J'ai durablement changé au lycée. De ma seconde à ma terminale, je n'étais plus du tout la même personne.
Tout d'abord, mon point de vue de petit mécréant de troisième m'a fais comprendre que le lycée, les gens étaient "plus respectueux et matures". QUE NENNI Le recul m'as permis d'en rire.
En vue de mes antécédents, j'avais pas mal de gens qui ne m'aimaient pas. Du coup, je me suis dit : changement d'établissement, changement de vie ?
Et je me suis mise à essayer d'être un peu snob, tête de classe et intéressante, me donner un genre en somme. Mais je fut considérablement rattrapée par cette fausse apparence. les gens ne voyaient pas en moi ce que j'étais mais une fille fausse et hautaine.
Quand toute ma classe de seconde me prenait pour une moins que rien, j'ai pris conscience de mon attitude , et j'en étais même venu à perdre ma meilleur amie ! L'heure était grave !
Dès lors, pendant les vacances de Noël, seule, j'ai réfléchis, cogité, chialé comme un poop, puis j'ai compris qu'il fallait que je sois comme j'étais. C'est un peu compliqué d'insérer cette idée dans la tête d'une ado .
Après ces vacances, je me suis réconciliée avec ma meilleure amie, et j'ai rencontré mon copain. The First !
J'étais ce genre de personne aux idées préconçus, entêtée à n'aimer que rammstein et Metalica. Sans daigner vouloir m'ouvrir aux autres genres musicaux, et je détestais le Rap.
Et mon copain ouvert d'esprit, on le nommera ouvertdespritman m'a fait découvrir tellement de musiques, a remodelé mes goûts, de manière qu'aujourd'hui j'adore le rap et n'aime plus vraiment Metalica. Dès lors arriva la première, son influence fût particulièrement bonne, mais le problème c'est que je me suis totalement calqué sur lui. J'étais moi ET lui.
Il fallait donc que je m'affirme et ne me laisse pas complètement dominer par ses goûts, et que je me construise alors selon son influence que je ne pouvais pas rejeter, mais surtout selon moi. Et je me suis mise à faire de la philosophie en terminale.
C'est le dernier stade de ma petite épopée. La philosophie ...
J'ai immédiatement aimée ça, je trouvais et comprenais à merveille les idéaux des philosophes, je buvais leur paroles et savourais tout ce savoir. Et c'est sur ces fondations presque ancestrales pour certaines d'entre elles, que j'ai pu fonder à mon tour, ce que je suis vraiment, avec l'introspection et autrui. Je penses aujourd'hui en rejetant les préjugés et en essayant d'être et de vivre selon mes propres principes, bien qu'influencé mais de toutes manières, nous nous entreglosons tous.
C'est sur Montaigne que je vous dis aurevoir. Si vous avez eu le courage de me lire, je vous remercie tendrement.
La Bise.