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@SwoonSwoon : les IVG médicamenteuses, ça coûte bieeeen moins cher ! Deux pilules et tu te débrouilles sur tes toilettes. Une IVG par aspiration, c'est hospitalisation de jour, consult' anesthésie, la réservation d'un bloc ...
Donc les gynécos ont souvent tendance à essayer de te convaincre de pas les emmerder !
@SwoonSwoon Il me semble que ça dépend de l'avancée de ta grossesse (je crois qu'à la fin tu ne peux pas passer par la médicamenteuse, mais je me trompe peut-être ?)
Personnellement si ça devait m'arriver je choisirais de rester faire ça chez moi, j'ai du mal avec les opérations et j'aurais besoin de le vivre/sentir je pense. En tout cas j'espère que j'aurais droit à des jours de congés, même si je n'ai pas de complications physiques, parce que c'est quand même éprouvant c't'affaire. Courage à toutes celles qui sont passées par là et qui ont témoigné, et je souhaites aux prochaines de tomber sur un/e gynéco à l'écoute
@SwoonSwoon@Lunafey : l'IVG médicamenteuse est possible jusqu'à 6 semaines, après c'est aspiration seulement (car l'embryon est trop développé, trop accroché pour qu'il se déloge tout seul).
Je ne peux pas faire de généralités, mais à partir du moment où le gynéco a accepté de procéder à l'IVG, qu'il t'impose l'une ou l'autre des méthodes doit être illégal. Par contre, rien ne lui interdit d'insister lourdement sur le fait que ça emmerderait moins de monde que tu te contentes d'une pilule.
Dans mon cas particulier, c'est ce qui m'est arrivé : un gynéco qui commence par bien me faire comprendre que je suis une belle gourde que de ne pas avoir senti que mon anneau contraceptif s'était fait la malle + plus gros soupir et moults commentaires quand j'ai insisté pour me faire opérer, car aucune envie de me vider de mon sang seule chez moi ...
Donc en théorie, tu as le droit de demander une IVG, et de choisir la méthode. Dans les faits, tu tombes parfois sur des crétins qui ne se gênent pas pour t'influencer ...
J'ai vu plusieurs fois passer sur le topic l'exemple de la chirurgie esthétique. Petite précision : il n'y a pas d'arrêt maladie après un acte de chirurgie esthétique, il faut prendre des jours de congés.
Ça ne change rien à l'absurdité de la déclaration de la secrétaire du syndicat mais il me semble important de rectifier ce point, car la chirurgie esthétique est un choix que la sécurité sociale n'a pas à prendre en charge (sauf cas particulier) (contrairement à l'IVG bien sûr).
Quand t'arrives dans une nouvelle ville et que tu finis au 20ème coup de fil par trouver un gynéco qui accepte des nouv-eaux-elles patients-tes, tu as le choix ?
Quand tu demandes un stérilet ou une contraception définitive et qu'on te repond "nope ! C'est pillule, implant ou go fuck yourself", tu as le choix ?
Quand tu finis par tomber enceinte car un préservatif craque ou que tu oublis/vomis ta contraception, tu as le choix ?
J'irai même pas jusque là . Que ce soit un choix ou non importe peu.
Mener une grossesse est un choix et on t'accorde quand même un arrêt de travail si tu ne peux plus t'asseoir après ton épisiotomie
Fumer est un choix et on te soigne quand même, même si la cigarette est responsable de ton cancer du poumon.
Peu importe que ce soit un "choix". Que ce soit un "bon" ou un "mauvais" choix.
La Sécu, c'est soigner les gens malades, pas leur dire "assume".
(Je me suis arrêtée à la page 11 donc ca a peut être déjà été dit mais cette brave dame n'en est pas à son coup d'essai. Elle a précédemment vilipendé les meufs qui se plaignent de maltraitance gynéco en mettant en parallèle le fait que elle aussi elle a des vilaines relou «des dames qui ont leur règles elles men mettent partout» sic.
Donc non, la vraie raison c'est que le syngof ne supporte pas de perdre une miette de pouvoir surtout à destination des sages femme et ne perdent pas une occasion pour tailler...
