Entre ça et les soi-disant nouveaux médias douteux qui affichent la volonté de réinformer le public, j'ai mal à ma presse.
Tu connais la free party, cette fête où vibrent les espoirs de la jeunesse ?
- Initiateur de la discussion Oceane
- Date de début
Entre ça et les soi-disant nouveaux médias douteux qui affichent la volonté de réinformer le public, j'ai mal à ma presse.
j'ai tellement envie d'essayer!
ca me rappelle Ende Gelände, 7 jours dans un camp pour faire de l'activisme climatique, l'ambiance ressemble à ce que ce gars décrit
ca me rappelle Ende Gelände, 7 jours dans un camp pour faire de l'activisme climatique, l'ambiance ressemble à ce que ce gars décrit
@skippy01 je pense que ton message m'était adressé donc je vais développer parce que ce n'est absolument pas parce que je suis "à court d'arguments" que je dis ça : j'ai fait partie de l'organisation de ce genre de soirées pendant longtemps, et près de chez moi, coin ou il y a beaucoup de free party, on entend uniquement parler de celles qui se passent mal. Je le sais pour n'avoir quasiment jamais lu d'articles sur les soirées auxquelles j'ai participé, ou on a prospecté avant, emprunté des terrains non utilisés/non utilisables, avec l'accord des propriétaires ou de certaines mairies, installé un grand nombre de fois des moquettes au sol pour protéger, fait des voyages collectifs aux poubelles. Jamais lu :"une free party sans dégât se finit au café du village et refait le chiffre d'affaires du café et de la boulangerie pour le mois" pourtant j'ai vécu ça des dizaines de fois. Les flics ne se déplaçaient même pas, parce que ça ne dérangeait personne. Jamais lu non plus d'articles parlant d'assos comme Techno+ qui font un travail de fou sur la réduction des risques, la prévention, le dépistage des MST. Ou même des free qui se terminent par une discussion avec la police (la gendarmerie le plus souvent en réalité), où on convient d'une heure de fin de la musique, ou on fait un dernier check communs des lieux pour les laisser clean, façon dont se terminent la plupart des free où interviennent la police ou les gendarmes.
Je n'ai pas parlé de falsifier des faits mais de n'en présenter que les pires aspects. Et à aucun moment je ne nie ces aspects là, je ne dis qu'ils n'existent pas. Je dis qu'il n'y a pas que ça, avec une réelle expérience pour en parler.
M'accuser sans aucun fondement de dire "les vilains médias mentent" ça décrédibilise facilement mon propos sans besoin d'argumenter. Ce qui est marrant c'est que je suis la première à défendre la presse, à acheter de la presse papier, étudier les médias fait partie intégrante de la licence que je suis actuellement du coup, tu peux pas le savoir c'est sûr, mais cette accusation tombe tellement à plat
Pareil, tu déforme complètement mes propos, je ne dis à aucun moment qu'il n'y a que des "gens bien" qui enfreignent la loi, je dis précisément que "La légalité ne définit pas obligatoirement la moralité d'une action." Et c'est tout.
Pour rester dans le domaine que tu as choisi,pour moi cette phrase veut dire que ce n'est pas parce que la "clause de conscience" des médecins est légale, qu'elle est morale par exemple. Et aussi que ce n'est pas parce que l'IVG est illégale dans certains pays que c'est"immoral" d'avorter.
Je pense avoir amené des arguments, des sources, tu as totalement le droit de ne pas être d'accord mais ce serait bien de simplement l'exprimer voire de l'argumenter plutôt que de déformer mes propos, en les exagérant pour les tourner en ridicule, en utilisant des formules faciles, passives agressives et méprisantes : "les vilains médias" les références au point Godwin, "coucou les..." je ne crois pas que tu les utilises pour ouvrir le débat.
