Et juste une précision : je ne dis pas que personne ne doit avoir d'arrêt en cas d'IVG médicamenteuse, je dis que ça ne doit pas être systématique mais réservé aux cas qui le nécessitent.
En plus lors de l'information sur l'IVG, pourquoi ne pas opter pour la chirurgicale si la médicamenteuse est trop contraignante ?
Hummm... parce qu'une anesthésie n'est jamais anodine pour le corps? Parce que ça fait super mal?
J'ai subi une IVG chirurgicale lorsque j'avais 20 ans tout pile (grossesse trop avancée pour procédure médicamenteuse).
Au réveil, j'étais tordue en deux de douleur (et je ne suis pas spécialement chochotte, j'ai par la suite accouché sans péridurale...).
Le lendemain, j'étais très faible. Et -ô, by the way - je passais mon temps à pleurer.
J'aurais physiquement été en capacité d'aller travailler le lendemain de l'intervention.
Psychologiquement, non.
Ce n'est pas parce qu'on procède à une interruption
volontaire de grossesse que dans la tête c'est la fête. Ca peut -je dis bien ça peut, pas "ça doit" ou "c'est toujours comme ça"- être extrêmement difficile à vivre psychologiquement.
A l'époque, je travaillais dans un secrétariat médical en parallèle de mes études. Pas sûre qu'accueillir les patients des larmes plein les yeux et voir défiler des femmes enceintes toute la journée (il y avait un gynéco obstétricien dans le centre où je bossais) aurait été l'idée du siècle, quel que soit le protocole médical employé.
Ma belle-soeur a également eu recours à une IVG. Elle a stoppé volontairement sa grossesse car une maladie grave invalidante a été détectée chez le foetus. Elle a dû accoucher par voie basse un foetus tué médicalement, pour être très claire.
C'était un choix (encouragé par le corps médical, le bébé aurait eu de très faibles chances de survie à la naissance, et aurait très certainement été à l'état de "légume"). Du coup, elle aurait sûrement dû aller gambader le lendemain, car tout est cool!
Désolée pour le ton acerbe, ça n'est pas dirigé contre toi, mais cette intervention de la secrétaire générale me rend folle de rage. Vraiment.