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katnissvsw
Guest
Il balance leur sextape, elle lui brûle le pénis à l'acide (et nous prend pour des imbéciles accessoirement)
Genre ça s'est mis tout seul sur internet et tout . A qui ils compte faire gober a ,il nous (et surtout son ex) prend vraiment pour des quiches«Je n'avais aucune intention de montrer cette vidéo à qui que ce soit et je ne comprends toujours pas comment elle a pu se retrouver sur les réseaux sociaux»,
Il ne s'agit pas d'atténuer ton ton C'est juste que si le forum mademoiZelle est si chouette, c'est parce qu'on ne s'exprime pas comme sur les autres forums. Et on se parle avec respect Crois-moi, je suis tout sauf un;e agenré.e douce. Par contre, être aimable même quand on n'est pas d'accord est plus efficace, en général, pour faire bouger les lignes ( mais tu verras que ça roxxe quand même ici quand on n'est pas d'accord). Et ça n'empêche pas que les "vous" globalisant, alors que tu es nouvelle et que donc, tu ne nous connait pas, ça fausse le débat.
Ensuite, je ne nie pas que l'Islam se concentre sur la virginité des femmes, je dis juste que c'est aussi le cas d'autres religions. WASP aux USA ( idem quakers ) , certains cathos intégristes de France,... C'est comme si tu me disais que l'Islam avait du mal avec l'homosexualité sans prendre en compte les autres religions Tu peux parler des particularités de l'Islam, si tu les connais mais comme j'aime bien nuancer et mettre les choses en perspective, je comparerais avec les autres religions et ce, sans mettre tous les croyants dans le même panier.
Ce qui me fait réaliser un truc: j'ai l'impression qu'on fait une sorte de différence ( glauque) entre peloter les fesses ( signe de perversion) et claquer les fesses ( ce qui est en soi pareil+ fait super mal au dos et aux reins en plus de l'humiliation genre viens là pouliche, mais qui est vue comme une sorte d'humour un peu corps de garde/fin de banquet...)En fait ya quand même six stagiaires mineures qui ont rejoint la plainte donc ça n'a rien d'une vengeance personnelle comme il dit (et puis des jeunes filles ont autre chose a faire que de porter plainte contre leur ancien maitre de stage, ce qui coute du temps, de l'argent et un gros investissement émotionnel). En plus l'avocate avoue déjà qu'il a mis des mains aux fesses je vois même pas où est l'ambiguité c'est le genre de trucs qui m'énerve.
Ce qui me fait réaliser un truc: j'ai l'impression qu'on fait une sorte de différence ( glauque) entre peloter les fesses ( signe de perversion) et claquer les fesses ( ce qui est en soi pareil+ fait super mal au dos et aux reins en plus de l'humiliation genre viens là pouliche, mais qui est vue comme une sorte d'humour un peu corps de garde/fin de banquet...)
Au fait je reviens sur ce lien parce que ça m'intéresse. Avant je regardais beaucoup de films d'horreurs mais je me suis un peu lassée de la violence sexiste qui émanait (et du manque d'originalité des scénarios). Il y a beaucoup à dire sur films d'horreur et sexisme, presque autant que jeux vidéos et sexisme.
Les films d'horreur reposent sur des codes sexistes (une fille (donc à poil) se fait traquer par un pervers/fou/tueur). Même si elles sont actrices principales les filles ne sont pas le sujet de l'histoire, elles la subissent la plupart du temps du film. Et si ce sont des femmes c'est avant tout pour le plaisir des yeux du spectateur supposé masculin hétéro. D'ailleurs dans les nanars on parle même du "plan nichon" pour parler des nombreux plans sur la poitrine des filles qu'on retrouve invariablement dans tous ces films. Même si les héroïnes sont très souvent des femmes, le public visé est masculin, et on se retrouve souvent dans la peau du tueur/violeur. On fantasme souvent en même temps que lui sur la jolie proie, qu'on observe en point de vue subjectif du tueur par la fenêtre en train de se déshabiller, de se doucher, de faire l'amour. Et on est sensé être excité en même temps que lui, c'est vraiment très glauque.La final girl s'en sort parfois mais c'est au prix de nombreuses souffrances auquel on a participé en tant que spectateur, et même si c'était horrible, on a quand même bien pris son pieds à mater l’héroïne à poil sous toutes les coutures, voire en train de se faire violer => sexualisation de la violence, ça me dérange beaucoup. En plus comme le slasher est souvent un homme, et que la victime est une femme sexualisée, ça revient dans le schéma décrit par Despente : l'homme violent, la femme en culotte. En général les filles s'en sortent à pas grand chose près.
Quelque fois les codes sont renversés mais c'est rare, et ces films n'échappent pas pour autant à du sexisme (par exemple : c'est la fille qui est "le meurtrier" mais elle reste très sexualisée par exemple (c'est une mante religieuse). D'ailleurs ça me fait penser à The Fall dont j'ai parlé ya pas longtemps. Gillian Anderson y joue l'enquêtrice mais je me demande si au final elle n'est pas une final girl évoluée (encore plus désirable).
Je ne connais pas de réalisatrice de film d'horreur mais j'aimerais vraiment voir ce que ça donnerait une femme qui décrit la peur et les violences et la façon de les représenter. En fait je me rends compte que les hommes ne connaissent pas du tout les mêmes peurs que nous. Ils n'ont pas l'appréhension d'aller marcher dans la rue quand on porte une jupe, ils ne comprennent pas certains malaises qu'on ressent à se retrouver seul avec un homme, ils ne connaissent pas la peur du viol. C'est pour ça que pour eux ça parait "sexy" une femme poursuivie, voir excitant. Et qu'ils imaginent que leurs héroïnes seraient tout à fait OK pour aller dans un chalet perdu en pleine montagne avec 5 gars qu'elles connaissent à peine et qui font plein de blagues sur leurs seins sans se poser de question. Et quand ça parle de viol c'est selon eux avant tout un jeu de pouvoir (ça me rappelle Gone Girl), ce qui explique que les Rape & Revenge décrivent des rapports de pouvoir mais avec beaucoup de sexe au début quand même (et comme si les deux parties étaient équivalentes puisque la femme se venge, sauf que non).
Par contre je regrette que dans le post de Diglee elle fasse la parallèle avec le racisme, surtout dans le cadre des films d'horreur où les personnes non-blanches sont quasi inexistantes et quand elles sont présentes elles restent rarement tout le long du film.