fils déjà adultes. Des histoires de trahison, d'amour et de meurtre (pour pimenter) qui permettent avant tout d'introduire quantité de réflexions sur la morale, le bien et le mal, la justice, la foi... c'est un texte exigeant mais qui se laisse lire, son seul vrai défaut ce sont les longueurs dues au fait qu'au départ c'était publié en feuilleton, mais franchement je chipote.
Oh boy! de Marie-Aude Murail. Sûrement la seule autrice dont je ne prends même pas la peine de lire la 4e de couverture tellement j'ai confiance. J'avais vaguement connaissance que ça parlait d'un jeune adulte homosexuel. Mais j'avais perdu de vue que cette autrice n'a pas peur d'aborder des sujets difficiles auprès de ses jeunes lecteurs. Je me suis pris en pleine face 3 enfants orphelins, un homosexuel qui s'assume sans s'assumer et une maladie grave en prime. Ce qui m'a sauvée de la déprime, c'est la délicatesse avec laquelle Marie-Aude Murail traite toujours ses sujets, et l'aura d'humanité qu'elle pose sur tout. Au final c'est passé en douceur et j'ai aimé.
Brocéliande de Jean-Louis Fetjaine (généreusement fourni par @J_Serpentine
). Suite et fin du Pas de Merlin. Je n'ai pas perdu de temps pour le lire, tant que la ratatouille de clans, de persos et de batailles était encore fraîche dans ma mémoire. De base, la fantasy pure, chez moi c'est vraiment à petite dose. Ce qui avait sauvé le tome 1, c'était justement la ratatouille (le pan historique, donc). Le tome 2 s'attachant davantage à la quête de Merlin pour retrouver ses origines, la fantasy est plus présente et j'ai moins aimé. Disons que je suis contente de l'avoir lu pour connaître la fin, et parce que Merlin et le père Blaise m'étaient sympathiques, mais je ne lirai rien d'autre de cet auteur (et juste: TW viol dans les 2 tomes: ça traîne pas sur 12 pages mais les détails sont suffisants pour que ça puisse déranger)
Kitchen et Moonlight shadow de Banana Yoshimoto. Décidément, toutes mes incursions dans la littérature japonaise contemporaine sont un jackpot. Toujours inattendu, sans en faire des caisses, avec une belle qualité d'écriture. Dans ces deux nouvelles qui traitent du deuil, c'est pareil. Dans Kitchen, Mikage a perdu très tôt ses parents, puis ses grands-parents, puis enfin Eriko, femme transexuelle l'ayant recueillie, et trouve son salut en cuisine. Dans Moonlight shadow, c'est Satsuki qui tente de s'en sortir après le décès de son petit-ami, aidée par son beau-frère (qui lui-même porte en cours l'uniforme de sa petite-amie décédée pour exorciser la douleur) et Urara, jeune femme énigmatique. Le deuil, c'est jamais gai en littérature et pourtant, pourtant, ici tout est dosé pour ne jamais sombrer dans le pathos. C'est très introspectif, tout est joliment dit, avec juste les mots qu'il faut, pas plus, pas moins, le tout auréolé d'espoir. (et sur une note plus gaie: les mentions de tous les plats m'ont tellement donné envie de commander japonais!)
En cours: L'anomalie de Hervé Le Tellier. Je suis curieuse parce que Goncourt, et réticente parce que Goncourt (d'habitude je ne comprends jamais pourquoi c'est précisément CE livre qui a reçu le prix). Pas encore assez avancée pour m'en faire une idée.
Donc j'ai lu:
Les Frères Karamazov de Dostoïevski. Un monument littéraire. Le vassal des Misérables (parce que rien n'égale les Misérables, même si les deux ne traitent pas du même sujet). L'histoire en deux mots: le vieux Karamazov père, ignoble dans son genre, rend la vie dure à ses fils déjà adultes. Des histoires de trahison, d'amour et de meurtre (pour pimenter) qui permettent avant tout d'introduire quantité de réflexions sur la morale, le bien et le mal, la justice, la foi... c'est un texte exigeant mais qui se laisse lire, son seul vrai défaut ce sont les longueurs dues au fait qu'au départ c'était publié en feuilleton, mais franchement je chipote.
