J'ai fini
Kim Jiyoung, née en 1982, on suit la vie d'une femme sud coréenne selon un angle féministe. C'est déprimant. On a un bon condensé des problèmes de sexisme auxquels les femmes d'aujourd'hui doivent faire face. La Corée du sud on est un cran au dessus dans l’institutionnalisation, on est face à beaucoup de petites choses insidieuses (des remarques, des réflexions) qu'on retrouve partout. J'ai beaucoup aimé le livre sur le fond, la forme est plus proche de celle d'un article (et ça aurait ptete eu plus de sens en essai, mais je chipote). C'est assez court donc ça se lit vite. Toute la partie sur la maternité m'a fait grincer des dents d'horreur (coucou team CF).
J'avance l'audiobook
Sukkwan Island. Faites que ça se termine
. Je pense que je décerne à ce livre la palme du livre le plus chiant que j'ai du lire. Mais y a une ambiance très glauque et malsaine qui me donne quand même envie de savoir la fin. Je suis finalement arrivée au moment "choc" que le livre promettait. Ca tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, mais bon, admettons. La suite, du coup, retrouve un peu d'intensité, mais ça retombe rapidement dans les mêmes travers de : je décris chaque bout de bois que je vois. Si j'ai un accident de la route en écoutant ce bouquin au volant, je porte plainte contre l'auteur
Et j'ai bien entamé le
Roi des fauves de Aurélie Wellenstein, autrice française de l'imaginaire qui marche bien
. Mon premier livre de cette autrice et j'aime beaucoup. Le livre est assez court, l'univers est sombre, violent. J'aime beaucoup le fait que le livre démarre sur les chapeaux de roues, on est direct dans l'action et ça marche vraiment bien. Hate de voir ou ça va aller. Le résumé officiel spoile beaucoup (vu la taille du livre), donc pour la faire courte : c'est 3 ados qui vont braconner sur les terres d'un seigneur parce que leur village est frappé de famine, et ça ne se passe pas très bien... On est dans un monde à l'ambiance nordique avec des Valkyries et des espèces de chimères mi-homme mi-bêtes.