Que devant chaque obstacle, chaque angoisse, chaque souffrance, on est seul, terriblement seul, même accompagné.
Que c'est dur d'ailleurs d'être seul avec soi-même, de devoir cohabiter ensemble, que souvent j'ai voulu tuer ce que j'étais.
Que des questions resteront sans réponse et qu'il faudrait que j'accepte la part de libre-arbitre qui fait la vie et que tout n'a pas forcément de raison, en tout cas, à ma portée.
Que la liberté n'est pas un droit, elle s'acquiert.
L'homme est un loup pour l'homme.
S'il n'y a pas de respect, je n'en aurai pas non plus.
Que c'est important de chercher qui on est vraiment; qu'il faut se connaître et même aller jusqu'au bout de ce qu'on est. Qu'il faut rechercher qui on est et d'où on vient.
Que la confiance est quelque chose de fragile, dur à donner, facile à reprendre.
Amour et haine, ami et ennemi sont proches l'un de l'autre.
En une seconde tout peut basculer.
Que je n'aimerai jamais les gens ordinaires.
Que la solitude apprend souvent plus que le contact humain.
Qu'il y a des gens extraordinaires, pas nombreux, et bien trop souvent, qui partent trop tôt.
Que la société est une belle mascarade.
Que l'esprit humain est étriqué et s'enlise dans des idées figées.
Qu'il y a des meneurs et des suiveurs.
Nous sommes formatés à être ce que nous sommes, à la base. Il faut se déformater, peu à peu. La plupart ne le feront jamais. N'y pensent même pas.