Topic des Childfree-No Kid : pas de débat relatif au choix d'avoir des enfants ici

[PetitePaille]

J’en ai marre des parents qui se croient au dessus du monde.
Il y a un panneau « interdit aux jeux » dans la cours de mon immeuble et CHAQUE année des qu’il fait beau, t’as des enfants qui tentent de jouer. Et je parle pas de 5min mais bien de 1-2h sur 3-4 jours d’affilés.
Du coup faut aller jouer aux relous, dire aux enfants d’aller jouer ailleurs etc.
Alors que les parents le savent, c’est écrit en gros dans toute la cours et ils savent aussi que ça fait du bruit à moins qu’ils soient sourds.

D’autant plus que ok c’est en ville mais à littéralement 1min de marche t’as une grande cours où ils peuvent jouer.

J’ai l’impression qu’ils se disent que la cours est fermée donc que comme ça ils ont pas besoin de les surveiller sauf que personne ne les a forcé à engendrer une progéniture en fait donc c’est pas à nous voisins de subir le bruit de leurs marmots.

Édit : en plus ce qu ils se rendent visiblement pas compte c’est qu’il y a plusieurs familles donc avec pas mal d’enfants au final. Si on autorise à une famille de laisser ses gamins jouer et faire du bruit alors les autres vont se dire « pourquoi nous on devrait jouer le jeu, si eux le font pas ». Et en un rien de temps la cours devient une cours de récrée avec tous les hurlements qui vont avec

 

[PetitePaille]

@Lyt'chiie

Je pense qu’ils sont plus tolérants au bruit de leurs enfants que nous étrangement.
Mais la ce qui me soule vraiment c’est que c’est une décision du syndic il y a déjà longtemps (avant qu’on emménage) et c’est réellement écrit de partout. Tu peux pas louper les panneaux.
Donc c’est plus juste un « on savait pas » ou un « ah je fais même plus attention au bruit, je pensais pas que ça vous dérangeait ». C’est clairement un refus de respecter le règlement

Pareil une fois, t’avais des enfants qui jouaient à se courir après. Ils ont réellement hurlé pendant 1h30. Comment les parents peuvent s’en foutre à ce point là ?
Puis c’est quel exemple que tu donnes aux gosses qui savent lire et à qui tu leur dis que c’est ok de pas respecter le règlement donc ?


Édit : ça me fait penser à ma sœur. Son fils avait une sorte de truc pour sauter, il sautait des heures dans l’appart donc ça faisait des gros « boum boum » et en gros ça l’avait limite soulé que les voisins se plaignent.. Alors que bon c’est une toute petite ville, il y a des tonnes d’endroits dehors ou il peut faire ça.
Vraiment je comprends pas.

 

[guerredesmiroirs]

Dans mon cafe, y avait deux gosses qui hurlaient a plein poumons et qui me couraient partout alors que j'essayeais de passer la serpilliere. Les parents ont pas bouge une fesse. Et se sont meme pas dit que si certaines personnes payaient 4 euros le latte, c'etait peut etre pour boire en paix dans un endroit calme.

 

[PousseMoussue]

Perso je bosse dans le commerce et j'interviens (dans une moindre mesure évidemment) quand les enfants foutent le dawa dans le magasin. Je peux rien faire contre les cris, les caprices et compagnie, mais par contre quand ils tripotent tout j'hésite pas à dire : "Alors par contre on est en train de ranger, donc il faut pas y toucher s'il te plait, demande à tes parents/ta mamie/ton papi si tu veux quelque chose" et en général ça suffit. Je sais pas si c'est parce que j'ai un ton assez "neutre" qui peut paraître autoritaire quand on me connait pas mais souvent ça passe bien !

 

[Toasted_Almond]

Je viens vous raconter un truc qui m'a légèrement irritée ce matin.

Spoiler

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[Chat-au-Chocolat]

@RainyMood Ah non, si elle met son "identité" de mère en avant (et si tant d'autres femmes le font) c'est que c'est valorisé et que ça marche ! C'est ça le pire, c'est qu'en 2023 on en est toujours là.

Moi non plus je ne comprendrais jamais les femmes qui se réduisent sciemment à ça, qui s'enferment volontairement dans ce "statut" sans voir qu'au fond c'est un truc inventé par le patriarcat pour les dominer. Mais c'est très profondément ancré, et on aurait tort de croire que le féminisme a réussi à balayer ça. Les injonctions à la maternité sont toujours hyper fortes. Et une fois que t'as des enfants, t'es censée n'être plus qu'une môman. Il suffit de voir toutes les influenceuses sur Instagram qui, dès qu'elles deviennent mères, ne postent plus que du contenu "maternité", comme si la Terre avait explosé et que plus rien d'autre n'existait. Alors que les mecs qui deviennent pères, ils n'en font pas tout un foin (ni un argument marketing). C'est juste une composante de leur vie, au même titre que vivre dans un trois-pièces ou aimer jouer au tennis. Et ils ont bien raison d'ailleurs (bon, des fois ça peut aussi cacher le fait qu'ils ne sont pas du tout investis...).

 

[Chat-au-Chocolat]

@Griffith Oh les "mompreneuses", ça me donne envie de
Ou comment essentialiser les femmes et les réduire à leur utérus sans le dire...
Bizarrement, il n'y a pas de "dadpreneurs" hein ! Bah non, parce que papa qui travaille et monte sa boite, c'est normal, c'est dans sa nature

Ca me désespère de voir des femmes se réduire elles-mêmes et jouer le jeu du patriarcat. Oui on a compris que vous avez des enfants, osef, ça ne fait pas de vous des personnes exceptionnelles...

