@Tetisheri
Je suis désolée mais je ne vois vraiment pas en quoi il y a une remise en question profonde de la part de la profession dans son ensemble
Avoir un minimum de tact pendant l'annonce d'un cancer, me paraît être le minimum syndical, pas un effort qui devrait être admiré et qui effacerait tous les autres très gros problèmes qui peuvent avoir lieu tous les jours dans les cabinets médicaux.
Oui, il y a heureusement une remise en question de la part d'individus isolés, de la part de la communauté, non. Et ce communiqué du syngof plein de mépris n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan.
Si la profession s'était remise en question :
- la secrétaire du syngof tournerait la langue sept fois dans sa bouche avant de dire que ses patientes lui manquent de respect quand elles ont leurs règles pendant le RDV gynéco
- elle n'oserait jamais dire qu'une IVG doit se faire en secret sur un jour férié (et le comble : si tu demande un jour d'arrêt de travail tu es une mauvaise féministe !! On croit rêver)
- les maladies vulvaires, qui concernent au moins une femme sur quatre (!) seraient étudiées comme il se doit pendant les études de médecine, et on ne dirait pas aux patientes que tout est "dans la tête". Elles n'auraient pas besoin de consulter en moyenne au moins trois (TROIS !) gynécologues avant de recevoir un diagnostic
- idem pour l'endométriose qui concerne une femme sur dix
- le consentement avant de pratiquer un geste invasif comme un frottis ou un toucher vaginal ne serait pas accessoire.
J'en passe d'autres et des meilleures. Depuis qu'on parle de tous ces problèmes, il n'y a eu que du déni et de l'agressivité de la part du syngof.
Je pense que l'arrogance des gynécologues
pris dans leur ensemble n'est tout simplement plus à démontrer.