@Habanita
"Les consommateurs devraient cesser de se considérer victimes et agir si la publicité les fait souffrir. Je n'achète pas, je ne souffre pas. Pas plus compliqué que ça. S'exposer un peu moins à tout ce matraquage serait bénéfique pour beaucoup de femmes complexées : )"
Mais, et dans l'hypothèse où ça ne marche pas comme ça, où c'est plus pervers ? où c'est plus "compliqué" justement, comme tu dis ?
Dans certains milieux, les filles/femmes ne lisent pas de magazines, ne regardent pas la télévision, ne s'intéressent pas à la mode. Et bien on retrouve les mêmes complexes et souffrances...
La consommation, le désir, les représentations, ça mérite une réflexion un peu plus longue que deux lignes où on dit "c'est comme ça"...
"Les consommateurs devraient arrêté de se considérer victimes", c'est super dur à lire ! Ça me fait penser (je change de sujet, rien à voir) à ceux qui blâment les personnes en difficultés financières de s'acheter par exemple un écran de télévision hors de prix. C'est se fourvoyer complètement sur le mécanisme du désir...
En fait, rien de plus dur que d'être un consommateur non victime (c'est-à-dire, à l'origine de son propre désir, qui ne subit pas de représentations extérieures), je crois même que ça n'existe pas.
PS: J'espère que mon ton n'est pas agressif, je réponds par goût du dialogue et que le débat m'intéresse, je cherche pas du tout à être désagréable en te répondant !