@Ghost wind
Je sais très bien que devenir VG améliorerait beaucoup les choses
. Mais ça ne change pas la situation actuelle qui aura des conséquences désastreuses sur l'avenir
. C'est comme s'il y avait une inondation là de suite à cause d'un robinet qui coule. Même si tu le fermes là-de suite et que t'essayes d'éponger comme tu peux, le fait est qu'il y aura des conséquences (infiltration dans les murs, etc, etc). Je fais un parallèle foireux mais tu vois l'idée
.
Après, s'en sortir, ça dépend ce que t'entends par là. L'humanité perdurera peut-être, mais à quel prix, dans quelles conditions surtout
. Comme tu dis, on va limiter la casse mais y'aura de la casse quand même
. En gros ça rejoint "Il est encore possible pour nous d’être seulement foutus"
(dans le sens où dans le futur on n'aura plus la vie qu'on mène actuellement...)
Je suis d'un naturel assez optimiste mais bon, quand les faits sont là, faut bien se rendre compte que tout ce qu'on va pouvoir mettre en place ça n'aura pour but que de limiter un poil le gros barrage en couilles. C'est ça qu'est dur à accepter, au fond. Qu'on ne peut faire "que" ça. Que malgré tous nos efforts, notre envie... ça sera tout de même la grosse merde pour des millions d'êtres vivants
.
Franchement, quand on voit ça, on la sent vraiment bien venir la grosse merde
...
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Pergélisol, le piège climatique
C’est le plus gros réservoir de carbone continental de la planète, devant les réserves de combustible fossile que sont le pétrole, le gaz et le charbon :
« 1 700 milliards de tonnes de carbone d’origine végétale s’y sont accumulées depuis la dernière glaciation, explique Florent Dominé.
C’est deux fois plus de carbone que n’en contient actuellement l’atmosphère ! » Problème, avec la hausse des températures atmosphériques, le pergélisol tend à se réchauffer, voire à dégeler par endroits
– « au Nunavik, on a enregistré une hausse de 2 °C de la température du sol à 4 mètres de profondeur entre 1992 et 2010 », rappelle le Québécois Michel Allard, chercheur à Takuvik et partie prenante du projet APT. Or, en dégelant, le pergélisol libère dans l’atmosphère du dioxyde de carbone (CO2) et du méthane, deux puissants gaz à effet de serre.
« Si la totalité du carbone emprisonné dans le pergélisol venait à être relâchée, cela pourrait avoir des conséquences dramatiques pour le réchauffement climatique », explique Florent Dominé, qui évoque
une augmentation de 5 à 8 °C de la température d’ici à 2100, quand le pire scénario du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec)
2 se situe aujourd’hui à 4 °C, faute de prendre encore en compte ces processus complexes, mis au jour récemment.
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Voilà, maintenant on va aller se détendre pour oublier tout ça
(xanax, joint, télé-réalité, wathever
).