déjà, la cure n'enlève pas les symptômes de sevrages pour certaines drogues (alcool, opiacés etc.,
Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire.
La cure elle-même EST un sevrage.
Pour l'alcool cela dure 7 jours, il y a des prises de Vallium ou de Seresta encadrées par la/le doc.
Les quantités et nombres de prises sont déterminées par la/le doc qui les diminue progressivement pour ne pas mettre ton corps en danger. (Un arrêt brutal du produit pour une personne ''bien'' alcoolique peut causer sa mort).
Au bout d'une semaine, ton corps est censé être sevré de l'alcool (je dis bien ''le corps'', pas ''l'esprit'').
Bien-sûr, la prise de Vallium peut continuer plus longtemps selon la conso que la personne avait.
Le but de ces prises de médicaments est justement, en plus de ne pas se mettre en danger, de supprimer les symptômes de manque (tremblements...).
Donc, si : la cure pour l'alcoolisme enlève les symptômes de sevrage (tu pourras encore trembler un peu pendant quelques jours mais de moins en moins).
La post-cure se fait lorsque le corps est physiquement sevré (en général au bout d'une semaine). Elle sert à assoire les nouvelles habitudes, à essayer de trouver des stratégies pour ne plus reconsommer en sortant. Au passage, j'insiste sur l'importance de la post-cure. Une semaine de sevrage physique, c'est bien pour le corps, mais absolument pas suffisant pour se défaire d'une habitude pareille. La durée d'une post-cure peut varier entre 2 semaines... Et quelques mois pour les cas très sévères d'alcoolisme. Elle dure en moyenne selon les hôpitaux un mois.
Le but est que la personne se sente prête à retourner dans la vie réelle en de sentant en confiance pour ne pas rechuter.
le cannabis seul n'a pas de sevrage en tant que tel)
Tu as raison. Il y a un médicament dont malheureusement j'ai oublié le nom dont il a été remarqué qu'il avait pour effet secondaire de diminuer les symptômes liés au manque de cannabis. Il est prescrit dans certaines cures. Il est assez efficace niveau sueurs nocturnes.
Mais nous savons toutes que le plus difficile, dans le cannabis, est de l'ordre psychologique. Encore une fois, cure ET post-cure peuvent être très aidantes. Pour celles qui fument pour s'endormir, les cures proposent des stratégies naturelles ou médicamenteuses pour réapprendre à dormir.
si psychologiquement on n'est pas prêt.e, on peut faire toutes les cures du monde et se faire aider par 40 médecins, les risques de rechute sont grandes.
Tu as tout as fait raison.
Si la personne n'est pas motivée, ou le fait par obligation (familiale, légale, etc.), cela ne sert pas à grand-chose (hormis faire faire une pause à ton corps, ce qui en soit ne fait pas de mal !)
Il faut attendre d'être prête et motivée, mais quand on l'est, cela vaut vraiment le coup !