Bonjour je reviens déverser mon sac
.
Je crois que je suis entrain de vivre une semaine de boulot de merde, ca pourrait aller au top 3 des pires semaines depuis que j'ai commencé ce taf ah ah.
Le lundi était un avant goût vu que je me suis pris la tête avec mon supérieur (je précise je suis à mi temps entre deux institutions).
Le débat commence sur désaccord concernant une situation, et le sentiment de ne pas être impliqué dans les décisions. S'en est suivie une discussion houleuse sur le fait que je ne communique pas les décisions importantes à ma direction et prends des décisions sans les avertir. Ce supérieur tout en finesse a tellement hurlé à en faire trembler les murs (et il a plus fait peur à mes collègues que à moi lol).
Bizarrement ça ne m'a pas tellement ébranlé car je me suis dis que concernant le fait que je ne communique pas rapidement les infos, il n'avait pas tort.
Mardi je suis sur l'autre institution et je vois que le lundi en mon absence il y a eu un débat sur ma non communication du départ définitif d'un résident ( sachant que certains proches de la personne disaient ne pas être courant).
Pour moi il était clair que dans tous les messages transmis, il était dit qu'aucunes décisions n'avait été prise.
Je précise que avec cette direction j'ai des gros problèmes de communication, car elle ne comprend pas franchement les choses (en gros tout est toujours compris de travers).
Le soir alors que j'allais partir le directeur me convoque dans son bureau, en me disant que cette situation est révélateur de mon comportement.
Je prends des décisions sans lui avertir (je précise je fais le lien avec les partenaires, il est évident que la décision finale est prise par le supérieur hierarchique ). Bon en gros mon problème de communication sur mes actions avec ma hiérarchie revient sur le tapie.
Là c'est un autre type de discours moins sanguin, plus sur le côté "je prends par les sentiments", "oui je suis une personne sensible je prends ton attitude comme une défiance de ta direction, je prends la hierachie trés au sérieux. Il faut vraiment que tu fasses attention à ce comportement!".
Là je me dis que le probléme doit venir de moi, en tout cas sur ma manière de communiquer et de l'autre ça me confirme que ma fonction est juste celle d'exécutante et que je ne dois pas trop m'éloigner de mes tâches administratives.
Mercredi, point sur la situation avec la famille, trés gros conflit intra familiale.
Bien sur je me fais reconvoquer, disant que l'état actuelle cette situation est du à mon intervention dysfonctionnante que je suis salariée et pas cadre que je dois rester à ma place.
J'apprends que mon "cas" a été évoqué au siege dont dépend ces institutions.
J’avoue que une fois seule, j'ai craqué, et je me suis dis que malgré mes efforts, je suis considérée comme le mauvais élément.
je dois exécuter et me taire.
Il reste encore jeudi et vendredi je ne sais pas encore à quoi m'attendre ah ah.
Pour l'instant je ronge mon frein.
Enfin je sais qu'il y a du vrai et en même temps ça m'agace car on ne peut pas dire que je ne suis pas investie dans mon travail.
J'ai aussi l'impression que beaucoup de dysfonctionnements institutionnels me retombe dessus .
Je ne sais pas si je veux partir.
J'avance dans les situations que j'accompagne, je ne souhaite pas partir soudainement en laissant certaines non avancée.
Je travaille avec des personnes pas des pneus. Je suis entrain d'établir une relation de confiances avec elles, je vais pas tout rompre d'un coup.
Mais de l'autre je perds beaucoup de temps avec tous ces problémes de hiérarchie, institutionnel.