Désolée si j'ai pu choquer, j'ai conscience que certains n'ont justement pas ce choix, ou ne l'ont plus maintenant.
Je n'en veux pas à ces personnes, on doit se loger où on peut et pas trop loin du travail.
J'en veux surtout aux politiques d'avoir fait croire et entretenir un système qui maintenant court à notre perte à tous. Qu'on le veuille ou non, d'ici une vingtaine, peut être trente, le pétrole ne sera plus assez rentable, ni en quantité suffisante pour tous. On dira quoi dans 15 ans aux gens qui se chauffent au fioul, et sont dépendants de la voiture? Je déplore qu'on ne leur ait jamais proposé un plan décent pour cette transition. Et qu'encore maintenant, on ne leur propose pas quelque chose d'accessible.
C'est le paradoxe actuel, on ne se rend pas compte par exemple que partir en vacances est un luxe, quand d'autres luttent pour se chauffer et manger.
Certains arguments sont choquants quand on écoute les plaignants. Revendiquer parce qu'on ne peut plus partir en vacances, quand certains ne peuvent plus se chauffer car le fioul est trop cher, que le gaz de ville ne passe pas et que la maison est trop mal isolée pour passer à des chauffages alternatifs comme la géothermie, qu'on ne peut pas se passer de la voiture... le "ouin, je veux comme avant mes 3 semaines de vacances", ce n'est pas un bon argument. Choisir entre manger ou payer le chauffage, là, c'est un vrai problème. La personne qui revendique une solution d'aide pérenne car il vit dans une ville, qu'il ne peut utiliser que sa voiture pour aller travailler car plus près c'est trop cher, là oui, je comprends. Le souci se situe au niveau au dessus, au niveau politique. Pas que État, je parle des collectivités, communautés de communes et d'agglo.
Car derrière chaque permis de construire, il faut savoir par exemple qu'il y a des Plans Locaux d'Urbanisme (PLU), des Schéma de COhérence Territoriaux ( SCOT), des Plans de Déplacement Urbain... (PDU). Certains élus ont sciemment milité pendant des années pour l'étalement urbain juste pour amener des ménages imposables sur leur commune, et ce sans pouvoir leur proposer d'infrastructures comme un réseau de bus, de tram, train, d'aires de covoiturages etc, de structures hospitalières ou de soin, ou même de réservoirs d'emplois! On commence à peine à parler de désenclavement économique de ces territoires...
Voilà, tout cela pour dire que je ne voulais pas pointer du doigt ceux qui justement sont un peu esclave d'un système. Quand on peut avoir le choix, comme moi... voilà... Comme beaucoup, j'avais envie d'un grand terrain, d'une vie au calme, au vert... et on a payé très cher, une toute petite maison de ville avec un microjardin, pas de garage, une seule voiture... quand pour le même prix, en rase campagne, on aurait pu avoir bien plus grand. On a pu faire ce choix.
Ce n'est pas toujours possible, je l'entends bien. Le combat a besoin de meilleurs arguments. Pour moi, les personnes qui sont dépendantes maintenant du pétrole, de la voiture etc, ils ont été trahis par 30 ans de politique qui n'a pas eu le courage ni l'ambition de voir plus loin que l"immédiat ni d'anticiper la fin du pétrole, ni de se protéger des lobbys, etc etc.
Je n'en veux pas à ces personnes, on doit se loger où on peut et pas trop loin du travail.
J'en veux surtout aux politiques d'avoir fait croire et entretenir un système qui maintenant court à notre perte à tous. Qu'on le veuille ou non, d'ici une vingtaine, peut être trente, le pétrole ne sera plus assez rentable, ni en quantité suffisante pour tous. On dira quoi dans 15 ans aux gens qui se chauffent au fioul, et sont dépendants de la voiture? Je déplore qu'on ne leur ait jamais proposé un plan décent pour cette transition. Et qu'encore maintenant, on ne leur propose pas quelque chose d'accessible.
C'est le paradoxe actuel, on ne se rend pas compte par exemple que partir en vacances est un luxe, quand d'autres luttent pour se chauffer et manger.
Certains arguments sont choquants quand on écoute les plaignants. Revendiquer parce qu'on ne peut plus partir en vacances, quand certains ne peuvent plus se chauffer car le fioul est trop cher, que le gaz de ville ne passe pas et que la maison est trop mal isolée pour passer à des chauffages alternatifs comme la géothermie, qu'on ne peut pas se passer de la voiture... le "ouin, je veux comme avant mes 3 semaines de vacances", ce n'est pas un bon argument. Choisir entre manger ou payer le chauffage, là, c'est un vrai problème. La personne qui revendique une solution d'aide pérenne car il vit dans une ville, qu'il ne peut utiliser que sa voiture pour aller travailler car plus près c'est trop cher, là oui, je comprends. Le souci se situe au niveau au dessus, au niveau politique. Pas que État, je parle des collectivités, communautés de communes et d'agglo.
Car derrière chaque permis de construire, il faut savoir par exemple qu'il y a des Plans Locaux d'Urbanisme (PLU), des Schéma de COhérence Territoriaux ( SCOT), des Plans de Déplacement Urbain... (PDU). Certains élus ont sciemment milité pendant des années pour l'étalement urbain juste pour amener des ménages imposables sur leur commune, et ce sans pouvoir leur proposer d'infrastructures comme un réseau de bus, de tram, train, d'aires de covoiturages etc, de structures hospitalières ou de soin, ou même de réservoirs d'emplois! On commence à peine à parler de désenclavement économique de ces territoires...
Voilà, tout cela pour dire que je ne voulais pas pointer du doigt ceux qui justement sont un peu esclave d'un système. Quand on peut avoir le choix, comme moi... voilà... Comme beaucoup, j'avais envie d'un grand terrain, d'une vie au calme, au vert... et on a payé très cher, une toute petite maison de ville avec un microjardin, pas de garage, une seule voiture... quand pour le même prix, en rase campagne, on aurait pu avoir bien plus grand. On a pu faire ce choix.
Ce n'est pas toujours possible, je l'entends bien. Le combat a besoin de meilleurs arguments. Pour moi, les personnes qui sont dépendantes maintenant du pétrole, de la voiture etc, ils ont été trahis par 30 ans de politique qui n'a pas eu le courage ni l'ambition de voir plus loin que l"immédiat ni d'anticiper la fin du pétrole, ni de se protéger des lobbys, etc etc.
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