What would Madonna do;3137921 a dit :Je ne pense pas qu'être fusionnel soit mal si ça rend heureux les gens. C'est juste que ce n'est absolument pas ma vision du couple. Je refuse d'exister collée à une autre personne et j'aurais cette impression si je faisais tout avec mon copain. Je me sentirais moins exister si j'étais absorbée par une autre personne toute entièrement. Je préfère faire mes trucs de mon côté, le retrouver après. Je me sens plus forte de garder mon indépendance. Je trouve que ça rend les choses plus faciles aussi quand il n'est pas là : ça n'est pas comme si j'avais toujours besoin de lui à mes côtés. Je n'ai pas envie de me transformer en loque humaine s'il est absent pendant trois semaines ; je veux que ma vie continue, je veux être aussi contente sans lui et ne pas trouver que trois semaines, c'est insurmontable. C'est plus agréable pour moi et aussi pour lui de ne pas avoir à constamment me rassurer, de ne pas avoir cette pression d'assurer mon bien-être chaque minute qu'il est loin parce que je flippe à mort. Je pense qu'être fusionnel c'est agréable mais ça n'est pas possible chaque instant. Si je suis seule un soir ou quelques soirs, je veux le vivre bien et l'idée de la fusion rend ça plus difficile je trouve. C'est un travail sur soi, c'est tout.
On emménage ensemble dans trois mois ; il a l'air tellement heureux. Ca fait un an qu'on est ensemble et je suis tellement contente qu'il en ait autant envie
Je ne sais pas si tu rebondis sur mon post.
Au départ j'avais un peu plus défini ce que j'entends par "fusionnel" parce que je sais qu'il peut y avoir confusion, puis je l'ai effacé parce que j'avais l'impression de me justifier alors que personne ne m'a rien demandé .
Mais du coup, en lisant le tien, je vais le faire quand même. Parce que je n'entends absolument pas "fusionnel" comme tu l'entends. En tout cas pas "notre" fusionnel.
Mon copain et moi ne vivont absolument pas collés. On vit ensemble, certes, et j'en suis hyper heureuse, mais chez nous on fait concrètement des activités ensemble peut-être ... 10-20% du temps ? Le reste on vaque seul à nos occupations. En dehors de la maison on passe peu de temps ensemble, je vois mes amis chaque semaine, je vais au sport seule, il va au sport seul, je fais du shopping seule, il en fait seul, il part en WE chez ses parents, je pars en WE chez les miens, je vais dormir chez une copine, il va au bar avec un de ses meilleurs amis, etc. Et on est heureux comme ça. Et en plus à côté de ça on ne s'envoie pas beaucoup de sms ou autre.
Mais je dis qu'on est fusionnels parce qu'on a besoin de sentir que l'autre est là chaque jour. Même si c'est une présence invisible, juste savoir que l'autre est là pour nous, savoir que le soir on va se coucher près de lui. Je ne pourrais juste pas vivre ma vie au quotidien sans lui, voilà ce que je veux dire. Passer 1h des 24h que compte une journée avec lui me rend profondément heureuse. C'est parfois plus, parfois moins.
Je n'aimerai juste pas qu'il vive loin de moi, je ne veux pas qu'on soit séparés. Et ça c'est assez indépendant de ce que je veux ou non, j'ai appris avec le temps que je ne pouvais pas m'en défaire. Oui si l'on doit passer 1 mois séparés je suis malheureuse, j'ai l'impression qu'on m'a enlevé ma moitié, que je ne suis plus complète. Je sais pas si c'est triste, pathétique, si je suis une loque humaine, c'est juste comme ça et j'ai appris à faire avec, à l'accepter, même avec un travail sur soi. Et puisqu'on a pas à être séparés tant mieux, tout va dans le meilleur des mondes !
Et quand on est séparés une semaine, comme je le disais, tout va bien, on ne se manque même pas (si mais pas dans un sens négatif). Je suis pas une freak hein et quand bien même je le serai...
(je ne sais pas si ton post se voulait... je ne sais même pas quoi, moralisateur ? mais particulièrement le "c'est un travail sur soi, c'est tout" je l'ai trouvé un peu déplacé si ça rebondissait sur mon post :/ c'est exactement ce dont je parlais en disant "on nous l'a souvent fait culpabiliser", et en fait je crois que je me suis emballée en disant que je l'assumais parce que ça m'a touché...)