En décembre 2021, j'ai lu la trilogie des
Midnighters, de Scott Westerfeld.
Ça m'a fait du bien de me remettre aux romans jeunesse.
J'avais arrêté ce type d'ouvrages car j'avais honte, je me disais que ce n'était plus de mon âge, que ça n'était pas assez intellectuel. Je culpabilisais même quand je lisais des romans pourtant adultes ! Je voulais me forcer à lire des livres plus sérieux, plus complexes. Pour me donner l'impression d'être intelligente et cultivée. Mais désolée, je n'arrive pas à finir Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir, c'est indigeste... Du coup, j'étais un peu coincée niveau lecture. J'ai lu quand même ces dernières années mais moins que ce que je faisais à une époque.
Bref, du coup, en faisant sauter cette interdiction stupide,
j'ai repris goût à la lecture et je suis de nouveau en phase de binge reading. Bon, pas au point de finir
Devenir de Michelle Obama. Je n'ai pas atteint la moitié du livre. J'ai bien aimé son analyse de la diminution du nombre d'enfants blancs dans son école au fil des années mais de façon générale, ça restait trop descriptif : j'ai fait ci, je suis allée là. Peut-être que c'était nécessaire pour poser les bases mais après s'être tapé toute son enfance et une partie de son adolescence, je trouvais que ça n'avançait toujours pas. Peut-être que je reprendrai plus tard, qui sait.
Depuis janvier, je suis dans la tétralogie
Uglies, du même auteur.
Entre Pretties et Specials, j'ai lu
King Kong Théorie de Virginie Despentes qu'on m'a offert à Noël. J'avais bien compris que c'était un livre de base dans le féminisme donc je ne regrette pas mais je reste sur ma faim. C'est "moi, moi, moi" en fait. Ses réflexions sont intéressantes mais par rapport à ce que j'affectionne d'habitude comme ouvrages, je le trouve trop subjectif et insuffisamment sourcé.
Aujourd'hui (enfin, vu qu'il est minuit passé, c'est plutôt hier), je viens de finir
Le prix à payer de Lucille Quillet, également reçu à Noël. Ce que coûte le couple hétérosexuel aux femmes. Il m'a fait le même effet que Beauté fatale de Monet Chollet que j'ai lu en 2020 : je l'ai trouvé à la fois génial et révoltant. Génial car j'ai appris des trucs (et sourcés !) et révoltant car je suis encore plus dégoûtée de notre société sexiste après avoir lu le livre qu'avant (ce qui était pourtant difficile).
Une fois ce message terminé, je vais donc attaquer le 4e tome de la saga Uglies :
Extras.
Et après Extras, ce sera de nouveau un livre de non-fiction féministe reçu à Noël :
Le genre du capital de Cécile Bessière et Sibylle Gollac.