@Pectine75 : je remonte le topic et je trouve que tu as trop confiance dans le corps médical. L'incurie de certains praticiens n'est plus à prouver. Et je regrette, mais quand un cas fait autant débat, comme par hasard c'est un problème qui ne touche que les personnes avec un utérus. Aucun médecin ne vient déclarer publiquement que "ah non, il est injustifié d'accorder un arrêt de travail de X jours à quelqu'un qui s'est cassé le frein si l'opération s'est bien passée" :ce serait stupide. Mais parlons vagin et là...
Par contre, pour ce qui est du jour même de l'IVG, surtout si elle est chirurgicale, je ne te suis vraiment pas sur cette histoire de traitement de faveur. L'arrêt de travail n'est pas préventif au sens de "au cas où il y ait des complications" mais prévu, au sens de "ce jour-là, la patiente sera en salle d'opérations ou (en principe) en train d'évacuer l'embryon chez elle, du coup elle ne pourra pas travailler". Tu remplaces "IVG" par extraction des dents de sagesse, opération de la myopie, ou... circoncision, tiens, c'est pareil.
Voilà qui est fort rigolo : une femme subit une IVG, c'est en silence en secret et l'AT devient suspect. Un homme se fait circoncire (à l'âge adulte, du coup), non seulement personne ne lui dénie le droit à un AT (même pas un pauvre clampin sur Twitter), mais y a des chances qu'il ait droit à une grande fête. Et c'est nous qui réclamons des faveurs. Hé bé.
@SwoonSwoon tout comme dit par @LaBeletteMasquée ! Ca leur coûte moins et surtout monopolise moins de monde, locaux et matos donc ils privilégient la médicamenteuse.
Après dans les faits ils proposent les deux mais souvent ils font tout pour que tu choisissent la médicamenteuse à coups de "C'est plus simple" "C'est moins traumatisant" "C'est moins invasif" "C'est plus lourd une intervention avec une anesthésie c'est pas sans conséquences" "Vous serez tranquille chez vous" "Ca fonctionne très bien" "C'est comme des grosses règles". Tant que ton avancement dans la grossesse le permet ils feront tout pour éviter l'aspiration ! Sans te l'imposer ils insistent tellement que bien souvent tu lâches.
@Blue Banshee. On peut normalement choisir une IVG par aspiration quelle que soit la date de début de grossesse. Mais comme cela a été dit plus haut, il est possible que le personnel soignant insiste pour la médicamenteuse.
Pour ma part j'avais choisis cette dernière option parce que celle faite par aspiration se faisait sous anesthésie générale (c'était le cas à mon centre de plannification mais pas partout je crois) et que c'est le genre de chose qui me fait peur. J'ai en fait moins peur de la vue du sang que de tomber inconsciente. Après, je n'ai pas trop mal vécu tout ça. Mais c'est vrai que quand on m'a dit que j'allais expulser de gros caillot de sang, je ne m'attendait pas à ce que ce soit si important.
Par contre, ça me choque un peu de voir vos commentaire sur l'IVG médicamenteuse, je ne pensais pas que c'était aussi violent que ça du coup si on ne veut pas passer par là, c'est possible d'avoir une IVG chirurgicale avant 5 semaines ? et les gynécologues ne prescrivent pas d'anti-douleurs à côté ?
Oui oui c'est possible, ils la présentent toujours comme une option. Après parfois il faut se battre pour que le choix soit vraiment respecté quoi !
Et si ils prescrivent des anti-douleurs à côté mais ça ne suffit pas. En gros ton utérus contracte comme pour un accouchement, or quand tu accouches il arrive un moment où y'a plus qu'une anesthésie (comme la péridurale) qui permet de plus sentir tes contractions là c'est un peu le même deal. Même si ça atténue quand même bien la douleur et que c'est moins intense qu'un accouchement, ça disparait pas nécessairement totalement ! Et puis à côté de la douleur il y a tout le reste.
Le médicament utilisé pour provoquer l'expulsion n'est même pas destiné à ça à la base. Le misoprostol est un anti-ulcéreux. Sachant cela, je ne pense pas que beaucoup de labos se soient foulés pour chercher un médicament abortif vraiment fiable. :/
. Que ce soit un choix ou non importe peu.
du coup si on ne veut pas passer par là, c'est possible d'avoir une IVG chirurgicale avant 5 semaines ? et les gynécologues ne prescrivent pas d'anti-douleurs à côté ? 