@Valentina-
C'est pour ça que je parlais dans mon premier message d'expérience d'autogestion, parce ça ne garantit pas la réussite, le bon déroulement, tout le monde ne vient pas dans cet état d'esprit. Mais je connais aussi des gens qui investissent de l'argent pour organiser ces soirées, sans en tirer profit et en prenant de gros risques. En effet ce sont eux qui risquent le plus sur le plan légal, un simple spectateur qui en dehors de ça n'enfreint pas la loi (drogue, alcool au volant) ne risque strictement rien. Des gens qui militent en parallèle pour une culture libre et accessible, montent des associations pour ça, des personnes que, de prime abord, personne n'imaginerait en free party, parce que loin du cliché habituel du teufeur ou de la teufeuse, bossant dans des domaines "respectables" ou à responsabilités. Mais ces personnes la ne peuvent tout simplement pas se mettre en avant, parce que dire qu'on organise des free party c'est se coller automatiquement une étiquette de drogué irresponsable sur le front
Le monde de la free party n'est pas exempt de problèmes loin de la, mais c'est aussi une contre culture qui existe depuis plusieurs décennies, malgré les nombreuses tentatives pour la faire disparaitre ou la contrôler.
Un point pour terminer, aujourd'hui beaucoup de festivals électro/techno, légaux, détenus par de grosses boîtes privées, reproduisent ce qu'on peut retrouver en free party,avec autant si ce n'est plus de drogue qui y circule mais aussi un impact écologique 1000 fois pire mais ça passe très bien quand ça brasse plein de thunes. Exemple près de chez moi:Tomorrowland à l'Alpe d'Huez, 465 balles les 4 jours, 585 la semaine, pour lequel on fera tourner les canons à neige si il n'y en a pas assez, sachant qu'on est déjà limite en terme de réserves d'eau cf le lac d'Annecy en ce moment et que c'est en mars
plus la pollution liée aux trajets de tout ce beau monde, qui impacte toute la vallée. Et ce sont les free party qui endommagent la nature ?
Je n'ai pas parlé de falsifier des faits mais de n'en présenter que les pires aspects. Et à aucun moment je ne nie ces aspects là, je ne dis qu'ils n'existent pas. Je dis qu'il n'y a pas que ça, avec une réelle expérience pour en parler.
M'accuser sans aucun fondement de dire "les vilains médias mentent" ça décrédibilise facilement mon propos sans besoin d'argumenter. Ce qui est marrant c'est que je suis la première à défendre la presse, à acheter de la presse papier, étudier les médias fait partie intégrante de la licence que je suis actuellement du coup, tu peux pas le savoir c'est sûr, mais cette accusation tombe tellement à plat
Pareil, tu déforme complètement mes propos, je ne dis à aucun moment qu'il n'y a que des "gens bien" qui enfreignent la loi, je dis précisément que "La légalité ne définit pas obligatoirement la moralité d'une action." Et c'est tout.
Pour rester dans le domaine que tu as choisi,pour moi cette phrase veut dire que ce n'est pas parce que la "clause de conscience" des médecins est légale, qu'elle est morale par exemple. Et aussi que ce n'est pas parce que l'IVG est illégale dans certains pays que c'est"immoral" d'avorter.
Je pense avoir amené des arguments, des sources, tu as totalement le droit de ne pas être d'accord mais ce serait bien de simplement l'exprimer voire de l'argumenter plutôt que de déformer mes propos, en les exagérant pour les tourner en ridicule, en utilisant des formules faciles, passives agressives et méprisantes : "les vilains médias" les références au point Godwin, "coucou les..." je ne crois pas que tu les utilises pour ouvrir le débat.
@Valentina-
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C'est pour ça que je parlais dans mon premier message d'expérience d'autogestion, parce ça ne garantit pas la réussite, le bon déroulement, tout le monde ne vient pas dans cet état d'esprit. Mais je connais aussi des gens qui investissent de l'argent pour organiser ces soirées, sans en tirer profit et en prenant de gros risques. En effet ce sont eux qui risquent le plus sur le plan légal, un simple spectateur qui en dehors de ça n'enfreint pas la loi (drogue, alcool au volant) ne risque strictement rien. Des gens qui militent en parallèle pour une culture libre et accessible, montent des associations pour ça, des personnes que, de prime abord, personne n'imaginerait en free party, parce que loin du cliché habituel du teufeur ou de la teufeuse, bossant dans des domaines "respectables" ou à responsabilités. Mais ces personnes la ne peuvent tout simplement pas se mettre en avant, parce que dire qu'on organise des free party c'est se coller automatiquement une étiquette de drogué irresponsable sur le front
Le monde de la free party n'est pas exempt de problèmes loin de la, mais c'est aussi une contre culture qui existe depuis plusieurs décennies, malgré les nombreuses tentatives pour la faire disparaitre ou la contrôler.
