Je copie/colle une partie d'un commentaire que j'ai vu sous l'article sur Taken 2 du site lecinémaestpolitique
On parle de plus en plus de la déconstruction de la virilité, du carcan de masculinité que subissent les hommes. Y avait un truc qui me chiffonnait dans tout ça, sans que j'arrive à mettre le doigt dessus. Ce commentaire m'a fait réfléchir, et finalement il exprime bien ce qui me gêne.
On parle de carcan de masculinité, on parle de le déconstruire... Mais à aucun moment on ne parle d'une des composantes essentielles (si ce n'est la seule composante) de la masculinité: la domination.
Dans le sens où "être un homme" c'est SURTOUT ne pas être une femme/homo/trans/une personne racisée. Pour être "viril", il faut se distancier de celleux qui ne le sont pas, en les dominant, en se moquant, en prouvant "qu'on est pas comme elleux". Donc le patriarcat est aussi une composante essentielle de la masculinité.
Je me souviens aussi d'un article de Maïa Mazaurette sur la masculinité, super intéressant, où elle en parlait comme d'une boite où la seule condition d'entrée était de prouver sa domination sur les non-hommes. Cet article m'avait vraiment parlé, déjà parce que j'y retrouvais beaucoup le mode de fonctionnement de mon père, misogyne assumé et que ça m'a fait comprendre plein de trucs.
Donc ça y est je pense que j'ai mis le doigt sur ce qui me gênait, à entendre parler de la souffrance de ces pauvres hommes.
En fait on en arrive à voir effectivement le patriarcat comme une entité indépendante de la classe dominante, et qui fait souffrir les femmes ET dans une moindre mesure les hommes. Et pour moi c'est pas en déresponsabilisant les hommes (en tant que classe sociale) qu'on va régler le problème.
"Je veux juste revenir brièvement (enfin j’essayerai) sur la notion de sexisme dont souffrirait les hommes, et la notion de « carcan du genre ».
Je trouve cette notion problématique pour les raison évoquées plus haut, notamment parce que ça « décorporalise » le patriarcat. Le patriarcat n’est plus produit, entretenu et reproduit par des personnes qui ont des intérêts matériels à le voir se reproduire (la classe des hommes), mais se reproduirait indépendamment d’une violence et d’une oppression exercé par les hommes sur les femmes. Il y aurait « le méchant patriarcat » en haut, et puis il y aurait les hommes et les femmes en dessous, qui seraient tous les deux opprimé-e-s (bien qu’inégalement, j’essaye de ne pas vous faire dire ce que vous n’avez pas dit) en dessous."
On parle de plus en plus de la déconstruction de la virilité, du carcan de masculinité que subissent les hommes. Y avait un truc qui me chiffonnait dans tout ça, sans que j'arrive à mettre le doigt dessus. Ce commentaire m'a fait réfléchir, et finalement il exprime bien ce qui me gêne.
On parle de carcan de masculinité, on parle de le déconstruire... Mais à aucun moment on ne parle d'une des composantes essentielles (si ce n'est la seule composante) de la masculinité: la domination.
Dans le sens où "être un homme" c'est SURTOUT ne pas être une femme/homo/trans/une personne racisée. Pour être "viril", il faut se distancier de celleux qui ne le sont pas, en les dominant, en se moquant, en prouvant "qu'on est pas comme elleux". Donc le patriarcat est aussi une composante essentielle de la masculinité.
Je me souviens aussi d'un article de Maïa Mazaurette sur la masculinité, super intéressant, où elle en parlait comme d'une boite où la seule condition d'entrée était de prouver sa domination sur les non-hommes. Cet article m'avait vraiment parlé, déjà parce que j'y retrouvais beaucoup le mode de fonctionnement de mon père, misogyne assumé et que ça m'a fait comprendre plein de trucs.
Donc ça y est je pense que j'ai mis le doigt sur ce qui me gênait, à entendre parler de la souffrance de ces pauvres hommes.
En fait on en arrive à voir effectivement le patriarcat comme une entité indépendante de la classe dominante, et qui fait souffrir les femmes ET dans une moindre mesure les hommes. Et pour moi c'est pas en déresponsabilisant les hommes (en tant que classe sociale) qu'on va régler le problème.
) pour bien montrer que c'est pas quelque chose dont je veux discuter, pour montrer que les limites sont atteintes. Pas forcément partir en claquant la porte hein, plus en mode "J'ai pas envie d'être traitée comme ça, je serai disposée à parler quand tu en tiendras compte, maintenant la balle est dans ton camp.". Ne pas forcément aller loin, mais vraiment montrer que tu refuses de cautionner ce qui se dit de toi.


j'espère que tu pourras régler ce problème 

Y en a qui pigent pas encore que le second degré ça doit être drôle avant tout


)je me disais que la suprême insulte pour une personne assignée au genre masculin était de se faire traiter de p* ,tap******* et autres gentilesses homophobes alors que pour une personne assignée au genre féminin,c'était de se faire traiter de salope ou de pute 




