Ah çaJ'écrirai amoureu-x-se, grand-e (ok j'avoue, beau/belle, c'est un piège, je l'ai jamais vu écritmoi je mets beau-lle)
Pardon, j'avais pas fait le lien (il est tard
et c'était le réveillon de Noël, on a trop mangé et un peu bu
)
Merci 
Au contraire, je trouve que le fait d'avoir des noms qui ne sont pas issus de notre langue change beaucoup de choses. L'anglais te semble peut-être simple et couler de source, mais je pense que si ces concepts étaient rendus par des termes russes, chinois ou turcs (si tu parles toutes ces langues, choisis-en une autrePour les anglicismes, je pense pas que le concept de "culture du viol" soit beaucoup plus clair, donc quitte à expliquer ce que c'est, ça change pas grand-chose de le dire en anglais. Et là encore ce mot là et sa traductions ne posent pas de problème, c'est une traduction au mot près donc ça enlève rien. Par contre pour le slutshaming (la hontification des salopes ?), le mansplaining (mecsplication mais c'est encore plus bizarre), whitetears (la larme du blanc ? On comprend moins qu'on parle d'un concept et pas d'une vraie larme), genderqueer (le genre queer. Mais comme les gens comprennent déjà pas ce que c'est le genre et utilise eux-mêmes "gender") je vois pas bien en quoi la traduction est plus claire que le mot de base.
De toute façon expliquer tout ça à quelqu'un de non-initié-e c'est pas facile, même en lui traduisant les termes, souvent ça passe pas, donc enlever encore des niveaux de sens en l'appauvrissant via la traduction, je vois pas en quoi ça rendrait les choses plus simples.
), tu aurais beaucoup plus de mal à les manier. Et pour certaines personnes, il y a cette barrière de la langue que représente l'anglais, ce qui va les empêcher de les manier, de les comprendre, voire va les rebuter 
Bien sûr qu'un mot ne rend pas transparent son signifié mais le signifiant donne quand même souvent un premier aperçu : même si l'expression "culture du viol" ne fait pas comprendre instinctivement tout le concept, elle délimite un peu le sujet que l'on va évoquer. Bien sûr, tu expliqueras ce qu'est la "culture du viol", mais le concept paraîtra beaucoup plus simple et plus abordable que celui de la "rape culture" à celui qui ne maîtrise pas l'anglais. Et cerise sur le gâteau, il aura bien moins de mal à se l'approprier et à lui même parler de "culture du viol".
Pour la traduction de ces termes, joker, je propose de poser la question à Jean-François Ménard

(Pour le whitetears : les larmes du Blanc ? la plainte du Blanc ?
Et "mecspilcation" est très certainement "bizarre" à tes oreilles parce que tu as moins l'habitude de l'utiliser que "mansplaining"
)
Dernière édition :
moi je mets beau-lle)
Mais si tu regardes les mots que je cite dans mon dernier message, tu vois bien que la traduction n'apporte rien (voire enlève, parfois...) Mais ça va même au delà des mots, en France, on persiste à doubler tous les films alors que la plupart des pays se contentent de la VOST. Je pars totalement en HS mais pour moi ce n'est pas par hasard si on est aussi mauvais en langues, c'est dans la continuité de notre obsession de la traduction pour tout.
), contre plus de 200 millions de francophones)


Un anglophone entendra dans "Slytherin" le mot "slither" (ramper, glisser), qui leur évoquera directement le serpent. Par contre, ce terme n'évoquera rien en français donc il y aura forcément une perte. Rowling a beaucoup joué sur les champs lexicaux, les étymologies, les sens de ses noms propres (de lieux, personnages, noms de formules, de potions, etc.) et j'ai beaucoup apprécié que la traduction de Ménard tente d'adapter ce jeu à la langue française, plutôt que ne fasse le choix, plus "passif", de garder les termes de la version originale. On ne nous a pas pris pour plus cons qu'on était, on a juste tenté de nous donner un texte que l'on peut comprendre, dont on peut percevoir les différentes subtilités 

Désolé pour le petit emportement.