Alors, alors, je viens enfin apporter ma contribution
Pour situer, je rends mon manuscrit; je vais juste expliquer ce que j'utilise et comment je procède (spoiler: mal et de manière parfaitement désorganisée
).
Rédaction: sous Latex, parce que latex cey le bien. Ya toujours des tas de gens gentil.les pour vous filer des template qui permettent de faire des trucs jolis et l'internet est rempli de gens qui sont déjà passé.es par TOUS les problèmes qu'on peut rencontrer et les solutions pullulent sur les forums, accessibles en une recherche google. J'utilise TeXnicCenter comme éditeur, qui est blindé de raccourcis pour les commandes classiques, c'est très cool. (Je précise quand même que je hais Word de tout mon être et du plus profond de mon âme.)
Présentations: sous Latex aussi, avec la classe beamer. C'est pas forcément le choix le plus judicieux dans mon cas (j'ai des équations mais aussi pas mal de figures donc ça peu vite être casse-bonbons, genre les minipage, ça va 5 minutes quoi, poke @_Particule
), mais en thèse, une fois qu'on a fait deux trois présentations, on passe son temps à les recycler, du coup changer de logiciel en cours de route, c'est pas top. Donc je reste avec beamer pour ma soutenance (et probablement pour le reste de ma vie). Ma mère trouve ça joli, ça lui fera plaisir 
Figures: sous R et sous PowerPoint (j'ai honte de ça en vrai
). Si quelqu'un.e a envie de parler figures sous R, pokez moi, sinon je m'abstiens. J'utilise PowerPoint pour les schémas "bio" et les graphes avec beaucoup de cases et de flèches, mais je (enfin "je", ma directrice de thèse quoi) compte passer sous R pour faire ce genre de trucs dans un futur proche (en vue de la soutenance si possible).
Biblio: je suis le pire exemple au monde pour la gestion de la biblio, tout est mal rangé et j'en paye un peu les pots cassés ce weekend très précisément, puisque je dois ranger ce bordel pour la biblio de mon manuscrit. Je me sers de Mendeley (qui est cool mais j'ai pas de comparaison, j'ai toujours utilisé ce logiciel), qui est couplé à Latex et me permet d'exporter des fichiers .bib. Ça marche bien, ça fait globalement tout ce que fait un bon gestionnaire de biblio (@Loulalilou en a parlé sur la page précédente).
J'utilise pas de gestionnaire de versions, mais je devrais et je compte bien appliquer ça dans le futur.
Sinon, pour ce qui est de la rédaction en elle-même, j'ai beaucoup de mal à gérer mon temps et les choses à faire, les priorités etc, sans support papier. J'ai un peu tenté One Note, mais vraiment ça passe pas. Du coup, j'ai un cahier petit format et un stylo 4 couleurs que je trimballe partout (quand je dis partout, c'est vraiment partout: je les prends avec moi quand je vais dormir, comme ça si je pense à un truc, je peux le noter et tenter de m'endormir sereinement (c'est pas encore ça, mais si je le fais pas, je dors plus du tout)) et j'écris dedans tout ce que je dois faire, avec des petites cases à cocher. Les cases ça peut paraître un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup (pardon
) : quand je coche un truc, ça me soulage et me déstresse instantanément, j'ai l'impression de faire des pas concrets vers la fin, c'est très efficace pour ma motivation et ma productivité. Je classe à peu près les tâches mais sans plus, j'essaie au maximum de les découper pour qu'elles soient petites et précises, avec un vague code couleur pour les priorités ou la nature des tâches, mais je m'y attarde pas trop.
Pour les plannings: j'en fait un global, avec les deadlines de rendus et ce que je dois rendre à mes encadrant.es, et ensuite entre chaque deadline j'en fais un détaillé par jour où je note les tâches du cahier. Ça marche globalement pas, je fais tout à la dernière minute (enfin sur les trois ou quatre derniers jours généralement parce que la masse de travail est quand même imposante
) et je suis en retard sur mon planning global, mais ça me donne bonne conscience de l'avoir fait (et puis c'est de la procrastination, voilà oui j'avoue).
En fait, je suis une personne HYPER bordélique (mais genre vraiment) et j'ai tendance à tout garder dans ma tête et à zapper les trois quarts des trucs que je dois faire. Faire des listes et m'y tenir c'est déjà un immense pas vers l'organisation pour moi. J'ai toujours voulu (sans succès) faire comme les personnes qui ont limite ça dans le sang, j'ai tenté de faire un bullet-journal "Thèse" hyper cadré et ça a été un immense échec. Donc j'ai compris la leçon (après genre dix ans de tentatives infructueuses): j'arriverai pas à ce niveau, parce que je ne fonctionne pas comme ça. Si mon cahier n'est pas très organisé, c'est peut-être que le simple fait de lister me suffit déjà. J'ai arrêté de me mettre la pression sur l'organisation, parce que ça me demande trop d'efforts pour pas assez de résultats.
Je pose ça là, parce que parfois je me dis que si on m'avait un peu foutu la paix là dessus et qu'on m'avait dit "fais des listes c'est bien, mais pas plus si vraiment tu le sens pas" ça aurait été plus simple pour moi, je me serais pas torturé le cerveau pour rien, à essayer d'être aussi organisée que les gens très très bien organisé.es.
J'ajouterais un ou deux trucs méga bateaux: le premier jet est clairement le plus chaud à pondre, mais une fois que c'est fait, c'est bon. Faut corriger, ajouter, enlever des trucs, mais c'est INFINIMENT plus facile de modifier quelque chose de déjà existant, aussi nul soit-il, que de produire quelque chose à partir d'une feuille blanche. Donc faut pas hésiter à écrire des trucs nazes, ce sera déjà ça de pris (c'est plus facile à dire qu'à faire, c'est clair). Et le second truc, c'est qu'une thèse c'est ni parfait, ni fini, donc il y aura toujours des choses à modifier et/ou à ajouter, mais à un moment faut accepter de dire que ce qu'on a écrit convient, et les correcteur.rices un peu trop zélé.es le doivent aussi.


