@Kaktus j’ai pas le contexte du tout de cette citation donc je me permet d’émettre une hypothèse avec des pincettes, mais est ce que ton ressentis ici ne viendrait pas plus du discours général sur la place des femmes que sur la position de cette femme en particulier qui, semble-t-il ne fais que chercher à valoriser son expérience (et par extension à généraliser celle des mères en général) et ce qu’être mère peut lui apporter dans le monde du travail? Je crois que je comprend que ça puisse être énervant à lire, mais je suis pas sure que ces femmes, soient responsables de ton énervement. À aucun moment elle ne dit que seules les mères ont ces capacités ou que toutes les mères sont parfaites, l’idée semble plutôt de lutter contre les discriminations ciblées contre les mères dans le monde du travail et donc de trouver dans l’expérience générale de la maternité (en ignorant toutes les exceptions ) des choses positives et des compétences à mettre en avant.
Topic des Childfree-No Kid : pas de débat relatif au choix d'avoir des enfants ici
- Initiateur de la discussion Membre supprimé 331973
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- childfree
@Screen
C'est un post sur un réseau social. Ce post dit que les femmes, dès qu'elles écrivent sur leur CV ou répondent en entretien qu'elles ont des enfants, le recruteur prend peur.
Et la moitié des commentaires c'est pour dire que pourtant en devenant mère, on devient grave ceci ou trop cela, qu'une mère est capable de faire ceci et de faire cela. Bref, ce sont des affirmations générales sur le fait d'être mère en général. Comme si c'était systématique, ce qui est faux. Les mauvais parents, y en a à tous les coins de rue.
Un commentaire pour valoriser SON expérience, y aurait un "je" dedans.
"Grâce à la maternité, JE suis devenue comme ci comme ça."
"En devenant mère, J'ai développé telle compétence."
Le pire étant les commentaires du style "Les mères sont plus ceci et davantage cela.", comme si être mère impliquait des qualités et des compétences qu'on ne pouvait absolument pas acquérir autrement.
C'est un post sur un réseau social. Ce post dit que les femmes, dès qu'elles écrivent sur leur CV ou répondent en entretien qu'elles ont des enfants, le recruteur prend peur.
Et la moitié des commentaires c'est pour dire que pourtant en devenant mère, on devient grave ceci ou trop cela, qu'une mère est capable de faire ceci et de faire cela. Bref, ce sont des affirmations générales sur le fait d'être mère en général. Comme si c'était systématique, ce qui est faux. Les mauvais parents, y en a à tous les coins de rue.
Un commentaire pour valoriser SON expérience, y aurait un "je" dedans.
"Grâce à la maternité, JE suis devenue comme ci comme ça."
"En devenant mère, J'ai développé telle compétence."
Le pire étant les commentaires du style "Les mères sont plus ceci et davantage cela.", comme si être mère impliquait des qualités et des compétences qu'on ne pouvait absolument pas acquérir autrement.
@Kaktus merci pour les explications. Je dois avouer que même si j’ai bien conscience que les généralités c’est jamais bien malin et sûrement toujours très éloigné de la réalité ça me choque pas vraiment d’en entendre. Oui dans une situation bien précise, une majorité de personne en ressortira avec des apprentissages similaires. Pas toutes, pas systématiquement, mais ça permet de donner des idées générales de ce qu’une mère peut revendiquer dans le monde du travail. Ça me choque pas vraiment, parce que ça n’enlève rien aux childfree/childless… je trouve même ça plutôt chouette comme démarche pour la reconnaissance des femmes dans le monde du travail (parce que même en temps que childfree, on sera toujours considérée comme des mères potentielles, donc si les mères sont moins déconsidérées, nous aussi par extension?).
@Screen
Les qualités et compétences revendiquées découlent soi-disant de la maternité. Même si nous sommes des femmes-cis capables de procréer, tant que nous n'aurons pas réellement procréer, nous ne pourrons revendiquer les mêmes qualités et compétences aux yeux de ces personnes si on suit leur logique. Donc non, ne serons pas moins déconsidérées.
Au contraire, nous serons des femmes inférieures et si en plus nous osons être honnêtes quant au fait que nous ne voulons pas d'enfant, ce sera comme dire que nous renonçons sciemment d'acquérir ces qualités et compétences, ce qui sera considéré comme un manque d'investissement, de professionnalisme.
