Quel livre lisez-vous en ce moment ?

[Polynie]

Après avoir terminé la pile de livre de la bibliothèque, et parce que j'ai passé la semaine isolée pour Covid, j'ai pioché dans mes propres bouquins. Je me régale de La Frontière de Don Winslow, dernier tome de sa trilogie sur la guerre contre la drogue au Mexique et aux États-Unis. Trump apparaît sous les traits de Dennison. Tout passage fait aussi référence aux enlèvements d'Iguala

 

[Lucieloukim]

@Elyon_64 c'est bon j'ai acheté et commencé Citadins de demain de Claire Duvivier

J'ai aussi commencé Le silence de la cité de Elisabeth Vonarbug, c'est un prequel des Chroniques du pays des mères. Et autant j'avais apprécié l'autre livre autant celui-là le charme n'opère pas du tout... Je sais même pas si je vais aller au bout.

 

[PoussiM]

Est-ce que certain.e.s d'entre vous ont lu Le nom du vent (chronique du tueur de roi) ? J'en ai eu de bons échos mais je n'ai jamais lu de fantasy, je le demandais comment était ce livre, il me tente bien

 

[Powpy]

J'ai enchainé avec le tome 1 des soeurs Deblois, une saga québecoise écrite par Louise Tremblay d'Essiambre. Il m'a tenté car j'ai lu des critiques le comparant à la saga Le goût du bonheur que j'avais dévoré étant plus jeune et que j'ai même lu plusieurs fois.
Pour l'instant on est vraiment dans le quotidien d'une famille montréalaise dans les années 20. Bien-sûr on sent que quelque chose ne va pas - la mère est lunatique et hypocondriaque - mais c'est principalement décrit du point de vue de la petite de 4 ans. On est donc pas sur de la finesse d'analyse ni sur des péripéties de dingue. Mais c'est assez prenant et ça se lit tout seul.

 

[namaeganai]

@PoussiM perso, je n'ai pas compris la hype derrière cette trilogie, mais je me suis arrêtée au tome 1. à mes yeux, c'est de la fantasy hyper basique, et le personnage principal est un petit con. clairement, je suis passée à côté. au pire, prends-le en médiatèque. en fait, j'ai découvert la fantasy avec robin hobb, donc mes standards sont assez hauts. il y a aussi la belgariade et la mallorée qui furent une autre entrée en matière (le couple eddings)

 

[dodoindo]

J'ai terminé La conjuration primitive de Maxime Chattam. J'ai adôré ! Lu en une semaine.
et je relis Shining de S. King. Je vais attendre un peu pour Agatha Christie mais je mets vos reco à l'abri pour plus tard. J'ai envie de lire de la violence ^^

 

[miss.acacia]

Je reviens avec un petit topo de mes lectures de vacances.

J'ai enfin lu le tome 2 de Culottées de Pénélope Bagieu.
Elle dresse le portrait de 15 femmes hors du commun auxquelles ce tome tente de donner la renommée qu'elles méritent!
Sur le plan graphique, les doubles pages intercalées entre chaque destin sont magnifiques.
Bref, comme pour le 1er, le fond est tellement riche que la forme est frustrante tant le livre donne envie d'approfondir nos connaissances !

Puis j'ai lu Sanditon de Jane Austen, son dernier roman inachevé que Hauteville publie avec la fin développée par Shapiro.
Au début du XIXe siècle, Charlotte Heywood visite la station balnéaire anglaise de Sanditon, petit havre de paix en apparence dont elle découvre les manigances et les secrets.
Une petite histoire plaisante au style et à l'atmosphère remplis d'un charme désuet.
L'héroïne s'inscrit dans la lignée des figures austeniennes ; fine, vive, curieuse, perfectible.
Mais la structure du texte est déséquilibrée avec les 2 premiers tiers assez anecdotiques et une fin un peu trop riche et précipitée.

Et puis j'ai lu King kong théorie!
Le texte tient plus du pamphlet que de l'essai, avec le ton rageux caractéristique de Virginie Despentes...
On adhère... ou pas... ou pas totalement.
Mais à l'heure de la récupération opportuniste des problématiques féministes, V.Despentes, pas consensuelle mais authentique, détonne par sa franchise crue.
Un bon coup de pied dans la fourmilière sur la place des femmes, le viol, la prostitution... Qu'on soit d'accord ou pas sur le fond et/ou la forme; ça reste percutant, bouleversant et destabilisant !

 

[icedcoffeee]

je lis deux choses
- le culte de Douglas (romance/ thriller)
- La cour des manèges (polar)

edit :
j'ai oublié que j'ai aussi commencé " Le palais d'épine et de roses" depuis le temps que j'en entend parlé

 

[namaeganai]

fini sapé comme jadis, de
j'ai trouvé le ton insupportable, genre faussement proche des lecteurices, tavu. par contre, on apprend plein de truc. la conclusion étant que le vêtement est politique.

fini malice de heather walter. une réécriture de la belle au bois dormant, où pourquoi maléfique a ptété les plombs et est devenue méchante. j'ai adoré.

fini paradise lost, de milton. après avoir lu récemment la divine comédie de dante, ce fut le mythe de trop en poésie - j'aime pas la poésie. ca me laisse de marbre.

bullshit jobs de david graeber, ou la misère des cols blancs américains au travail. bon je le vends mal, il est super prenant, mais il y a de la marge de progression sur la méthode.

a queer history of the ballet, de peter stoneley, qui s'intéresse surtout aux grandes figures masculines homosexuelles de la discipline. quelque chose m'a dérangée, mais je n'arrive pas à dire quoi.

et je m'arrête là, parce que depuis la dernière fois que j'ai posté des reviews, j'ai lu un paquet de bouquins.

 

[Aesma]

J'ai fini La terreur féministe, c'était si chouette, j'ai noté plein de trucs, j'ai envie de le fluoter partout pour retrouver des idées

Et là j'ai emprunté Orgueil et préjugés au CDI. Une envie soudaine

 

[Claire-de-plume]

J'ai quasiment fini La Vie invisible de Addie Larue. C'était une histoire à la fois touchante, triste, mélancolique, contemplative, tranquille, belle, étonnante, et qui nous fait découvrir le monde d'un œil différent.

 

[Powpy]

J'ai presque fini le tome 1 des soeurs Deblois et je continue à apprécier. Finalement la profondeur des protagonistes finit par se développer au fur et à mesure que les filles grandissent et c'est bien plus intéressant. Le roman n'est finalement pas que centré sur Charlotte, on suit tour à tour la mère, le père et la 2ème soeur. Ce que j'apprécie particulièrement est le regard indulgent que porte l'autrice sur ses personnages : on pourrait facilement détester la mère mais c'est bien plus complexe que ça. Elle est lunatique tantôt aimante, pétillante, froide, sévère ou vulnérable. Comme pourrait l'être quelqu'un de malade. On est si loin du cliché de la mère tyrannique et du père sans défaut. Bien heureusement.