Je me permets juste de rebondir sur un point que je trouve toxique: lorsqu'on parle de la misère sexuelle des hommes, certaines répliquent immédiatement en disant que la misère sexuelle existe aussi chez les femmes. Mais ne pensez-vous pas que c'est comparer l'incomparable? C'est poser comme axiome qu'hommes et femmes ont la même vision de la sexualité et qu'ils la vivent de la même manière, comme s'ils étaient d'exacts copiés-collés. Rien que les chiffres sur l'orgasme précédemment cités nous montrent qu'il est aberrant de penser que la "chimie" sexuelle (désolée pour le terme) est similaire pour tous les genres.
Hormonalement (testo) et physiologiquement (production de sperme( parlant, un homme a un besoin explosif d'avoir une relation sexuelle. Personnellement ce n'est pas ainsi que je définis mes envies sexuelles. Quand je suis un manque, ce n'est pas seulement le sexe qui me manque, mais aussi tout ce qui tourne autour, les câlins, les mots doux, la simple présence de l'autre. Ce n'est pas un manque qui me donne envie de casser des chaises, d'aller aux putes ou de foncer dans une foule. Je pense donc personnellement qu'il faut arrêter de comparer hommes et femmes. Nous sommes différentes. Ils doivent nous comprendre, mais nous devons aussi les comprendre. Les Incels voient les femmes comme des êtres mystérieux. Mais est-ce que nous-mêmes savons vraiment comment fonctionnent les hommes? Sur ce forum je vois beaucoup de madz qui disent comment ils DEVRAIENT fonctionner, mais peu qui prennent la peine d'aller voir ce qu'il se passe dans leur tête en prenant en compte la réalité sociétale et surtout biologique qui détermine l'action du genre masculin. Tout ceci a évidemment pour but de permettre un débat, ce n'est ni une attaque ni un quelconque reproche
Tu n'as jamais eu de manque sexuel "viscéral" ? Des palpitations dans le clitoris à force d'être en manque ? Parce que moi ça m'arrive régulièrement (bon sang je dois être nympho), et là y'a pas de calins ou de romantisme qui tienne, ce que je veux, c'est un coup de bite (pardonnez-moi l'expression), au point que je peux (et j'en ai honte) devenir vraiment harcelante voire agressive avec mon copain (qui lui, n'a pas du tout les mêmes besoins sexuels que moi) même si j'ai arrêté (je prends sur moi), et que maintenant quand l'envie me prend, je go Youjizz ou Redtube, je go vibro, et je me calme de cette façon. Honnêtement, sur JVC je pourrais sans problème prétendre au prestigieux titre de "pornologue" tellement je connais de noms d'actrices. Je ne parle même pas des catégories bien weird (mais légales!) qu'il m'arrive de regarder, parce qu'avec la force de l'habitude, on cherche des trucs de plus en plus trashs.
Et quand j'étais ado et que je n'avais pas encore connu de relations sexuelles, c'était bien pire. Bref, j'en ai aussi des pulsions viscérales, j'ai investi dans un vibro pour ça, je me dis que plutôt que de foncer dans la foule ils peuvent chopper un fleshlight, c'est pas mal aussi.
Dernière édition :
)
. Et je peux littéralement avoir la 
EN FEU (genre une douleur physique) quand je suis excitée et que ce besoin n'est pas assouvi. Donc bon, les clichés sur LaFâme... 
j'atteins mes limites
. Donc, merci de ne pas saborder le débat en cherchant à imposer une parole parfaite et scientifique.