Je ne veux pas que la considération que quelqu'un a à mon égard dépend de ma capacité à me reproduire.
Et à partir du moment où ces qualités et compétences ne peuvent découler que de la maternité, eh bien si, je considère que ça "enlève" aux CF et CL.
Nombre de mes (ancien•ne•s) collègues et managers sont parents. Et pourtant, j'ai pu constater tellement de fois un manque de pédagogie, d'organisation, de diplomatie, de patience, de capacité à valoriser ou à déléguer. Aucune écoute, aucune remise en question. Par contre, j'ai souvent vu de la condescendance, des humiliations, et une gestion du stress défaillante. Y compris de la part des femmes puisque de toute façon, j'évolue dans un milieu majoritairement féminin depuis plus de 10 ans.
Je ne veux pas d'un monde où les femmes revendiquent des compétences grâce à la maternité en sous-entendant que leurs collègues ne peuvent prétendre à être aussi compétentes si elles ne sont pas mères aussi.
Je ne veux pas d'un monde où les parents, qu'ils soient femmes, hommes ou non-binaires, pensent être de meilleurs individus sous prétexte qu'ils ont enfanté alors que peu de parents semblent lucides sur leurs capacités à élever correctement des enfants.
Les qualités et compétences revendiquées découlent soi-disant de la maternité. Même si nous sommes des femmes-cis capables de procréer, tant que nous n'aurons pas réellement procréer, nous ne pourrons revendiquer les mêmes qualités et compétences aux yeux de ces personnes si on suit leur logique. Donc non, ne serons pas moins déconsidérées.
Au contraire, nous serons des femmes inférieures et si en plus nous osons être honnêtes quant au fait que nous ne voulons pas d'enfant, ce sera comme dire que nous renonçons sciemment d'acquérir ces qualités et compétences, ce qui sera considéré comme un manque d'investissement, de professionnalisme.
Je ne veux pas que la considération que quelqu'un a à mon égard dépend de ma capacité à me reproduire.
Et à partir du moment où ces qualités et compétences ne peuvent découler que de la maternité, eh bien si, je considère que ça "enlève" aux CF et CL.
Nombre de mes (ancien•ne•s) collègues et managers sont parents. Et pourtant, j'ai pu constater tellement de fois un manque de pédagogie, d'organisation, de diplomatie, de patience, de capacité à valoriser ou à déléguer. Aucune écoute, aucune remise en question. Par contre, j'ai souvent vu de la condescendance, des humiliations, et une gestion du stress défaillante. Y compris de la part des femmes puisque de toute façon, j'évolue dans un milieu majoritairement féminin depuis plus de 10 ans.
Je ne veux pas d'un monde où les femmes revendiquent des compétences grâce à la maternité en sous-entendant que leurs collègues ne peuvent prétendre à être aussi compétentes si elles ne sont pas mères aussi.
Je ne veux pas d'un monde où les parents, qu'ils soient femmes, hommes ou non-binaires, pensent être de meilleurs individus sous prétexte qu'ils ont enfanté alors que peu de parents semblent lucides sur leurs capacités à élever correctement des enfants.
@if_then_else Et en plus, le mari avait le droit de se taper la voisine sans que ça ne choque personne, alors que la femme, elle s'en prenait plein la tronche (voir risquait la mort) si elle commettait un adultère. Et puis, quand la femme travaillait en plus de gérer le foyer, son travail était soit très mal payée (c'est toujours le cas aujourd'hui), soit elle était l'assistante de son mari. Et bien sûr, c'était monsieur qui recevait tout le mérite, même quand sa femme faisait le plus gros du taf, et était plus talentueuse que lui...
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@Screen J'avoue que je le percois totalement à l'inverse de toi pour le coup.
J'ai l'impression que c'est essentialisant genre "il est normal que les femmes fassent des enfants puisqu'en plus de donner un sens à leur vie ça leur permet de développer x qualités essentielles au travail (et notamment une superbe gestion de la charge mentale au quotidien BTW). Celles qui n'en ont pas devraient, ça leur permettrait d'être plus ceci moins cela" et comme tout est prétexte à renvoyer les femmes au foyer et auprès des enfants je crains que ça ne soit un peu tendre le bâton pour se faire battre. CF ou pas du coup, soit tu es mère et tu dois aller auprès de tes gosses apprendre de nouvelles choses entre autres, soit tu l'es pas et tu devrais ça t'apprendrait la vie. Comme dit plus haut être femme c'est perdre a tous les coups.