Un point pour terminer, aujourd'hui beaucoup de festivals électro/techno, légaux, détenus par de grosses boîtes privées, reproduisent ce qu'on peut retrouver en free party,avec autant si ce n'est plus de drogue qui y circule mais aussi un impact écologique 1000 fois pire mais ça passe très bien quand ça brasse plein de thunes. Exemple près de chez moi:Tomorrowland à l'Alpe d'Huez, 465 balles les 4 jours, 585 la semaine, pour lequel on fera tourner les canons à neige si il n'y en a pas assez, sachant qu'on est déjà limite en terme de réserves d'eau cf le lac d'Annecy en ce moment et que c'est en mars
plus la pollution liée aux trajets de tout ce beau monde, qui impacte toute la vallée. Et ce sont les free party qui endommagent la nature ?
Merci @The Freak, très intéressant le reportage que tu as partagé. Et même si mes dernières expériences y ont été désastreuses, merci aussi de m'avoir rappelé pourquoi j'ai aimé y aller...
@The Freak : Merci pour ton message, que j'ai trouvé très constructif et intéressant. 
Je ne suis pour ma part pas une grosse adepte de free, j'ai plus l'habitude des fêtes encadrées, mais je trouve cet univers très intéressant - j'ai d'ailleurs un pote qui a réalisé un travail de recherche sur ce genre d'événements et les communautés qui peuvent se créer autour, que j'ai trouvé passionnant.
Ce serait néanmoins cool que certaines personnes sur ce topic modèrent un peu leur condescendance, voire mépris, vis-à-vis des organisateurs/participants de teuf ou des consommateurs de psychotropes. Je reste assez dubitative face à cette manie de vouloir juger les pratiques et/ou cultures des autres - d'ailleurs, c'est souvent les personnes qui en sont plutôt éloignées qui se permettent de se positionner de manière aussi forte.
Bien entendu, on peut émettre tout un tas de critiques sur cet univers, certaines sont d'ailleurs totalement légitimes. Mais un peu de respect, ça ne mange pas de pain. Je ne sais pas, à titre d'exemple, j'ai eu de mauvaises expériences avec certaines drogues, ce qui m'a amenée à ne plus y toucher et à me montrer très méfiante quant aux débordements auxquels elles peuvent conduire. Ce n'est pas pour autant que je considère mes potes consommateurs comme de gros junkies irresponsables ou que je tire la tronche quand je vois un peu de poudre circuler autour de moi en soirée. On peut être dubitatif, voire critique, envers ce type de pratiques tout en maintenant un dialogue bienveillant et sans s'estimer supérieur.e sous prétexte qu'on a soi-même des pratiques festives légales. 
Je ne suis pour ma part pas une grosse adepte de free, j'ai plus l'habitude des fêtes encadrées, mais je trouve cet univers très intéressant - j'ai d'ailleurs un pote qui a réalisé un travail de recherche sur ce genre d'événements et les communautés qui peuvent se créer autour, que j'ai trouvé passionnant.Ce serait néanmoins cool que certaines personnes sur ce topic modèrent un peu leur condescendance, voire mépris, vis-à-vis des organisateurs/participants de teuf ou des consommateurs de psychotropes. Je reste assez dubitative face à cette manie de vouloir juger les pratiques et/ou cultures des autres - d'ailleurs, c'est souvent les personnes qui en sont plutôt éloignées qui se permettent de se positionner de manière aussi forte.
Bien entendu, on peut émettre tout un tas de critiques sur cet univers, certaines sont d'ailleurs totalement légitimes. Mais un peu de respect, ça ne mange pas de pain. Je ne sais pas, à titre d'exemple, j'ai eu de mauvaises expériences avec certaines drogues, ce qui m'a amenée à ne plus y toucher et à me montrer très méfiante quant aux débordements auxquels elles peuvent conduire. Ce n'est pas pour autant que je considère mes potes consommateurs comme de gros junkies irresponsables ou que je tire la tronche quand je vois un peu de poudre circuler autour de moi en soirée. On peut être dubitatif, voire critique, envers ce type de pratiques tout en maintenant un dialogue bienveillant et sans s'estimer supérieur.e sous prétexte qu'on a soi-même des pratiques festives légales.
