Hello,
Ça fait très longtemps que je n'ai pas eu l'opportunité de poster ici
.
Si je reviens ici, c'est surtout parce que comme beaucoup de personne ici, j'ai fait, pendant ce deuxième confinement un constat accablant : je ne vais pas bien du tout.
J'ai juste pendant deux ans ignoré le problème par la surcharge volontaire de travail (cumuler deux emplois en plus d'études). Maintenant que je n'ai plus qu'un travail et que je suis au "chômage" le reste de la semaine, c'est l'introspection qui a pris le dessus.
Entre mes sacrifices dans mon environnement social (pour ne pas exprimer mon mal-être), celui de ne pas se faire plaisir, être en retard sur plusieurs domaines parce que je n'ai pas pris le temps de m'y intéresser et surtout loin de l'excuse du "désolée, j'ai pas le temps"...
Aujourd'hui mon cerveau crie : "Alerte, je vais pas bien".
J'ai mis un peu de temps à accepter la situation assez pesante (j'ai réalisé ça en septembre, et je ne commence que maintenant à en parler).
En plus de ne pas trouver de travail, je n'arrive pas à avancer dans ma vie personnelle.
Pour être assez honnête, c'est surtout là que je remarque à quel point mon environnement social change. Les personnes que je croyais proches sont en réalité bien loin quand moi j'ai besoin d'elles et celles sur qui je n'aurais peut-être pas montrer mes sentiments sont celles qui m'aident le plus.
C'est dur de casser l'image qu'on a de base, je suis la fille qui rigole beaucoup, dans l'auto-dérision absolue. Et pourtant je suis fragile et je ne vais pas bien.
Le message que je veux faire passer à celles et ceux qui comme moi en sous marin n'osent pas parler de leurs problèmes : j'ai osé (parce qu'à mon niveau c'était de l'audace), en parler à des amis parce que ça devenait récurrent que je rigole creux et surtout pesant. En parlant, ça n'a pas été une surprise pour certains qui attendaient patiemment que j'en parle et pour d'autres une révélation car ils ne s'y attendaient pas. Le message est passé et aujourd'hui ce sont des personnes qui me soutiennent et qui n'hésitent pas à m'aider dans mes démarches ou juste à m'écouter (je suis à la base celle qui écoute et qui ne parle pas, d'où le problème de parler de soi).
Soyez juste conscient-e que des gens sont là, et attendent que vous sortiez de l'ombre parce qu'ils ne sont pas tous dupe.
Voilà, ça me titillait d'en parler ici, et j'avais envie de le partager ici. Désolée si cela n'était pas approprié
EDIT : les fautes d'orthographes + une phrase sur un passage incomplet.
Ça fait très longtemps que je n'ai pas eu l'opportunité de poster ici
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Si je reviens ici, c'est surtout parce que comme beaucoup de personne ici, j'ai fait, pendant ce deuxième confinement un constat accablant : je ne vais pas bien du tout.
J'ai juste pendant deux ans ignoré le problème par la surcharge volontaire de travail (cumuler deux emplois en plus d'études). Maintenant que je n'ai plus qu'un travail et que je suis au "chômage" le reste de la semaine, c'est l'introspection qui a pris le dessus.
Entre mes sacrifices dans mon environnement social (pour ne pas exprimer mon mal-être), celui de ne pas se faire plaisir, être en retard sur plusieurs domaines parce que je n'ai pas pris le temps de m'y intéresser et surtout loin de l'excuse du "désolée, j'ai pas le temps"...
Aujourd'hui mon cerveau crie : "Alerte, je vais pas bien".
J'ai mis un peu de temps à accepter la situation assez pesante (j'ai réalisé ça en septembre, et je ne commence que maintenant à en parler).
En plus de ne pas trouver de travail, je n'arrive pas à avancer dans ma vie personnelle.
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Pour être assez honnête, c'est surtout là que je remarque à quel point mon environnement social change. Les personnes que je croyais proches sont en réalité bien loin quand moi j'ai besoin d'elles et celles sur qui je n'aurais peut-être pas montrer mes sentiments sont celles qui m'aident le plus.
C'est dur de casser l'image qu'on a de base, je suis la fille qui rigole beaucoup, dans l'auto-dérision absolue. Et pourtant je suis fragile et je ne vais pas bien.
Le message que je veux faire passer à celles et ceux qui comme moi en sous marin n'osent pas parler de leurs problèmes : j'ai osé (parce qu'à mon niveau c'était de l'audace), en parler à des amis parce que ça devenait récurrent que je rigole creux et surtout pesant. En parlant, ça n'a pas été une surprise pour certains qui attendaient patiemment que j'en parle et pour d'autres une révélation car ils ne s'y attendaient pas. Le message est passé et aujourd'hui ce sont des personnes qui me soutiennent et qui n'hésitent pas à m'aider dans mes démarches ou juste à m'écouter (je suis à la base celle qui écoute et qui ne parle pas, d'où le problème de parler de soi).
Soyez juste conscient-e que des gens sont là, et attendent que vous sortiez de l'ombre parce qu'ils ne sont pas tous dupe.
Voilà, ça me titillait d'en parler ici, et j'avais envie de le partager ici. Désolée si cela n'était pas approprié

EDIT : les fautes d'orthographes + une phrase sur un passage incomplet.
Dernière édition :

J'ai un peu peur d'acheter encore un livre qui au final finira dans ma liste de livres à revendre. Je demande plutôt à des gens car la dernière fois je me suis appuyée sur les commentaires Amazon et bah, déçue du livre qui était un c/c de plusieurs pages Wikipédia.

