Point de vu éclairant de Bruno Roger Petit :
Burkini: quand la laïcité est prise en otage
Extrait :
L’image fait mal à la République. Une femme, voilée, sur la plage de Nice, encerclée de policiers menaçants, appliquant plus que de raison l’arrêté proscrivant le port du Burkini. Qu’a-t-elle fait de mal? Quelle règle a-t-elle enfreint? Quel est son crime? En vérité, rien, hormis venir s’allonger sur une plage, au milieu de gens indifférents. Et cette image fait d'autant plus mal qu'elle est le fruit d'une prétendue défense de la laïcité. Pauvre laïcité ! que de bêtises on commet en ton nom!
Ici apparaît l’effet pervers de ces arrêtés municipaux décidés par des idiots utiles de l’islamisme, avec la création d’une contravention irréfléchie, sanctionnant un trouble à l’ordre public imaginaire. Car c’est bien cela qui est démontré. Le maire de Cannes, David Lisnard, et ses imitateurs, ont inventé un trouble à l’ordre public qui n’existait pas. Combien d’incidents sur les plages de France avant l’instauration de cet arrêté anti-Burkini? Zéro. Rien. Aucun. S'agit-il d'un testing, dont l'objectif serait de provoquer ce type de réactions de la part de policiers municipaux trop zélés ? En l'état, personne ne peut le dire. Mais ce n'est déjà plus le débat. L'image existe, et elle porte sa part de vérité. Et les images qui commencent à se répandre sur la toile, les témoignages qui apparaissent, prouvent que le trouble, puisque désormais trouble il y a, est postérieur à la prise des arrêtés.
Les arrêtés peuvent (pour le moment) être jugés légaux par le Tribunal administratif de Nice, déjà saisi deux fois de l’affaire, ils n’en sont pas moins porteurs d’une force injuste de la loi, et perçus comme tels. Y compris par des Républicains authentiques et sincères, atterrés autant qu’attristés de contempler la prise en otage de la laïcité, supposée fonder ces arrêtés, par des élus en mal de publicité, tragiques imitateurs du maire du Béziers Robert Ménard. Comment ne pas saisir que le message induit par ces arrêtés est porteur d’une stigmatisation implicite, dans la logique du célèbre adage "qui vole un œuf, vole un bœuf", sauf qu'ici, c'est "qui porte un voile, porte une bombe".
En voulant inventer des coupables à tout prix, le maire de Cannes et ses semblables, soutenus par le Premier ministre Manuel Valls, ont créé des victimes qui n’existaient pas, offrant une arme de propagande massive à ceux-là mêmes qu’ils prétendent combattre. Entre incohérence et absurdité, maladresse et violence, c’est le grand chelem de la politique des Gribouille.
Burkini: quand la laïcité est prise en otage
Extrait :
L’image fait mal à la République. Une femme, voilée, sur la plage de Nice, encerclée de policiers menaçants, appliquant plus que de raison l’arrêté proscrivant le port du Burkini. Qu’a-t-elle fait de mal? Quelle règle a-t-elle enfreint? Quel est son crime? En vérité, rien, hormis venir s’allonger sur une plage, au milieu de gens indifférents. Et cette image fait d'autant plus mal qu'elle est le fruit d'une prétendue défense de la laïcité. Pauvre laïcité ! que de bêtises on commet en ton nom!
Ici apparaît l’effet pervers de ces arrêtés municipaux décidés par des idiots utiles de l’islamisme, avec la création d’une contravention irréfléchie, sanctionnant un trouble à l’ordre public imaginaire. Car c’est bien cela qui est démontré. Le maire de Cannes, David Lisnard, et ses imitateurs, ont inventé un trouble à l’ordre public qui n’existait pas. Combien d’incidents sur les plages de France avant l’instauration de cet arrêté anti-Burkini? Zéro. Rien. Aucun. S'agit-il d'un testing, dont l'objectif serait de provoquer ce type de réactions de la part de policiers municipaux trop zélés ? En l'état, personne ne peut le dire. Mais ce n'est déjà plus le débat. L'image existe, et elle porte sa part de vérité. Et les images qui commencent à se répandre sur la toile, les témoignages qui apparaissent, prouvent que le trouble, puisque désormais trouble il y a, est postérieur à la prise des arrêtés.
Les arrêtés peuvent (pour le moment) être jugés légaux par le Tribunal administratif de Nice, déjà saisi deux fois de l’affaire, ils n’en sont pas moins porteurs d’une force injuste de la loi, et perçus comme tels. Y compris par des Républicains authentiques et sincères, atterrés autant qu’attristés de contempler la prise en otage de la laïcité, supposée fonder ces arrêtés, par des élus en mal de publicité, tragiques imitateurs du maire du Béziers Robert Ménard. Comment ne pas saisir que le message induit par ces arrêtés est porteur d’une stigmatisation implicite, dans la logique du célèbre adage "qui vole un œuf, vole un bœuf", sauf qu'ici, c'est "qui porte un voile, porte une bombe".
En voulant inventer des coupables à tout prix, le maire de Cannes et ses semblables, soutenus par le Premier ministre Manuel Valls, ont créé des victimes qui n’existaient pas, offrant une arme de propagande massive à ceux-là mêmes qu’ils prétendent combattre. Entre incohérence et absurdité, maladresse et violence, c’est le grand chelem de la politique des Gribouille.