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@Valentina- tu peux me dé-citer stp?
J'ai déjà pondu un bon pavé, pourtant j'aurais des choses à dire, notamment sur l'usage de drogues, je peux revenir dessus si ça intéresse quelqu'un. Juste un petit point, je bosse depuis 8 ans avec des ados dont la moitié au lycée. Diaboliser la free party c'est empêcher ceux qui y vont, qui pourraient rencontrer des problèmes, de s'exprimer quand c'est nécessaire, mais ça ne les empêchera jamais d'y aller. Comme pour absolument tout, dialogue et communication sont les maitres mots, rappelez vous en si un ado ou un jeune de votre entourage vous parle de free party plutôt que de lui servir un discours alarmiste et dramatique si vous voulez qu'en cas de problème il/elle se confie.
Au passage (pas uniquement toi @Valentina- ) s'il vous plait, arrêtez avec cette expression "les vilains médias" quand quelqu'un se montre critique sur le discours médiatique,uniquement quand vous voulez le décrédibiliser facilement et que ça vous arrange ! Quand Madmoizelle a relayé le discours des personnes qui sont montées au créneau pour dénoncer le traitement médiatique des meurtres conjugaux dans la presse, PERSONNE (encore heureux bien sûr) n'a utilisé cette expression dans les messages postés sur le forum. Parfois la presse et les médias sont sujet à critique et non, toute personne qui émettrait une critique n'est pas obligatoirement une personne ridicule qui crie au mensonges des médias. Ils ont leurs défauts et c'est plutôt sain d'être capable à la fois de les consulter mais aussi de faire preuve d'esprit critique et dans ce cas précis, j'ai un certain nombre d'années d’expérience qui me permettent d'être critique, ce que j'ai essayé de développer à plusieurs reprises.
Edit/PS: Désolée j'ai quand même pondu un pavé
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J'ai déjà pondu un bon pavé, pourtant j'aurais des choses à dire, notamment sur l'usage de drogues, je peux revenir dessus si ça intéresse quelqu'un. Juste un petit point, je bosse depuis 8 ans avec des ados dont la moitié au lycée. Diaboliser la free party c'est empêcher ceux qui y vont, qui pourraient rencontrer des problèmes, de s'exprimer quand c'est nécessaire, mais ça ne les empêchera jamais d'y aller. Comme pour absolument tout, dialogue et communication sont les maitres mots, rappelez vous en si un ado ou un jeune de votre entourage vous parle de free party plutôt que de lui servir un discours alarmiste et dramatique si vous voulez qu'en cas de problème il/elle se confie.
Au passage (pas uniquement toi @Valentina- ) s'il vous plait, arrêtez avec cette expression "les vilains médias" quand quelqu'un se montre critique sur le discours médiatique,uniquement quand vous voulez le décrédibiliser facilement et que ça vous arrange ! Quand Madmoizelle a relayé le discours des personnes qui sont montées au créneau pour dénoncer le traitement médiatique des meurtres conjugaux dans la presse, PERSONNE (encore heureux bien sûr) n'a utilisé cette expression dans les messages postés sur le forum. Parfois la presse et les médias sont sujet à critique et non, toute personne qui émettrait une critique n'est pas obligatoirement une personne ridicule qui crie au mensonges des médias. Ils ont leurs défauts et c'est plutôt sain d'être capable à la fois de les consulter mais aussi de faire preuve d'esprit critique et dans ce cas précis, j'ai un certain nombre d'années d’expérience qui me permettent d'être critique, ce que j'ai essayé de développer à plusieurs reprises.
