M
Membre supprimé 252
Guest
@Allitché : Yay, merci de me parler ! 
Mmh, disons qie mon expérience doit être biaisée. Chaque fois qu"un camarade noir se faisait moqué à l'école, les profs intervenaient direct : "C'est pas bien de se moquer. Imaginez-vous vous retrouver au milieu de l'Afrique et qu'on se moque de vois sans cesse."
A moi, on me disait juste : "Oh mais ils sont jaloux et fascinés, c'est normal, faut pas le prendre mal ! Tu n'as qu'à les ignorer." (WTF ?)
Aussi, étant la seule famille asiatique, on avait des jeunes qui jetaient des pierres sur nos fenêtres, bousillaient notre boîte aux lettres. Mes parents étaient dans le "flegme" typique de notre culture : "Ca va leur passer, c'est des gamins. C'est pas grave. Ca sert à rien d'entrer en conflit avec leurs parents."
Du coup, ça s'arrêtait jamais.
Un autre truc qui m'interpelle à chaque fois, c'est qu'une des premières questions qu'on me pose est "D'où tu viens ?". Je sais que ce n'est nullement méchant, mais c'est tellement triste de se focaliser sur mon apparence plutôt que sur mon individualité. Je n'ai jamais vu des gens poser cette question d'entrée de jeu à une amie noire par exemple.
Il y a plus d'Asiats en Suisse maintenant et je crois que ça va mieux.
Mais parmi tous les jeunes de 2ème génération, j'en connais aucun qui n'a pas subi de brimades (et en passant, ils ont tous des problèmes de communication avec leurs vieux dûs au choc culturel).
Les sites anti-racisme en Suisse se focalisent sur les réfugiés, les musulmans, etc. C'est bien, car c'est sans doute eux qui souffrent le plus à cause de ce qui se passe dans le monde. Mais c'est chiant de nous oublier, car les personnes qui subissent un racisme "ordinaire", on n'en parle jamais alors que c'est aussi un fléau à long terme. C'est comme si tant que ça fait pas de mort, c'est pas grave.
Mmh, disons qie mon expérience doit être biaisée. Chaque fois qu"un camarade noir se faisait moqué à l'école, les profs intervenaient direct : "C'est pas bien de se moquer. Imaginez-vous vous retrouver au milieu de l'Afrique et qu'on se moque de vois sans cesse."
A moi, on me disait juste : "Oh mais ils sont jaloux et fascinés, c'est normal, faut pas le prendre mal ! Tu n'as qu'à les ignorer." (WTF ?)
Aussi, étant la seule famille asiatique, on avait des jeunes qui jetaient des pierres sur nos fenêtres, bousillaient notre boîte aux lettres. Mes parents étaient dans le "flegme" typique de notre culture : "Ca va leur passer, c'est des gamins. C'est pas grave. Ca sert à rien d'entrer en conflit avec leurs parents."
Du coup, ça s'arrêtait jamais.
Un autre truc qui m'interpelle à chaque fois, c'est qu'une des premières questions qu'on me pose est "D'où tu viens ?". Je sais que ce n'est nullement méchant, mais c'est tellement triste de se focaliser sur mon apparence plutôt que sur mon individualité. Je n'ai jamais vu des gens poser cette question d'entrée de jeu à une amie noire par exemple.
Il y a plus d'Asiats en Suisse maintenant et je crois que ça va mieux.
Mais parmi tous les jeunes de 2ème génération, j'en connais aucun qui n'a pas subi de brimades (et en passant, ils ont tous des problèmes de communication avec leurs vieux dûs au choc culturel).
Les sites anti-racisme en Suisse se focalisent sur les réfugiés, les musulmans, etc. C'est bien, car c'est sans doute eux qui souffrent le plus à cause de ce qui se passe dans le monde. Mais c'est chiant de nous oublier, car les personnes qui subissent un racisme "ordinaire", on n'en parle jamais alors que c'est aussi un fléau à long terme. C'est comme si tant que ça fait pas de mort, c'est pas grave.

et qu'avant que ça devienne à la mode de basher les musulman.e.s, bah il le faisait déjà avec les hispaniques... merci de rappeler. Mais du coup c'est flippant, rien n'empêche tout à fait l'histoire de recommencer (je sais, je suis la première à bannir les expressions toutes faites qu'on nous apprend à l'école et qu'on ne comprend pas toujours, mais les mots me manquent ici...)




, ne t'empèche pas de profiter de tes vacances mais reste accompagner, on ne sait jamais. Après si problème il ne faut pas hésiter à filmer l'incident. C'est triste qu'on en arrive à là mais, il faut qu'on prenne le reflexe de se filmer, des fois ça dissuade ou permet d'avoir des preuves.
Du beau, du fort.
A ton avis, existent-ils des solutions contre le racisme ordinaire ? Il y avait eu cette année le concours "Pas de place pour le racisme", mais les conférences parlaient surtout des réfugiés (à ma grande déception). Les insultes parfois quotidiennes peuvent aussi détruire, cruellement et à petit feu. Ca rejoint un peu le harcèlememt scolaire, mais les gouvernements ne sement s'en inquiéter réellement que depuis l'avénement des réseaux sociaux. Ce qui m'énerve fortement. M'enfin bon, mieux vaut tard que jamais on dira.