Sinon, j'aimerais bien savoir à quel endroit j'ai écrit que les règles fallait les défendre parce que c'est trop choupi ?
Je précise avant qu'on ne me fasse de nouveau dire ce que je n'ai pas dit.)
@Azala: désolé si tu t'es senties visée mais je ne faisais que rebondir sur ton post, pour ensuite développer ma réflexion sur le sujet.
Et j'ai du mal à comprendre cette généralisation sur les fluides du corps humain. Tu donnes l'impression de les considérer comme sales par définition. En quoi le sont-ils ? Les larmes, le lait maternel, ce sont des fluides corporels. Est-ce que tu les assimilerais à l'urine et aux selles aussi facilement que tu y assimiles les règles ? Bizarrement, j'en doute...
Alors on peut en parler toi et moi si tu veux, mais c'est un point que je suis loin d’être la seule à partager sur ce topics. Et j'ai l'impression, peut être à tort, que tu prends la conversation un peu en cours de routes. Car pas mal de chose ont déja été dites.
Pour les larmes, on parle de quelques chose d'inodore/incolore dont, aux dernières nouvelles, on entends jamais parler comme étant vecteur de maladie. Pour le lait maternel, c'est par sa nature même un aliment. Et même la je ne m'en approcherai pas, si il restait macérer plusieurs heures bien au chaud au fond de la culotte de quelqu'un.
Nous évoluons dans une société ou, nous devons nous laver les mains après être aller aux toilettes, avant de faire à manger, ou on doit éternuer dans sa main, éviter les contacts quand on à la crèves, les restaurateurs ont des charlottes sur la tête pour ne pas foutre des cheveux partout, etc. Donc une société ou l’hygiène est importante et ou, tant que possible on épargne aux autres la vision de nos fluides corporelles. A tord ou à raison, mais les règles (en tant que fluides) subissent le même traitement.
On parle de quelque chose qui est considéré depuis des millénaires comme sale, impur, honteux, voire toxique. C'est pas faire de la propagande que de dire que ce n'est rien de tout ça. Ce qui est problématique c'est justement de persister dans des idées fausses.
C'est surtout les femmes plus que le fluide en lui même, qui étaient considérée sales et impures pendant leurs règles. Vision qui, à part dans de ridicules histoires de ma défunte grand mère au sujet de réussir ou non une mayonnaise, à quand même sacrement disparue dans la culture occidentales. Donc oui cela a existé chez nous, oui ça existe encore dans d'autres cultures, mais la on parle d'une polémique autours d'une publicité australienne. Donc très proche de la notre.
La ou je pense te rejoindre par contre, c'est sur le fait que personne ne devrait avoir honte d'avoir ses règles. Jamais. Et la il y a encore clairement du boulot. Mais la priorité est selon moi plus à instruire correctement les gamins (éducation sexuel, etc), que de batailler sur la couleur d'un liquide dans les pub.
Et d'ailleurs niveau protection périodique, la couleur qui est réellement scandaleuse est le blanc immaculé obtenue a grand coup d'agent blanchissant.