Nous avons eu la conversation qui s'imposait.
Avant ça j'avais déjà eu mon amie au téléphone d'ailleurs.
Il n'a pas nier, et m'a servi la même "explication" que celle de mon amie.
Sans trop rentrer dans les détails ( si j'y arrive...) .
ça n'a durer que très très peu de temps. C'était juste après une rupture. Il n'en souffrait pas, non, juste qu'il avait l'impression que les "jolies histoires d'amour qui marchent du feu de dieu" n'étaient pas pour lui.
Alors il draguait un peu toute gonzesse entrant dans son champs de vision ( et ce faisait même charrier parce qu'à priori il ne regardait pas avant, enfin je me comprend) .
Mais ça n'allait pas plus loin. Il était un peu la version masculine de l'allumeuse.
Accroche et si ça prenait un peu de jeu et hop tournage de talon. ( Et parfois demoiselles n'y comprenant plus rien) .
Son surnom de "marteau piqueur" qui lui était donner par ses amis tenait de la boutade. Un façon de charrier celui qui avant ça était genre handicapée de la drague et ne ce retournait même pas dans la rue, à la plage.
Mon amie m'a dit m'avoir parler de cette histoire car en entendant ce que je lui racontait elle avait eu peur que cette période n'aie finalement pas été un jeu. Comme elle le dit elle même elle en à manger de la vache enragée de son coté, et généralement elle ne passe rien aux mecs. Cette période qui faisait rire les autres ne lui a pas plu à elle.
Ce qui me rassure c'est que mon copain ne savait pas qu'elle m'en avait parler. Ils n'ont absolument pas pu avoir de temps de "communiquer" entre le moment de mon explication avec elle et celle que j'aie eu avec Lui.
Moi qui attendait juste de lui qu'il ne nie pas...
Tout ce que je voulais c'était de la franchise. Qu'il ne me mente pas. Point.
Je ne sais pas, mais un peu comme "partir sur de vraies bases" .
On va me marier, ce n'est pas rien quand même.
Même si il y a toujours des choses à découvrir ( et tant mieux d'ailleurs) . Mais le mensonge, les faux semblants, ça non.
On a tous un passé, il est derrière nous et c'est comme ça, on y changera rien.
Je n'aie pas non plus toujours été une sainte.
Mais là je ne sais pas, mais le fait de savoir qu'en plus non il n'a pas été un vrai coureur de jupon ça me fait plutôt vachement-méga-hyper plaisir.
Je suis sûr que dans le fond j'aurais eu du mal à le vivre. Du moins au début. Devoir apprendre à vivre avec cette idée, ne l'ayant pas apprit dès le début.
Mais là c'est juste un peu parfait comme tournure des choses.
Et pour revenir sur le voyage de cet été qu'il a annulé. A la base c'est lui qui rechignait à partir et moi qui le poussait à le faire.
Il avait très peur du manque de son coté, du mien, que l'on vive mal tout les deux.
Oui ce n'était qu'une semaine, mais nous n'avons jamais été séparés. Même pas pour 24 h, alors forcément.
Je le poussais a partir par rapport au fait que c'était un voyage en famille dont certaines personnes qu'il n'avait pas vu depuis des années. Et puis il faut bien l'avouer pour le voyage en lui même ( destination, hôtel de très grande classe... ) .
Il avait fini par dire, que oui en effet ce n'était qu'une semaine, et que même si on ce manquait cruellement il apprécierait vraiment de les revoir, et de plus, de découvrir un peu un autre pays. Et puis que de savoir que je le poussait le rassurait sur mon ressentis durant son absence. On s'appellerait toujours etc...
Mais fréquemment il revenait sur le fait qu'il voyait bien venir le truc de ne réussir à profiter de rien, étant trop bouffer par le manque.
Je le rassurait, alors que dans le fond j'étais morte d'angoisse à cette idée aussi.
Une seule toute petite semaine oui. Je n'allais bien sûr pas faire en sorte qu'il passe à coté de ça. Donc je me raisonnais, et me répétais à moi même que 'étais bien idiote de m'en faire une telle montagne.
Finalement tout ce tintamarre autour de l'histoire de merde de son collègue l'a fait craquer même si ça n'a aucun rapport.
Il a eu peur de me perdre, ça l'a amener au fait de penser qu'il ne pouvait réellement pas partir de son propre grès même si ce n'était qu'une semaine.
Du coup voyage annulé.
Un peu déçue pour lui oui.
Mais à quoi bon partir pour ce qui est censé être un plaisir si il ne ce faisait plus aucune joie à cette idée ?
Et puis égoistement je dois avouer être hyper soulagée aussi. Ce ne sera pas une semaine loin l'un de l'autre, mais une semaine en amoureux.
Et le gros bonus là dedans c'est que je ne culpabilise même pas :
Je l'aie pousser à partir, aie avancer des arguments, l'aie rassurer. Je ne lui aie pas montrer une seule fois que 'angoissais à cette idée du fait que sinon je savais très bien que ça en serait fini de cette idée.
Alors oui bien sûr il a prit cette décision par rapport à moi, mais pas vraiment. "Juste" par rapport à ses sentiments à lui, et à son ressentis à lui.
Et puis je l'avoue le fait qu'il ne supporte pas l'idée d'être loin de moi ça me gonfle un peu (beaucoup) le coeur de bonheur.
Les préparatifs du mariage avancent, mais avec toutes ces histoires je n'aie même pas prit le temps de vous en parler. La liste définitive des invités est close, les faire parts sont choisis ( enfin ce sera du fait maison ), la date est arrêtée, le traiteur est choisie,ainsi que la salle. Des couics et des couacs mais rien de bien grave et on à l'air de s'y prendre largement dans les temps.
On y participe autant l'un que l'autre. Enfin en tenant compte de nos dispos sachant qu'il bosse et moi non. Mais il est hyper impliqué et à un sourire niais dès que l'on en parle.
Un des plus "gros couacs" ? Je n'arrive décidément pas à choisir ma robe...