Edit/PS: Désolée j'ai quand même pondu un pavé
@Kaus Australis
Bah c'est quand même très différent, j'ai un pote devenu schizophrène (et pas après une consommation excessive de champignons....), quand il parle c'est incompréhensible, il regarde toujours à côté quand il veut te regarder dans les yeux, il fait des choses inacceptable en société (montrer son zob, raconter des histoires creepies sur lui qui sont totalement fausses) pour s'écrier "c'est une blague !", il entend des voix et plein d'autres trucs super flippant. Après il y a des tonnes de schizophrénies différentes mais j'ai jamais vu aucun de mes potes défoncés agir de la sorte, au pire ils font un bad trip et tu les réconforte s'ils arrivent pas à le gérer.
Je suis d'accord qu'être défoncé c'est avoir un truc qui cloche dans tes neurotransmetteurs, de même qu'en étant bourré ton corps fait une sorte d'intoxication. Pourtant l'état peut être vraiment sympa et intéressant à vivre si on a pas forcé sur la dose. Notre manière de penser est tellement différentes, les idées vont par milliers à la seconde, on est désinhibé mais pas de la même manière qu'avec l'alcool et on peut sentir une connexion très profonde avec d'autres personnes. On a des conversations super intéressantes qui nous permettent de comprendre des choses sur tout ce qui nous entoure et nous même. C'est peut être pour ça que les gens disent qu'ils trouvent leur "vrai moi".
Je ne préconise pas un usage de psychotropes à tout va et à tout âge, loin de moi. Mais on ne peut pas balancer ça à la poubelle quand on peut constater certains effets que ça peut avoir. Perso j'étais une grosse fumeuse de bédo, et pendant un trip je me suis tellement remise en question que j'ai arrêté de suite après, du jour au lendemain. Je pense qu'on est tous capable d’accéder à ce "stade de lucidité" mais que la drogue peut te donner un gros coup de pouce si elle est consommé avec responsabilité. (Parce que oui j'ai aussi déjà vu une personne se mettre à poil et bouffer de la terre probablement que la communion avec la nature était trop intense...).
Bah c'est quand même très différent, j'ai un pote devenu schizophrène (et pas après une consommation excessive de champignons....), quand il parle c'est incompréhensible, il regarde toujours à côté quand il veut te regarder dans les yeux, il fait des choses inacceptable en société (montrer son zob, raconter des histoires creepies sur lui qui sont totalement fausses) pour s'écrier "c'est une blague !", il entend des voix et plein d'autres trucs super flippant. Après il y a des tonnes de schizophrénies différentes mais j'ai jamais vu aucun de mes potes défoncés agir de la sorte, au pire ils font un bad trip et tu les réconforte s'ils arrivent pas à le gérer.
Je suis d'accord qu'être défoncé c'est avoir un truc qui cloche dans tes neurotransmetteurs, de même qu'en étant bourré ton corps fait une sorte d'intoxication. Pourtant l'état peut être vraiment sympa et intéressant à vivre si on a pas forcé sur la dose. Notre manière de penser est tellement différentes, les idées vont par milliers à la seconde, on est désinhibé mais pas de la même manière qu'avec l'alcool et on peut sentir une connexion très profonde avec d'autres personnes. On a des conversations super intéressantes qui nous permettent de comprendre des choses sur tout ce qui nous entoure et nous même. C'est peut être pour ça que les gens disent qu'ils trouvent leur "vrai moi".
Je ne préconise pas un usage de psychotropes à tout va et à tout âge, loin de moi. Mais on ne peut pas balancer ça à la poubelle quand on peut constater certains effets que ça peut avoir. Perso j'étais une grosse fumeuse de bédo, et pendant un trip je me suis tellement remise en question que j'ai arrêté de suite après, du jour au lendemain. Je pense qu'on est tous capable d’accéder à ce "stade de lucidité" mais que la drogue peut te donner un gros coup de pouce si elle est consommé avec responsabilité. (Parce que oui j'ai aussi déjà vu une personne se mettre à poil et bouffer de la terre probablement que la communion avec la nature était trop intense...).
@The Freak Ok je comprends beaucoup mieux la mentalité et l'idéal de liberté et les espace libres dont vous parlez. En fait ce que tu décris me semble tout à fait cohérent, respectable et même intéressant, mais je dois avouer que l'image négative dont je parlais dans mon 1er message ne vient pas des médias, mais bien des gens que je connais ou ai rencontrés qui y sont allés/y participent.
