Ca parle de cadeaux de Noël, ça me rappelle que cette année au moins, je ne serais pas sans le sous, je pourrais lui faire des cadeaux, j'ai déjà une liste en tête, étant donné qu'une partie de celle de l'année dernière est toujours d'actualité. Et il va avoir droit à son calendrier de l'avent, pas maison, mais qui lui fera assurément plaisir, preuve en est qu'il a encore trouvé le moyen de m'en parler, comme avec tous les cadeaux que j'ai voulu lui faire, et qu'à ma réaction il a compris que je voulais lui offrir. Ce ne sera pas (plus) une surprise mais au moins je tape dans le mille. Ca prouve que je le connais bien et que je sais ce qui lui ferait plaisir en plus

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Avant ça, il va y avoir mon anniversaire, je ne peux pas m'empêcher de lui rappeler (étant donné qu'il a (eu ?) un mal fou à retenir la date. Je ne me vexe que peu, il ne connaît que vaguement les dates pour ses parents et son frère, faut dire !). Je sui impatiente de le passer avec lui, l'année dernière il était en déplacement pro, normalement cette année non, même si c'est toujours avec un manque de certitude à cause de son boulot, mais jusqu'ici, tout va bien.
En parlant de déplacement pro, il vient de partir. Après une fin de journée trop bien et pourtant si simple.
Je travaillais aujourd'hui jusqu'à 17h30 (pas de repos pour les braves, surtout quand t'es payée double

), on avait convenu qu'il viendrait me chercher pour faire quelques courses. Quand je suis sortie, il m'attendait avec son petit caddie à pois (qui est pourri mais je crois que c'est notre premier achat "ensemble" pour l'appart, et ça me rappelle cette virée pour trouver plein de petites conneries qui nous manquaient après s'être installés #nostalgie #niaiserie). Il m'a tout de suite pris dans ses bras pour me serrer fort et me faire plein de bisous, il n'arrêtait pas de me caresser le bas du dos, de me coller, alors qu'on se dirigeait vers le supermarché en se racontant nos journées. Il m'a dit qu'il s'était réveillé trop tard et donc de mauvaise humeur, super saoulé de partir ce soir, et puis qu'il s'était un peu activé et qu'à l'idée de venir me chercher au travail il était tout content et qu'il lui tardait de me voir

. On a fait nos petits courses en mode vieux couple pour l'efficacité et jeunes amoureux pour les câlins et les sourires en coin au milieu de la cohue. Ca m'a d'ailleurs fait bizarre quand j'ai croisé un ancien pote de fac qui habite dans notre ville, à qui je me suis abstenue de dire bonjour quand je me suis rendue compte qu'il était en train de s'embrouiller avec sa copine au rayon crémerie. Je me suis esquivée et j'ai rejoint mon copain à la caisse qui m'a pris par la taille, m'a fait un bisous et a collé sa tête contre la mienne en soupirant d'aise. Le décalage m'a fait sourire.
On est rentrés à la maison, achetant le pain sur la route en riant comme des bossus parce que la boulangère est un running-gag entre nous (c'est une connasse malpolie). J'adore toutes nos petites habitudes triviales du quotidien. C'est con, mais c'est tellement doux et naturel

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Il m'a fait à manger, toujours aussi sexy dans son petit tablier avec son torchon coincé, un vrai chef

. Après on s'est calé devant une série et il me faisait des câlins, doudouces, des bisous légers sur les cheveux. On a fait du sexe cochon, puis on a rigolé à nouveau devant notre série, et il a dû faire sa valise pour partir. Il était tout stressé avant de partir, comme d'habitude (ça fait 8 ans qu'il fait ce taf, il a toujours la pression avant une mission, un modèle de conscience professionnelle, c'est adorable).
On s'est fait un câlin, plein de bisous, plein de je t'aime, il m'a dit qu'il allait vite partir, qu'il allait se mettre à pleurer (ça, d'habitude c'est moi). Il part à peine deux jours, c'est ridicule, mais on vient de passer 5 jours d'affilée ensemble (même si j'ai travaillé à partir de mercredi, mais je ne fais pas de grosses journées, ce n'est pas insurmontable), ça ne nous était pas arrivé depuis un mois, on avait tout le temps l'impression de se voir en coup de vent, alors c'est pas facile de le voir encore repartir, même pour peu de temps.
Il me tarde qu'il rentre.