Sword;3821047 a dit :@VII tu penses vraiment que tous les gens qui vivent sous le seuil de pauvreté sont objectivement malheureux tous les jours de leur vie, et à l'inverse, que ce n'est pas le cas pour les gens qui sont au-dessus ? Enfin l'existence me semble quand même un brin plus compliquée que ça (même si je sais très bien que la précarité n'est pas un cadeau quand on la vit au quotidien, c'est évident).
Et comme je l'ai dit plus haut, la rupture reste toujours envisageable.
Edit : Entendre "je n'ai pas eu le choix" me fait toujours un peu mal quand on parle des relations amoureuses (ce n'est pas forcément mon avis pour d'autres sujets). Je comprends que "ce choix là était le compromis le plus avantageux" ou "le moins douloureux" (et c'est à peu près comme ça que chacun gère sa vie sentimentale en général) mais rejeter en bloc ses responsabilités, ça me semble un peu facile. On ne meurt pas d'une rupture amoureuse...
Ben c'est ce que je dis

L'obligation est de rester ou on est, ou de partir, la relation à distance comme la rupture ou autre sont des compromis.
Quand April parlait de son cas j'ai eu l'impression d'entendre "Je suis obligée de rester la ou je suis, la relation à distance est un compromis", tu vois ce que je veux dire?
Quand au bonheur, vaste question! Je ne pense pas qu'on est heureux riche, mais je pense qu'il est majoritairement difficile d'être heureux (de s'émanciper etc) quand on vit sous le seuil de pauvreté (qui en général n'est pas juste la conséquence d'un boulot qu'on aime et qui paye mal mais d'un travail aliénant, répétitif, sans parler d’éventuels enfants). Évidemment que l'existence c'est plus compliqué mais le seuil de pauvreté (je crois) est calculé en fonction de nécessités (santé, éducation, logement) qui ne sont pas forcement accessibles (c'est pas a partir de tant de mètres carrés qu'on est heureux ou pas mais en dessous de combien on ne l'est en général pas etc)