@Griffith
Je n'ai pas d'enfants, n'en souhaite pas, ne me suis jamais ou presque posé la question tellement c'est évident pour moi.
Ma famille maternelle ne me comprend pas et me considère comme anormale et bizarre (mais bon, je suis pas normale depuis que je suis gamine pour elles, ça ne me change pas beaucoup).
De mon côté, je n'ai jamais compris le désir d'enfant de mes proches, mais je ne les ai jamais jugées pour ça, tant mieux si elles ont trouvé le bonheur dans la maternité ('fin, pour ma mère, pas vraiment vu que je la rends malheureuse parce que je suis froide et distante et elle méprise trop ma soeur pour être satisfaite de sa relation avec elle).
Les années passent, les relations ne s'améliorent pas, j'en ai fait mon deuil. Je ne peux pas m'empêcher d'être triste parfois. J'éprouve un sentiment de gâchis et d'insjustice: je ne leur reproche pas d'avoir suivi leurs chemins, mais l'inverse n'est pas vrai...
Je prépare mes pires vannes antimaternité pour les prochaines retrouvailles. Parce que je sais que je vais prendre des sous-entendus, des injonctions, des perfidies.
Quel dommage...