Et franchement, je crois qu'ils sont très loin du discours dont tu parles
Ce dont je me méfie c'est plutôt des messages qui reviennent, enjoués sur à quel point les free partys, dans le délire de drogue et musique, permettent une ouverture aux autres, de se comprendre, d'être connectés blablabla, et que c'est tout simplement génial, à quel point ces évènements sont un "espace de liberté à l'écart du monde et là-bas personne ne se juge, les gens sont tous bienveillants" etc.
En dehors du fait que je trouve ça incroyablement triste (personnellement j'ai pas besoin de ça pour me sentir libre ou être solidaire), je trouve ça hyper dangereux (c'est le principe de la drogue de te faire croire que t'es hyper connecté et de te donner de telles sensations).
Bref je pense qu'il va falloir un certain temps avant que je me détache de ces discours, des images rapportées, de mes potes choqués d'avoir vu des personnes dans des sales états (alors qu'ils sont pourtant fêtards), des mauvaises expériences, ou encore des personnes qui ont commencé les free partys avec au début ces mêmes sensations géniales décrites plus haut, et ont mal tourné.
Et non, c'est clairement pas comparable aux boîtes de nuit dont on rapporte jamais (ou rarement) de telles choses.
Après je fais aussi confiance à ce que tu me dis, mais je me sens un peu forcée de rester perplexe.
Et franchement, je crois qu'ils sont très loin du discours dont tu parles
Ce dont je me méfie c'est plutôt des messages qui reviennent, enjoués sur à quel point les free partys, dans le délire de drogue et musique, permettent une ouverture aux autres, de se comprendre, d'être connectés blablabla, et que c'est tout simplement génial, à quel point ces évènements sont un "espace de liberté à l'écart du monde et là-bas personne ne se juge, les gens sont tous bienveillants" etc.
En dehors du fait que je trouve ça incroyablement triste (personnellement j'ai pas besoin de ça pour me sentir libre ou être solidaire), je trouve ça hyper dangereux (c'est le principe de la drogue de te faire croire que t'es hyper connecté et de te donner de telles sensations).
Bref je pense qu'il va falloir un certain temps avant que je me détache de ces discours, des images rapportées, de mes potes choqués d'avoir vu des personnes dans des sales états (alors qu'ils sont pourtant fêtards), des mauvaises expériences, ou encore des personnes qui ont commencé les free partys avec au début ces mêmes sensations géniales décrites plus haut, et ont mal tourné.
Et non, c'est clairement pas comparable aux boîtes de nuit dont on rapporte jamais (ou rarement) de telles choses.
Après je fais aussi confiance à ce que tu me dis, mais je me sens un peu forcée de rester perplexe.
@Valentina- et @Kaus Australis
je trouve vos posts particulièrement violents.
Il y a des gens qui vont à ce genre de fête sans se droguer.
IL y a des gens qui ont testé de la drogue dure une fois ou deux et ça les a pas fait tomber dans un cercle infernal ou la schizophrénie (sympa pour les schizophrènes d'ailleurs)
Il y a des gens qui prennent de la drogue dure de temps en temps dans un but de curiosité et d'expérience, ça fait pas d'eux des rebuts de la société.
Il y a des gens qui font ça , mais sans saccager les lieux (exemple du Burning Man où le motto est Leave no trace, tout le monde ramasse derrière lui en cours de soirée et après)
Donc déso mais c'est un peu plus simpliste que les méchants drogués qui saccagent les champs versus les gentils pas drogués
je trouve vos posts particulièrement violents.
Il y a des gens qui vont à ce genre de fête sans se droguer.
IL y a des gens qui ont testé de la drogue dure une fois ou deux et ça les a pas fait tomber dans un cercle infernal ou la schizophrénie (sympa pour les schizophrènes d'ailleurs)
Il y a des gens qui prennent de la drogue dure de temps en temps dans un but de curiosité et d'expérience, ça fait pas d'eux des rebuts de la société.
Il y a des gens qui font ça , mais sans saccager les lieux (exemple du Burning Man où le motto est Leave no trace, tout le monde ramasse derrière lui en cours de soirée et après)
Donc déso mais c'est un peu plus simpliste que les méchants drogués qui saccagent les champs versus les gentils pas drogués
J'avais pas vraiment d'à priori sur les free, enfin si : je sais que j'aurai du mal à y participer, principalement parce que le fait de dormir quelque-part sans possibilité de partir m'angoisse, et que "j'aime le confort" team #vieillemeuf, que j'ai des goûts musicaux de mamie.