Je trouve ça très bien que DES femmes s'inspirent de leurs expériences personnelles pour se valoriser sur le marché de l'emploi que ça soit dans la maternité, le DIY, le sport, la création, la pâtisserie, le bricolage ou que sais je mais faire des généralisations amène toujours à des stéréotypes à mon sens et donc on se retrouve encore coincées à "les femmes sont plus/moins ... que les hommes".
Dénoncer le fait que les mères subissent de la discrimination à l'embauche je suis super POUR et je serais la première à m'associer à ces combats là. Mais au lieu de s'insurger de cette discrimination liée à une société patriarcale qui associe mère à moins dispo le soir et les weekends, enfants à aller chercher a l'école/crèche et donc sortie plus tôt, absence pour maladie des enfants, risque d'une xième grossesse etc. (Ce qui est le vrai problème à mon sens) alors qu'il y a potentiellement au moins 2 personnes en responsabilités là dedans, elles vont dire "pourtant en tant que mère je suis hyper cela c'est vraiment pas juste" ca ne fait en rien avancer le système problématique. En plus une loi interdit à l'employeur de poser la question et protège lesdites mères de ces discriminations. Ce qui pose la question de savoir comment ces employeurs potentiels savent :
1. Ils posent la question, elles ne connaissent pas leurs droits et disent qu'elles ont des enfants.
2. Elles le disent d'elles même mais donc c'est bien pour en dire quelque chose, si à l'entretien une femme dit "j'ai 6 enfants j'aimerais ne pas travailler le mercredi" forcément un.e autre candidat.e qui ne dit rien de ce genre gagne des points.
3. Elles évoquent leurs expériences personnelles en précisant qu'elles sont mères et donc laissent libre court à x interprétations de l'interlocuteur.
4. Elles affichent leurs enfants sur les RS durant leur recherche d'emploi et ils font une enquête (je suis déjà contre les photos d'enfants sur les RS mais publiques encore plus pour d'autres raisons, mais du coup à mon sens quand tu cherches du taf tu te fais des RS clean et n'expose pas ta vie perso à tous publics que ça soit tes enfants ou ton penchant pour la bière karaoké du vendredi ^^)
Ca me semble un peu dommage de ne pas faire preuve de sororité et de chercher à se différencier des CF en les estimant pas assez responsables, organisées, etc.
Mais peut-être que je me trompe hein ca n'est que ma perception des choses.
J'ai l'impression que c'est essentialisant genre "il est normal que les femmes fassent des enfants puisqu'en plus de donner un sens à leur vie ça leur permet de développer x qualités essentielles au travail (et notamment une superbe gestion de la charge mentale au quotidien BTW). Celles qui n'en ont pas devraient, ça leur permettrait d'être plus ceci moins cela" et comme tout est prétexte à renvoyer les femmes au foyer et auprès des enfants je crains que ça ne soit un peu tendre le bâton pour se faire battre. CF ou pas du coup, soit tu es mère et tu dois aller auprès de tes gosses apprendre de nouvelles choses entre autres, soit tu l'es pas et tu devrais ça t'apprendrait la vie. Comme dit plus haut être femme c'est perdre a tous les coups.
Je trouve ça très bien que DES femmes s'inspirent de leurs expériences personnelles pour se valoriser sur le marché de l'emploi que ça soit dans la maternité, le DIY, le sport, la création, la pâtisserie, le bricolage ou que sais je mais faire des généralisations amène toujours à des stéréotypes à mon sens et donc on se retrouve encore coincées à "les femmes sont plus/moins ... que les hommes".
Dénoncer le fait que les mères subissent de la discrimination à l'embauche je suis super POUR et je serais la première à m'associer à ces combats là. Mais au lieu de s'insurger de cette discrimination liée à une société patriarcale qui associe mère à moins dispo le soir et les weekends, enfants à aller chercher a l'école/crèche et donc sortie plus tôt, absence pour maladie des enfants, risque d'une xième grossesse etc. (Ce qui est le vrai problème à mon sens) alors qu'il y a potentiellement au moins 2 personnes en responsabilités là dedans, elles vont dire "pourtant en tant que mère je suis hyper cela c'est vraiment pas juste" ca ne fait en rien avancer le système problématique. En plus une loi interdit à l'employeur de poser la question et protège lesdites mères de ces discriminations. Ce qui pose la question de savoir comment ces employeurs potentiels savent :
1. Ils posent la question, elles ne connaissent pas leurs droits et disent qu'elles ont des enfants.
2. Elles le disent d'elles même mais donc c'est bien pour en dire quelque chose, si à l'entretien une femme dit "j'ai 6 enfants j'aimerais ne pas travailler le mercredi" forcément un.e autre candidat.e qui ne dit rien de ce genre gagne des points.
