Suite de mon histoire de renouvellement de CDD et d'augmentation de salaire.
Et d'un autre côté, ce job me stresse vraiment alors qu'il n'est pas stressant. Je ne sais pas pourquoi, j'ai rarement eu des coups de stress aussi violents alors que j'ai fait des trucs plus sensibles. Je crois que c'est le fait d'être à la fois débutante et mal payée, d'avoir regressé en terme de carrière (je suis un des postes les plus bas de mon entreprise) et en termes de salaire par rapport à mon job précédent, je me sens en situation de fragilité.
Dans mon ancien job à l'étranger où j'étais payée bien plus, j'étais devenue une négociatrice bien plus féroce. Il y a un an, je n'aurais pas proposé 500 euros d'augmentation annuelle mais 4000 et j'aurais été la personne qui tourne le dos à la négociation sans regret si ses termes ne sont pas remplis. J'étais fière d'être capable de ça et j'ai l'impression que ces mois de chômage ont abîmé mon assurance.
Après, il faut aussi que j'isole les autres facteurs de stress dans ce travail, je pense en avoir repéré un mais j'ignorais que ce genre de trucs me stressaient à ce point. On en parlait avec
@Cleos plus tôt sur ce topic, c'est le genre de choses que je n'aurais jamais su qui ne me convenaient pas pendant mes études puisqu'après quelques années à travailler je ne le savais toujours pas (mais je ne l'avais jamais vécu à cette fréquence).
Sinon après un ou deux mois après avoir passé (et ne pas avoir réussi) un entretien pour une boite et avoir passé trois étapes (alors qu'il y avait 700 candidats pour 2 postes), j'attendais toujours mon retour sur entretien. Du coup je les ai relancé hier et ils m'ont dit qu'ils m'avaient appelé une fois sans succès puis qu'ils avaient oublié et qu'ils étaient vraiment désolés. C'était intéressant, ils m'ont expliqué que tout était très bien au niveau de mon profil mais que :
1) les candidats sélectionnés étaient passionnés par leur entreprise alors que moi, j'étais juste intéressée superficiellement, du coup ils n'étaient pas sûrs que je m'intégrerais aussi bien (apparemment, quand on m'a demandé ce qui m'attirait dans l'entreprise, j'ai répondu "le processus de recrutement, c'est très intéressant" j'avais complètement zappé que j'avais dit un truc aussi bête alors que je ne postule pas du tout dans les RH
)
2) mes réponses à l'étude de cas étaient toutes très bonnes mais manquaient de créativité comparées à d'autres.
Sinon, j'avais renvoyé une image positive (calme, cultivée, curieuse, concentrée etc.). Donc voilà, c'était intéressant parce qu'on m'a parfois promis des retours sans jamais me les donner vraiment et là ça permettait de réaliser que oui, parfois j'ai exactement le profil mais ça se joue sur des détails! En tout cas, mon interlocutrice m'a encouragée à repostuler une autre année en me conseillant de mieux me renseigner sur leur entreprise.
Et
@Keldra, je comprends ton dilemme puisque je suis un peu dans le même cas. Perso, j'ai connu deux périodes de chômage de plusieurs mois (sans problème financier) donc je ne pense pas que ma recherche d'emploi sera plus efficace en étant à nouveau au chômage. Perso, passer des mois avec comme principale activité d'espérer qu'on réponde à une de mes candidatures, je trouve que ça me ramollit plus qu'autre chose, j'en perds mon dynamisme et ma confiance. Mais bon, c'est mon cas personnel, peut-être que toi ça te sera bénéfique! Je me dis qu'être en poste aux 35h permet d'avoir un peu de temps en même temps qu'un certain dynamisme et lien avec l'emploi pour faire le point sur ses compétences professionnelles, une possible réorientation ou ce qu'on veut vraiment vraiment au fond en prenant en compte la réalité du marché du travail (par exemple, je songe à reprendre des études même si j'ai déjà un Master).