Oh boy! de Marie-Aude Murail. Sûrement la seule autrice dont je ne prends même pas la peine de lire la 4e de couverture tellement j'ai confiance. J'avais vaguement connaissance que ça parlait d'un jeune adulte homosexuel. Mais j'avais perdu de vue que cette autrice n'a pas peur d'aborder des sujets difficiles auprès de ses jeunes lecteurs. Je me suis pris en pleine face 3 enfants orphelins, un homosexuel qui s'assume sans s'assumer et une maladie grave en prime. Ce qui m'a sauvée de la déprime, c'est la délicatesse avec laquelle Marie-Aude Murail traite toujours ses sujets, et l'aura d'humanité qu'elle pose sur tout. Au final c'est passé en douceur et j'ai aimé.
Brocéliande de Jean-Louis Fetjaine (généreusement fourni par @J_Serpentine
). Suite et fin du Pas de Merlin. Je n'ai pas perdu de temps pour le lire, tant que la ratatouille de clans, de persos et de batailles était encore fraîche dans ma mémoire. De base, la fantasy pure, chez moi c'est vraiment à petite dose. Ce qui avait sauvé le tome 1, c'était justement la ratatouille (le pan historique, donc). Le tome 2 s'attachant davantage à la quête de Merlin pour retrouver ses origines, la fantasy est plus présente et j'ai moins aimé. Disons que je suis contente de l'avoir lu pour connaître la fin, et parce que Merlin et le père Blaise m'étaient sympathiques, mais je ne lirai rien d'autre de cet auteur (et juste: TW viol dans les 2 tomes: ça traîne pas sur 12 pages mais les détails sont suffisants pour que ça puisse déranger) Kitchen et Moonlight shadow de Banana Yoshimoto. Décidément, toutes mes incursions dans la littérature japonaise contemporaine sont un jackpot. Toujours inattendu, sans en faire des caisses, avec une belle qualité d'écriture. Dans ces deux nouvelles qui traitent du deuil, c'est pareil. Dans Kitchen, Mikage a perdu très tôt ses parents, puis ses grands-parents, puis enfin Eriko, femme transexuelle l'ayant recueillie, et trouve son salut en cuisine. Dans Moonlight shadow, c'est Satsuki qui tente de s'en sortir après le décès de son petit-ami, aidée par son beau-frère (qui lui-même porte en cours l'uniforme de sa petite-amie décédée pour exorciser la douleur) et Urara, jeune femme énigmatique. Le deuil, c'est jamais gai en littérature et pourtant, pourtant, ici tout est dosé pour ne jamais sombrer dans le pathos. C'est très introspectif, tout est joliment dit, avec juste les mots qu'il faut, pas plus, pas moins, le tout auréolé d'espoir. (et sur une note plus gaie: les mentions de tous les plats m'ont tellement donné envie de commander japonais!)
En cours: L'anomalie de Hervé Le Tellier. Je suis curieuse parce que Goncourt, et réticente parce que Goncourt (d'habitude je ne comprends jamais pourquoi c'est précisément CE livre qui a reçu le prix). Pas encore assez avancée pour m'en faire une idée.
Attention, truc de fou, pour une fois je ne viens pas commenter mon stalkage mais donner un retour de lecture 
Et puis @nezentrompette attendait sûrement impatiemment mon verdict final de ce livre dont le titre la faisait pâlir d'envie 
L'or de venise de Maria Luisa Minarelli.
Alors c'est un tome 2 qui reprend la bande de personnages d'un premier tome et qui visiblement a réussi à revenir dans un 3ème tome Sur le papier (et la 4ème de couv), c'était fait pour me plaire : Venise, 17ème siècle, des meurtres, des enquêtes par un magistrat et ses potes ainsi que sa fiancée qui a un petit "don de voyance".
Qu'est-ce que c'était fade ! J'ai tellement peiné à rester accrochée. Alors ok, on sent que l'autrice a fait appel à une experte de l'époque pour bien faire ressentir l'ambiance, les anecdotes et tout, mais l'intrigue est faible et les personnages méga creux. Déjà, on notera que seuls les personnages masculins ont un peu de substance, sont tous relativement potables/mignons et sont désignés par leur métier tandis que les femmes... bah soit elles ont moins de 25 ans et sont fraîches, belles et pseudo-féministes sur 3 lignes, soit elles ont plus de 30 ans et sont fanées, ridées, prédatrices (sexuelles ou argent), voire grosses et donc laides
Et quand bien même, les passages autour de "l'héroïne secondaire" sont inutiles au possible.