Mais je voulais dire @The Freak , que j'ai trouvé ton message HYPER touchant, notamment ton passage sur la montagne (je suis montagnarde aussi, je trouve ça magnifique l'idée de pouvoir se retrouver dans cet environnement, de manière libre, de se reconnecter avec ce qui nous entoure). Et finalement, tu mets bien les mots sur l'univers de la free party : une manière de se réapproprier la fête de manière libre, gratuite et surtout ouverte à tous. Tu fais très bien le parallèle avec le tomorrowland, bien plus encadré donc perçu avec bienveillance alors que ce festival s'adresse à une partie très fortunée des fétards. C'est aussi beaucoup ce qu se passe à Paris, on en discutait avec des camarades de classe tout à l'heure et en gros il devient de plus en plus dur de sortir en club à cause du dress code vestimentaire, du cout prohibitif des entrées, des consommations etc. Organiser des free, c'est permettre à tout le monde d'avoir le droit de s'amuser, sans distinction de revenus, de race ou autre. Et je trouve ça bien et beau que la jeunesse se réapproprie des lieux dont elle ne cesse d'être chassée (je pense à Paris, où il est plus en plus difficile de vivre). Ca me rend dingue qu'on tape systèmatiquement sur les gens qui vont en free, qu'on les qualifie de drogués, quand à côté, les petits jeunes qui se démontent à la MD ou à la C dans des grands clubs huppés de la capitale, eux n'ont pas le droit au même traitement. Faut arrêter l'hypocrisie.
J'ai une copine qui organise des free et j'ai l'impression que justement, c'est un milieu plutôt sain quant à la prévention et à l'encadrement. Ils sécurisent les convois, bossent en partenariat avec les pouvoirs publics locaux, font gaffe aux OD etc etc.
@Slippin : EDIT.
Mais je voulais dire @The Freak , que j'ai trouvé ton message HYPER touchant, notamment ton passage sur la montagne (je suis montagnarde aussi, je trouve ça magnifique l'idée de pouvoir se retrouver dans cet environnement, de manière libre, de se reconnecter avec ce qui nous entoure). Et finalement, tu mets bien les mots sur l'univers de la free party : une manière de se réapproprier la fête de manière libre, gratuite et surtout ouverte à tous. Tu fais très bien le parallèle avec le tomorrowland, bien plus encadré donc perçu avec bienveillance alors que ce festival s'adresse à une partie très fortunée des fétards. C'est aussi beaucoup ce qu se passe à Paris, on en discutait avec des camarades de classe tout à l'heure et en gros il devient de plus en plus dur de sortir en club à cause du dress code vestimentaire, du cout prohibitif des entrées, des consommations etc. Organiser des free, c'est permettre à tout le monde d'avoir le droit de s'amuser, sans distinction de revenus, de race ou autre. Et je trouve ça bien et beau que la jeunesse se réapproprie des lieux dont elle ne cesse d'être chassée (je pense à Paris, où il est plus en plus difficile de vivre). Ca me rend dingue qu'on tape systèmatiquement sur les gens qui vont en free, qu'on les qualifie de drogués, quand à côté, les petits jeunes qui se démontent à la MD ou à la C dans des grands clubs huppés de la capitale, eux n'ont pas le droit au même traitement. Faut arrêter l'hypocrisie.
J'ai une copine qui organise des free et j'ai l'impression que justement, c'est un milieu plutôt sain quant à la prévention et à l'encadrement. Ils sécurisent les convois, bossent en partenariat avec les pouvoirs publics locaux, font gaffe aux OD etc etc.
@Slippin : EDIT.
Dernière édition :
@schizophrenia Justement je disais que ça ne s'était pas déclenché après une consommation excessive de drogues comme on peut le penser certaines fois. On entends toujours ces légendes "j'ai le pote d'un ami de la petite amie à machin qui a pris du LSD pour la première fois et qui est resté bloqué à vie!!!!!" 
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