Rédaction: sous Latex, parce que latex cey le bien. Ya toujours des tas de gens gentil.les pour vous filer des template qui permettent de faire des trucs jolis et l'internet est rempli de gens qui sont déjà passé.es par TOUS les problèmes qu'on peut rencontrer et les solutions pullulent sur les forums, accessibles en une recherche google. J'utilise TeXnicCenter comme éditeur, qui est blindé de raccourcis pour les commandes classiques, c'est très cool. (Je précise quand même que je hais Word de tout mon être et du plus profond de mon âme.)
Présentations: sous Latex aussi, avec la classe beamer. C'est pas forcément le choix le plus judicieux dans mon cas (j'ai des équations mais aussi pas mal de figures donc ça peu vite être casse-bonbons, genre les minipage, ça va 5 minutes quoi, poke @_Particule


Figures: sous R et sous PowerPoint (j'ai honte de ça en vrai

Biblio: je suis le pire exemple au monde pour la gestion de la biblio, tout est mal rangé et j'en paye un peu les pots cassés ce weekend très précisément, puisque je dois ranger ce bordel pour la biblio de mon manuscrit. Je me sers de Mendeley (qui est cool mais j'ai pas de comparaison, j'ai toujours utilisé ce logiciel), qui est couplé à Latex et me permet d'exporter des fichiers .bib. Ça marche bien, ça fait globalement tout ce que fait un bon gestionnaire de biblio (@Loulalilou en a parlé sur la page précédente).
J'utilise pas de gestionnaire de versions, mais je devrais et je compte bien appliquer ça dans le futur.
Sinon, pour ce qui est de la rédaction en elle-même, j'ai beaucoup de mal à gérer mon temps et les choses à faire, les priorités etc, sans support papier. J'ai un peu tenté One Note, mais vraiment ça passe pas. Du coup, j'ai un cahier petit format et un stylo 4 couleurs que je trimballe partout (quand je dis partout, c'est vraiment partout: je les prends avec moi quand je vais dormir, comme ça si je pense à un truc, je peux le noter et tenter de m'endormir sereinement (c'est pas encore ça, mais si je le fais pas, je dors plus du tout)) et j'écris dedans tout ce que je dois faire, avec des petites cases à cocher. Les cases ça peut paraître un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup (pardon

Pour les plannings: j'en fait un global, avec les deadlines de rendus et ce que je dois rendre à mes encadrant.es, et ensuite entre chaque deadline j'en fais un détaillé par jour où je note les tâches du cahier. Ça marche globalement pas, je fais tout à la dernière minute (enfin sur les trois ou quatre derniers jours généralement parce que la masse de travail est quand même imposante

En fait, je suis une personne HYPER bordélique (mais genre vraiment) et j'ai tendance à tout garder dans ma tête et à zapper les trois quarts des trucs que je dois faire. Faire des listes et m'y tenir c'est déjà un immense pas vers l'organisation pour moi. J'ai toujours voulu (sans succès) faire comme les personnes qui ont limite ça dans le sang, j'ai tenté de faire un bullet-journal "Thèse" hyper cadré et ça a été un immense échec. Donc j'ai compris la leçon (après genre dix ans de tentatives infructueuses): j'arriverai pas à ce niveau, parce que je ne fonctionne pas comme ça. Si mon cahier n'est pas très organisé, c'est peut-être que le simple fait de lister me suffit déjà. J'ai arrêté de me mettre la pression sur l'organisation, parce que ça me demande trop d'efforts pour pas assez de résultats.
Je pose ça là, parce que parfois je me dis que si on m'avait un peu foutu la paix là dessus et qu'on m'avait dit "fais des listes c'est bien, mais pas plus si vraiment tu le sens pas" ça aurait été plus simple pour moi, je me serais pas torturé le cerveau pour rien, à essayer d'être aussi organisée que les gens très très bien organisé.es.
J'ajouterais un ou deux trucs méga bateaux: le premier jet est clairement le plus chaud à pondre, mais une fois que c'est fait, c'est bon. Faut corriger, ajouter, enlever des trucs, mais c'est INFINIMENT plus facile de modifier quelque chose de déjà existant, aussi nul soit-il, que de produire quelque chose à partir d'une feuille blanche. Donc faut pas hésiter à écrire des trucs nazes, ce sera déjà ça de pris (c'est plus facile à dire qu'à faire, c'est clair). Et le second truc, c'est qu'une thèse c'est ni parfait, ni fini, donc il y aura toujours des choses à modifier et/ou à ajouter, mais à un moment faut accepter de dire que ce qu'on a écrit convient, et les correcteur.rices un peu trop zélé.es le doivent aussi.
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