Comme je ne sais plus quelle mad', les tragédies, les familles au destin tragique, les "malédictions" qui s'abattent sur les gens.
Aussi, et ça va un peu avec (sûrement à cause des romans des soeurs Brontë), je suis fascinée par les plaines (ouhouh, vive l'obsession). Les endroits désertiques, abandonnés, secs, les grandes étendues de Russie, des USA, les landes anglaises.
Je suis fascinée par l'océan, mais je vais laisser de côtés tous les clichés qui me viennent à l'esprit en ce moment; je suis fascinée, mais pas la même sorte de fascination que celle qui peut s'exercer avec les plaines, où je peux passer des heures à imaginer, rechercher, réfléchir sur le sujet. L'océan exerce sur moi un attrait un peu magnétique mais qui n'a rien de vraiment spirituel.
Quand j'étais petite, je pouvais rester des heures à me regarder dans le miroir, non pas par excès de narcissisme mais parce que j'étais fascinée par le fait que j'existe. Je remontais de plus en plus loin avec des "et si ..." (mes parents ne s'étaient pas rencontrés, etc.)
D'où aussi ma fascination pour le Big Bang: avant, il y avait quoi? et comment c'est possible, et pourquoi?
Et de façon beaucoup plus pragmatique, les gens méchants me fascinent. Pas au sens grande méchanceté serial killer etc, mais plutôt la méchanceté cour de récré. Je suis incapable par exemple de blesser consciemment quelqu'un et de ne pas m'en soucier, où d'insulter un inconnu comme ça, où même de bousculer quelqu'un dans le bus. Mais je regarde avec une sorte d'admiration ceux qui le peuvent.
De la même façon, mais dans l'autre sens, j'ai une amie qui est profondémment gentille, généreuse, incapable de ragoter sur quelqu'un, toujours positive, incroyable. Et ça aussi, ça me fascine.