tessy;4478282 a dit :Grosse incompréhension pour ma part face à cet article: en lisant que ça parle de pères qui renoncent à leur carrière pour prendre en main le ménage, moi je les imaginais pères au foyer... Mais: "Suite au choix de prendre plus de responsabilités familiales, ils ne sont plus que 57% à travailler à temps plein"... euh, wait... WHAT??hit-the-road-djou;4477786 a dit :Mon père m'a envoyé ceci ...
Ces pères tellement braves qu'ils sont pères au foyer
Et, je sais pas vous mais moi, ce texte m'a légèrement énervée
A la fois par ton du "vous avez vu comme c'est courageux de leur part? En plus ils sacrifient leurs carrière pour leur compagne" mais surtout la partie "3. Des obstacles persistent "
Je sais que ça devrait être chouette comme genre de page mais ça m'énerve en faitSuis-je trop difficile
?
Donc tu nous fais tout un article juste pour dire que... c'est dur de faire sa part des tâches ménagères? Il aurait pu y avoir des éléments intéressants sur les obstacles que rencontrent les pères souhaitant faire leur part notamment dans l'éducation des enfants, les difficultés à obtenir des congés pour ça alors que ton employeur considère d'office que c'est le job de ta femme, par exemple. Mais pleurer sur le sort de ces hommes qui se trouvent "financièrement dépendants" en bossant à temps plein, et souffrent de "l'isolement" parce qu'ils passent du temps avec leurs enfants en rentrant du travail...![]()
Hahaha, mais j'ai eu EXACTEMENT la même réaction en voyant les 57% à temps plein !

Si tu rajoutes à ça :
"61% des pères de famille estiment être le responsable principal des tâches ménagères. Toutefois, les décisions financières et celles concernant l’éducation des enfants sont davantage partagées et concertées dans le couple."
Ca veut dire qu'il y en a 39% qui ne sont même pas majoritairement responsables des tâches ménagères... Donc là, j'y comprends plus rien : si à peu près la moitié bossent à plein temps et un peu moins de la moitié ne font même pas la moitié des tâches ménagères, en quoi peut-on dire qu'ils "inversent les rôles traditionnels" ? Ils passent l'aspiro une fois toutes les 3 semaines et vont chercher les gamins à la crèche ?!
Et puis ensuite, tous les inconvénients du style exclusion de la vie active, pression de l’employeur et conséquences dans leur carrière, euh, pardon mais quand c'est des femmes, on s'en fout (c'est normal !), par contre quand c'est des hommes, ça devient grave ?
Donc ouais, @hit-the-road-djou, cet article laisse un drôle de goût dans la bouche.