Et l'enquête ? On la suit comme une visite guidée au musée, il n'y a pas d'indices pour le lecteur, on suit toutes les fausses pistes qui sont lentes et faiblardes pour finir sur... pfff, une "révélation" tombée du ciel.
Non mais vraiment, je suis maudite
Déjà ma dernière lecture de roman c'était L'attaque du Calcutta-Darjeeling d'Abir Mukherjee parce que je voulais trop lire une intrigue durant le Raj Britannique et que cet auteur aussi a fait toute une saga avec son inspecteur et j'ai quasiment dormi dans mon hamac à chaque reprise Tout aussi vide, chiant, lent, bourré de fausses pistes et une révélation sortie de nulle part.
Pourquoi y a pas de bons livres sur les périodes historiques que je vise ?
Mon nouvel objectif c'est Florence et la Renaissance, je fais appel à vous
(Autre que ma chouchou par excellence, Michèle Barrière, qui mêle histoire, gastronomie et intrigue)
Bon, si, j'ai quand même dévoré Bollywood et les autres : voyage au coeur du cinéma indien mais ça, c'est spécifique, je ne vous détaille pas
Bref, déjà que je peine à me remettre à la lecture après une longue abstinence parce que je ne faisais que ça au boulot mais si, en plus, j'enchaîne les navets...
Et puis @nezentrompette attendait sûrement impatiemment mon verdict final de ce livre dont le titre la faisait pâlir d'envie L'or de venise de Maria Luisa Minarelli.
Alors c'est un tome 2 qui reprend la bande de personnages d'un premier tome et qui visiblement a réussi à revenir dans un 3ème tome
Sur le papier (et la 4ème de couv), c'était fait pour me plaire : Venise, 17ème siècle, des meurtres, des enquêtes par un magistrat et ses potes ainsi que sa fiancée qui a un petit "don de voyance".Qu'est-ce que c'était fade ! J'ai tellement peiné à rester accrochée. Alors ok, on sent que l'autrice a fait appel à une experte de l'époque pour bien faire ressentir l'ambiance, les anecdotes et tout, mais l'intrigue est faible et les personnages méga creux. Déjà, on notera que seuls les personnages masculins ont un peu de substance, sont tous relativement potables/mignons et sont désignés par leur métier tandis que les femmes... bah soit elles ont moins de 25 ans et sont fraîches, belles et pseudo-féministes sur 3 lignes, soit elles ont plus de 30 ans et sont fanées, ridées, prédatrices (sexuelles ou argent), voire grosses et donc laides
Et quand bien même, les passages autour de "l'héroïne secondaire" sont inutiles au possible.
Et l'enquête ? On la suit comme une visite guidée au musée, il n'y a pas d'indices pour le lecteur, on suit toutes les fausses pistes qui sont lentes et faiblardes pour finir sur... pfff, une "révélation" tombée du ciel.
Non mais vraiment, je suis maudite
Déjà ma dernière lecture de roman c'était L'attaque du Calcutta-Darjeeling d'Abir Mukherjee parce que je voulais trop lire une intrigue durant le Raj Britannique et que cet auteur aussi a fait toute une saga avec son inspecteur et j'ai quasiment dormi dans mon hamac à chaque reprise
Tout aussi vide, chiant, lent, bourré de fausses pistes et une révélation sortie de nulle part.Pourquoi y a pas de bons livres sur les périodes historiques que je vise ?
Mon nouvel objectif c'est Florence et la Renaissance, je fais appel à vous
(Autre que ma chouchou par excellence, Michèle Barrière, qui mêle histoire, gastronomie et intrigue)Bon, si, j'ai quand même dévoré Bollywood et les autres : voyage au coeur du cinéma indien mais ça, c'est spécifique, je ne vous détaille pas
Bref, déjà que je peine à me remettre à la lecture après une longue abstinence parce que je ne faisais que ça au boulot mais si, en plus, j'enchaîne les navets...
