Je crois que je vais tempérer un peu les arguments exposés.
10) Je suis contre le système
Ne pas voter parce qu'on est contre le système, au moins, c'est cohérent, on ne peut pas leur enlever ça, tout simplement parce que le "vote anti-système" est par définition une contradiction. Et si on estime que le système est gangrèné par des lacunes extrêmement graves, il est quand même logique qu'on ne veuille pas entretenir ces lacunes en votant, donc en y participant.
9) Tous des pourris
Si on regarde l'histoire récente, on se rend compte que c'est le cas de beaucoup de politiciens arrivés au pouvoir. Ce n'est d'ailleurs pas étonnant si on se rappelle de ce que préconise Machiavel dans son livre Le prince. En fait, on est obligé d'être pourri, sinon on n'a aucune chance d'accéder au pouvoir et encore moins d'y rester.
ça ne change rien
Ce n'est malheureusement pas tout à fait faux. Les problèmes que nous avions il y a quelques décennies sont globalement les mêmes que ceux que nous avons aujourd'hui. Surtout que plus grand-chose ne différencie la soi-disant gauche de la droite, et ce depuis une bonne trentaine d'années (sauf pour quelques décisions plic ploc qui ne servent qu'à entretenir artificiellement un faux clivage).
7) Je ne connais rien à la politique
Il y a une raison à ça, c'est que c'est méchamment compliqué. Je me souviens avoir appris à l'école le système de répartition de voix, et je n'ai RIEN compris. J'ai également participé à des sondages pour savoir quel candidat me correspondait le mieux, et quand le questionnaire m'a demandé mon avis sur la TVA, je ne savais vraiment pas quoi répondre. Vu la technicité ultra poussée de certaines problématiques et de la bureaucratie, rien d'étonnant à ce que les gens s'y perdent.
6) Le niveau de cette campagne est très bas
Même en-dehors des réseaux sociaux, on est +/- tous d'accords que la campagne présidentielle de cette année était réellement lamentable, et pas uniquement sur les réseaux sociaux: candidats qui prêchent l'intégrité tout en ayant la justice sur le dos, qui font cavalier seul, qui n'ont pas de programme cohérent, non vraiment, il n'y en avait pas un pour racheter l'autre.
5) Tous les candidats proposent la même chose
à leur décharge, ils n'ont pas tellement le choix. Si on veut espérer gagner, on ne peut pas faire autrement qu'aller dans le sens d'un consensus mou afin d'être sûr de plaire au maximum de gens. La preuve, c'est que j'ai eu du mal à différencier le programme du LR de celui du FN.
4) J'ai prévu de faire autre chose
Voter est un droit, qui implique par conséquent qu'on ait le droit de ne pas voter.
3) J'ai des convictions, mais je ne me retrouve pas dans les candidats
J'ai souvent ressenti ça moi-même à plusieurs élections. Il faut dire que mes opinions étaient tellement minoritaire que pas un seul candidat n'avait pris la peine d'y être un tant soit peu similaire.
2) Ce sont les marchés qui font la loi
Eh oui, ce serait vraiment faire preuve de naïveté que de prétendre le contraire. Tout est décidé par et pour le haut patronat. ça porte un nom, ça s'appelle une oligarchie. (Explications en vidéo)
1) Une voix de plus ou de moins
Dans le cas où on soutient quelqu'un de bien trop minoritaire, c'est un peu vrai.
Faut pas se leurrer, le système politique est gravement dysfonctionnel et n'a de démocratique que le nom. Pour qu'elle le soit réellement, il faudrait que les décideurs prennent des décisions qui les désavantagent et pour ça, on peut toujours courir.
10) Je suis contre le système
Ne pas voter parce qu'on est contre le système, au moins, c'est cohérent, on ne peut pas leur enlever ça, tout simplement parce que le "vote anti-système" est par définition une contradiction. Et si on estime que le système est gangrèné par des lacunes extrêmement graves, il est quand même logique qu'on ne veuille pas entretenir ces lacunes en votant, donc en y participant.
9) Tous des pourris
Si on regarde l'histoire récente, on se rend compte que c'est le cas de beaucoup de politiciens arrivés au pouvoir. Ce n'est d'ailleurs pas étonnant si on se rappelle de ce que préconise Machiavel dans son livre Le prince. En fait, on est obligé d'être pourri, sinon on n'a aucune chance d'accéder au pouvoir et encore moins d'y rester.
ça ne change rien
Ce n'est malheureusement pas tout à fait faux. Les problèmes que nous avions il y a quelques décennies sont globalement les mêmes que ceux que nous avons aujourd'hui. Surtout que plus grand-chose ne différencie la soi-disant gauche de la droite, et ce depuis une bonne trentaine d'années (sauf pour quelques décisions plic ploc qui ne servent qu'à entretenir artificiellement un faux clivage).
7) Je ne connais rien à la politique
Il y a une raison à ça, c'est que c'est méchamment compliqué. Je me souviens avoir appris à l'école le système de répartition de voix, et je n'ai RIEN compris. J'ai également participé à des sondages pour savoir quel candidat me correspondait le mieux, et quand le questionnaire m'a demandé mon avis sur la TVA, je ne savais vraiment pas quoi répondre. Vu la technicité ultra poussée de certaines problématiques et de la bureaucratie, rien d'étonnant à ce que les gens s'y perdent.
6) Le niveau de cette campagne est très bas
Même en-dehors des réseaux sociaux, on est +/- tous d'accords que la campagne présidentielle de cette année était réellement lamentable, et pas uniquement sur les réseaux sociaux: candidats qui prêchent l'intégrité tout en ayant la justice sur le dos, qui font cavalier seul, qui n'ont pas de programme cohérent, non vraiment, il n'y en avait pas un pour racheter l'autre.
5) Tous les candidats proposent la même chose
à leur décharge, ils n'ont pas tellement le choix. Si on veut espérer gagner, on ne peut pas faire autrement qu'aller dans le sens d'un consensus mou afin d'être sûr de plaire au maximum de gens. La preuve, c'est que j'ai eu du mal à différencier le programme du LR de celui du FN.
4) J'ai prévu de faire autre chose
Voter est un droit, qui implique par conséquent qu'on ait le droit de ne pas voter.
3) J'ai des convictions, mais je ne me retrouve pas dans les candidats
J'ai souvent ressenti ça moi-même à plusieurs élections. Il faut dire que mes opinions étaient tellement minoritaire que pas un seul candidat n'avait pris la peine d'y être un tant soit peu similaire.
2) Ce sont les marchés qui font la loi
Eh oui, ce serait vraiment faire preuve de naïveté que de prétendre le contraire. Tout est décidé par et pour le haut patronat. ça porte un nom, ça s'appelle une oligarchie. (Explications en vidéo)
1) Une voix de plus ou de moins
Dans le cas où on soutient quelqu'un de bien trop minoritaire, c'est un peu vrai.
Faut pas se leurrer, le système politique est gravement dysfonctionnel et n'a de démocratique que le nom. Pour qu'elle le soit réellement, il faudrait que les décideurs prennent des décisions qui les désavantagent et pour ça, on peut toujours courir.