@Euphrosyne Je suis désolée, je ne suis pas sûre de comprendre ce qui te pose problème dans les 2 citations?
Je crois que je ne comprends pas non plus en quoi ce que j'ai rapporté rendrait la peur des femmes illégitime ou que ce ne serait pas des violences? Il me semble que toutes les études citées prennent au contraire au sérieux la violence verbale et la classent bien comme une violence.
Pour la question de danger, disons que quand on dit aux femmes qu'elles vont se faire violer, tuer et tabasser si elles sortent dans la rue alors que leur frère ne courra pas de risques sauf quelques "embrouilles", c'est une énorme déformation de la réalité et c'est une manière de contrôler la vie des femmes que de leur agiter ce genre de menaces au-dessus de la tête. Si on avertissait les filles de manière plus réaliste et qu'on les prévenait à coup de "ne sors pas seule car un homme peut te traiter de salope ou te dire que t'as un beau cul", ce serait quand même moins terrifiant que d'entendre "ne sors pas seule car un homme peut te violer ou t'assassiner", même si c'est super usant de se faire traiter de salope. Ce n'est pas pour classer les ressentis face aux violences mais le danger évoqué n'est quand même pas le même
Le sentiment profond de peur existe non pas parce que les femmes "ont peur pour rien" mais parce qu'on les convainc que ce climat de peur annonce un danger bien réel et permanent spécifique à leur identité de femme cisgenre alors que ce n'est dans les faits pas si vrai que ça. Et un homme cisgenre est quand même plus exposé à certains risques graves dans la rue alors qu'on le met beaucoup moins en garde.
Je veux dire, qui s'est dit que ça marcherait comme argument marketing, qui s'est dit que quelqu'une allait avoir envie d'aller dans sa salle de sport en voyant des publicités comme ça 
La personne qui a fait ça elle se rend compte d'à quel point sa stratégie est contre-productive ?
C'est tout de même un contraceptif à la base.
Et pourquoi partir du principe que t'es intéressée par les mecs ?
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