 

[Alpha]

J'ai fait 3 heures de train aujourd'hui, dans un vieeeux TER organisé en petits compartiments (comme le Poudlard Express ). J'étais seule dans mon compartiment quand je suis arrivée, puis une famille avec 2 enfants en bas âge (2 ans et 4 ans) est arrivée. J'étais donc avec eux dans un espace très restreint et je les ai vus évoluer pendant 3 heures.
Les parents étaient irréprochables, vraiment rien à dire, ils avaient apporté plein de choses pour occuper leurs enfants (goûter, jouets, matériel de dessin) et ils les arrêtaient dès que ça commençait à crier. Du coup j'ai passé un trajet sans problèmes, j'ai pu lire tranquille.

Mais alors, comme j'étais ravie de ne pas avoir d'enfants et de ne pas en vouloir ! Les parents ont passé littéralement l'intégralité des trois heures à gérer les enfants. Il n'y a pas eu dix minutes où les enfants jouaient seuls : ils sollicitaient les parents sans arrêt pour leur montrer quelque chose ou leur poser des questions, ils se disputaient ou essayaient de grimper partout et il fallait les calmer...
Je me voyais à la place des parents et vraiment, mais QUEL ENFER. Pourtant on parle d'enfants lambdas, ils étaient même sympas ces gamins, et ils étaient bien cadrés par leurs parents, mais justement : il fallait les cadrer sans arrêt. Impossible pour les parents de lire tranquilles dix minutes, quoi. Et c'est tellement inenvisageable pour moi ! Sacrifier ma tranquillité, me condamner à galérer...vraiment aucun avantage ne pourra jamais contre-balancer ça !

 

[Anechka]

Bien joué @Lyt'chiie cette jeune personne a de la chance de t'avoir dans son entourage.

 

[guerredesmiroirs]

Je suis contente que certains parents laveraient leur enfant vomi. Ils doivent comprendre qu'on a pas que ca a foutre, et que c est pas parce qu'on est un employe qu'on est a leur service. Il faut qu'on nettoie le Cafe, fasse la vaisselle, les poubelles, le service, le cafe, les milkshakes, et gerer la putting de file de gens de 50m de long. Plus, si j ai pas d enfant, c est pas pour plonger mes mains dans le vomi ses autres.

https://www.facebook.com/DailyMail/photos/a.217033488356407/9848371671889159

 

[Membre supprimé 355521]

@guerredesmiroirs
J'ai pas compris ce post, c'est quelqu'un qui se plains qu'on lui ai fait laver le vomi de son enfant?
Parce que c'est un peu normal, non, de laver le vomi de son rejeton s'il en a mis partout.
Je sais pas, les employés de café, de restaurant, ou d'autres lieux de ce genre ne sont pas là pour laver ce genre de fluides, quoi.
C'est la responsabilité du parent, de nettoyer ça, je trouve.

 

[Chromatic]

Il y a quelques mois, je venais raconter mon choc, ma surprise, ma déception après l'annonce de la grossesse de mon amie childfree. Elle me racontait qu'elle avait d'abord souhaité un IVG, que la vie avec un enfant lui paraissait inconcevable, qu'elle avait eu envie de mourir lorsqu'elle avait appris la nouvelle. Toutefois elle était rongée par la culpabilité, le doute: elle a grandi dans une famille avec une forte croyance religieuse, dans un pays où les droits des femmes ne sont pas reconnus; l'IVG, bien que correspondant à son désir initial profond, représentait vraiment le pêché, la pire trahison qu'elle aurait pu faire à sa famille, à elle-même, à l'être qu'elle portait. Nous en avons beaucoup discuté étant donné que j'ai d'autres croyances, j'ai essayé d'alléger ce poids, de déculpabiliser, l'encourager à écouter sa petite voix profonde, sans pour autant la guider vers tel ou tel choix. Sans compter sa situation de vie : partenaire rencontré dans le mois précédant la grossesse, à l'autre bout du monde 6 mois par année; situation professionnelle mitigée; elle qui cherchait à développer une petite entreprise dans la créativité, elle se retrouve à postuler chez Macdo. Bref. Quelques mois plus tard, je la revois : rayonnante. Poursuivre la grossesse aurait été la meilleure décision de sa vie. Alors son partenaire semble impliqué, c'est bien. Sa famille est fière. Elle ne me parle que de cela. Elle me propose - tenez-vous bien- une soirée méditation sur le thème "bénédiction de l'utérus". Je suis stupéfaite et assez outrée; je veux dire, elle me sait childfree convaincue et avant sa grossesse, elle ne l'a jamais remis en question. Sans compter que je ne suis pas très fan de méditation. Je lui ai répondu, tout bas, que j'aurais préféré une ablation de l'utérus, qu'une méditation, puis je me suis vite reprise car "ôh mon dieu quand même je ne peux pas dire une telle infâmie à une femme enceinte!". Donc voilà. J'ai l'impression qu'en l'espace de quelques petits mois, nos réalités se sont déconnectées, on ne partage plus comme avant. On ne sort plus, on ne découvre plus. Plus de spontanéité, d'exploration. C'est triste, mais tant pis.