3. Elles évoquent leurs expériences personnelles en précisant qu'elles sont mères et donc laissent libre court à x interprétations de l'interlocuteur.
4. Elles affichent leurs enfants sur les RS durant leur recherche d'emploi et ils font une enquête (je suis déjà contre les photos d'enfants sur les RS mais publiques encore plus pour d'autres raisons, mais du coup à mon sens quand tu cherches du taf tu te fais des RS clean et n'expose pas ta vie perso à tous publics que ça soit tes enfants ou ton penchant pour la bière karaoké du vendredi ^^)
Ca me semble un peu dommage de ne pas faire preuve de sororité et de chercher à se différencier des CF en les estimant pas assez responsables, organisées, etc.
Mais peut-être que je me trompe hein ca n'est que ma perception des choses.
Coucou hier je me suis marrée sur ce sketch,. j'espère qu'il vous plaira
Hello, je vous rejoins parce que j'ai l'impression que mon non-désir d'enfant est de plus en plus affirmé, et j'ai des interrogations/inquiétudes concernant le sujet du couple...
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@Panspermie Il n'est jamais trop tôt pour aborder un sujet qui nous tient à cœur.
Personnellement, j'ai abordé le sujet enfant au bout de 2 jours. Je ne sais plus trop si c'est parce que le sujet enfant est venu sur le tapis ou si c'est mon compagnon qui avait remarqué mes cicatrices d'opération et m'a demandé ce que c'était. Mais en tout cas, le sujet a été abordé par le biais du fait que j'ai été stérilisé 1 mois avant qu'on ne se mette ensemble. Il était donc acté que s'il en voulait, ça serait pas avec moi. Tant mieux pour moi il en voulait pas et plus le temps passe plus il devient intolérant aux enfants, au point de passer bientôt par la vasectomie.
Si toi tu penche pour le "non enfant" et que tu n'es pas sûre de ce que veux vraiment ton copain, demande lui. L'incertitude ne t'aidera pas à avancer sur ton propre cheminement sur ce sujet.
Personnellement, j'ai abordé le sujet enfant au bout de 2 jours. Je ne sais plus trop si c'est parce que le sujet enfant est venu sur le tapis ou si c'est mon compagnon qui avait remarqué mes cicatrices d'opération et m'a demandé ce que c'était. Mais en tout cas, le sujet a été abordé par le biais du fait que j'ai été stérilisé 1 mois avant qu'on ne se mette ensemble. Il était donc acté que s'il en voulait, ça serait pas avec moi. Tant mieux pour moi il en voulait pas et plus le temps passe plus il devient intolérant aux enfants, au point de passer bientôt par la vasectomie.
Si toi tu penche pour le "non enfant" et que tu n'es pas sûre de ce que veux vraiment ton copain, demande lui. L'incertitude ne t'aidera pas à avancer sur ton propre cheminement sur ce sujet.
@Panspermie je suis d'accord avec @Arsinoée il n'est jamais trop tôt. Ça été l'une des premières choses que j'ai dites à mon conjoint quand on s'est rencontrés.
Courage en tous cas.
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Idem que les autres, j'en parle dès le début, le tout début. Le mien ne s'était jamais vraiment posé la question, à l'époque il était en mode "Ce que je veux, c'est être avec toi". Quand ses potes ont commencé à avoir des enfants, ça l'a titillé un peu mais sans plus. En gros, c'était plus en mode "tout le monde en fait, pourquoi pas moi ?" mais sans grande conviction. Je ne sais pas du tout où il en est à ce sujet actuellement (puis la vie est passée par là, puis le covid donc on a eu autre chose à penser !) Il est maître du jeu, s'il en veut, il sait ce qu'il a à faire, moi j'ai arrêté de me prendre la tête avec ça.
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