@Peutwishia j’ai connu ça dans mon 1er taf. J’étais persuadée que je ne pouvais rien faire d’autre que ce taf bien particulier dans un domaine bien particulier, et pour lequel j’étais pas franchement bonne (en vrai c’est surtout que j’étais complètement démotivé et à un cheveu du burn out - je faisais plein d’erreurs stupides, je n’arrivais pas à me relire ni à rester concentré et je m’autoflagelais d’être aussi ‘mauvaise’ - bref que du bonheur

). En soit mon travail était correct, il avait des avantages cool (je pouvais poser mes vacances/congé comme je voulais - mon patron nous offrait TOUS les ponts - j’organisais mes heures de travail un peu comme je voulais). Le salaire était correct (même si moins bien que mes collègues hommes - faut quand même pas déconner

).
Bref j’étais dans un cercle vicieux à base de je dois changer de taf, mais je suis nulle et ne sais rien faire d’autre, il ne faut surtout pas que je parte car je pourrais jamais retrouver aussi bien, etc
Puis la goutte de trop, je commençais à me dire que ma santé mentale dépendait d’un changement, donc j’ai commencé à scroller sur LinkedIn, pôle emploi, Indeed et consorts. Ça me faisait du bien, et j’ai envoyé 2/3 CV, et truc de dingo des gens m’ont recontacté, je me suis rappelé mes cours de communication et j’ai décroché des entretiens. J’y allais d’abord en mode ultra décontracté, genre ils verront tout de suite qu’ils ont fait une erreur en m’appelant. Et sur les 3/4 seconds entretiens, tous m’ont proposé un job en CDI avec un meilleur salaire que ce que j’avais. Ça a vraiment reboosté mon moral et j’ai compris que j’étais désirable pour les recruteurs, que j’avais pleins de compétences et que j’étais pas stupide. Beaucoup m’ont dit aussi que je présentais très bien, que j’avais une bonne élocution claire - des compliments qu’on ne m’avait jamais fait.
J’ai choisi un des postes, celui qui m’attirait le plus et ça s’est bien passé, ça n’a pas toujours été simple mais je m’en sortais bien. Je me suis rendue compte que j’étais performante dans plusieurs domaines, que j’avais des compétences et des bases solides dans pleins de contexte transverse, et même que j’étais plutôt bonne en négociation, en communication et avec un sens commercial que j’ai pu développer dans ce nouveau travail.
Mais oui quand on est pris dans une routine confortable c’est dur de penser qu’il peut exister autre chose ou qu’on peut aussi être bon ou du moins correct dans d’autres domaines, et qu’il y à plein de choses qu’on peut apprendre ou être formés.
En ce moment ça recrute dans plein de domaines différents et c’est l’occasion d’essayer des choses et au pire on y arrive pas et c’est pas grave on aura appris des choses et à se connaître.